Lesouffle et le son. Toutes les formes de flĂ»tes, si dissemblables d'aspect soient-elles, dĂ©coulent du mĂȘme principe acoustique ; la projection d'une lame d'air contre une arĂȘte, biseau ou labium. Dans le cas de la flĂ»te Ă  bec, l'air est canalisĂ© par un conduit et vient buter sur le biseau, l'instrumentiste tenant le bec entre les lĂšvres. _____Voici l'habitation (manoir) des Mangemorts. Ils peuvent poster dĂšs Ă  prĂ©sent. _____ Commentsouffler dans une flĂ»te Ă  bec? Soufflez dans le bec de votre flute pour vous faire une idĂ©e de la sonoritĂ©. SOUFFLEZ DOUCEMENT. Comme si vous souffliez pour faire des bulles de savon. Pour un dĂ©butant, la premiĂšre technique importante Ă  apprendre est celle du souffle, il faut souffler doucement et le flux d’air doit ĂȘtre PrĂ©cĂ©dent60 616263 64 Suivant Chambre avec Vue : Ensemble Romantique de Bretagne. Musique Fouesnant 29170 Le 07/07/2021 Harmonie du soir Dans le cadre de la programmation Chambre avec Vue (un concert de musique classique tous les mercredis au sein de la chapelle Saint-GuĂ©nolĂ© Ă  Beg-Meil) L’Ensemble Romantique de Bretagne rĂ©unit douze instrumentistes EnRoumanie, cependant, il est jouĂ© parmi les lăutari professionnels (violonistes); leur flĂ»te de pan, le nai, a gĂ©nĂ©ralement environ 20 tuyaux accordĂ© diatoniquement (c'est-Ă -dire sur une Ă©chelle de sept notes), les demi-tons Ă©tant créés en inclinant les tuyaux vers les lĂšvres. La flĂ»te de Pan a Ă©galement une longue tradition en Asie de l'Est et en Asie du Sud-Est. Ilsont mis au point une technique pour cela qui utilise la position de la flĂ»te et de la bouche. La flĂ»te est penchĂ©e. Pour jouer une note plus grave que la note moyenne du tube, il faut relever le bas de la flĂ»te vers l’avant et le haut, en essayant de souffler plus vers le bas. Plus le geste sera ample, plus la note produite sera grave. cbh4. Si vous partez faire un barbecue en forĂȘt, vous aurez sĂ»rement tout ce qu’il vous faut pour fabriquer une flĂ»te en bois de sureau. Avec notre instruction et un peu de patience, vous pourrez faire un peu de musique dans la nature aprĂšs avoir dĂ©gustĂ© vos saucisses grillĂ©es. Ici aussi, il ne faut pas oublier que c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Il se peut que votre premiĂšre flĂ»te sonne un peu faux, mais elle sera bien sonore. Par Do it + Garden Âge 14 ans DurĂ©e Instruction pour fabriquer une flĂ»te en sureau MatĂ©riel nĂ©cessaire Le matĂ©riel de base se rĂ©sume Ă  un couteau de poche et Ă  une branche de sureau. Le sureau pousse dans les clairiĂšres ou Ă  la lisiĂšre des forĂȘts. De mai Ă  fin juin, ses fleurs blanches dĂ©gagent un dĂ©licieux parfum de miel. Ensuite, l’arbuste porte des baies foncĂ©es, qui, consommĂ©es crues, occasionnent des maux de ventre, mais produisent de savoureuses confitures une fois cuites. Aujourd’hui, ce ne sont ni les fleurs ni les fruits du sureau qui nous intĂ©ressent, mais ses branches*. L’arbuste prĂ©sente une moelle souple et onctueuse qui s’élimine facilement en Ă©vidant les branches. D’autant plus s’il faut les tailler pour confectionner une flĂ»te! Voici comment procĂ©der Étape 1 la tige parfaite Il vous faut une branche dont l’épaisseur correspond au minimum Ă  un doigt, la plus droite possible et sans tiges latĂ©rales. Couper Ă  l’aide du couteau de poche un morceau d’environ 20 cm de long et Ă©vider la moelle. L’opĂ©ration sera facilitĂ©e avec une tige Ă©troite. Dans le meilleur des cas, la moelle est Ă©vidĂ©e d’un seul coup; il faudra alors la conserver car elle vous sera utile Ă  l’étape 3. Conseil choisissez une branche Ă  croissance verticale. Elle possĂšde les parois les plus fines et donc un grand canal mĂ©dullaire, optimal pour une flĂ»te. Étape 2 la bonne entaille Effectuer la premiĂšre entaille Ă  une largeur de doigt de l’extrĂ©mitĂ©, perpendiculairement Ă  la branche. À partir de cette entaille, descendre d’environ 2 cm et entailler de biais en direction de la premiĂšre entaille. En rĂ©pĂ©tant ces deux Ă©tapes, entaillez progressivement la branche jusqu’à ce qu’il y ait une percĂ©e dans la partie creuse intĂ©rieure. Continuer jusqu’à ce que le trou fasse env. 5 mm. Attention, pas d’excĂšs de zĂšle ici attendez avant d’entailler les trous suivants et testez le son de la flĂ»te aprĂšs l’étape 3. Étape 3 le bloc Il manque Ă  prĂ©sent l’élĂ©ment principal de la flĂ»te le bloc. Il permet Ă  l’air de circuler correctement vers l’entaille prĂ©cĂ©dente et de commencer Ă  vibrer. VoilĂ  comment le son est produit. Pour façonner le bloc, vous pouvez soit utiliser la moelle prĂ©cĂ©demment Ă©vidĂ©e dans l’étape 1, soit une branche qui s’insĂšre de maniĂšre optimale dans l’ouverture d’env. 2 cm situĂ©e entre le bec et la premiĂšre entaille. Aplanir le bloc sur un cĂŽtĂ© en longueur avant de l’insĂ©rer dans la flĂ»te de façon Ă  ce que l’air circule correctement. Conseil entaillez un bloc plus long que la normale et laissez son extrĂ©mitĂ© dĂ©passer de la flĂ»te. Vous pourrez ainsi l’ajuster avec les dents pendant votre premier essai jusqu’à ce que le son se fasse entendre. Étape 4 l’art de la flĂ»te Essayez maintenant de voir si la flĂ»te produit un son lorsque vous soufflez fort dedans. Si tel n’est pas le cas, essayez Ă  nouveau en bouchant l’extrĂ©mitĂ© de la flĂ»te avec un doigt. Si vous entendez un son, il est conseillĂ© de reboucher la flĂ»te avec un morceau de bois. Si cela vous surprend, voyez ce qui se passe si vous entaillez de nouveaux trous dans votre flĂ»te. Sachez que plus les trous sont ouverts, plus la flĂ»te sera aigĂŒe. Que la musique soit avec vous! *Tox Info Suisse sur le bois de sureau Il ne peut ĂȘtre totalement exclu que des symptĂŽmes de gastroentĂ©rite surviennent, en cas de contact de la salive avec les substances toxiques Ă©ventuellement prĂ©sentes dans le bois et de leur ingestion consĂ©cutive. Ces symptĂŽmes peuvent varier entre les lĂ©gers maux de ventre et nausĂ©es et la diarrhĂ©e ou les vomissements.» Do it + Garden Salut, nous sommes l’équipe de Do it + Garden Migros. Parmi nous, il y a des professionnels pour les secteurs du jardin, du bricolage, du matĂ©riel de loisirs crĂ©atifs et bien d’autres choses. Nous t’aidons activement pour chacun de tes projets en te donnant des conseils, des astuces et des instructions.» Tous les articles La flûte oblique orientale ou Nay est apparemment un des premiers instruments de l'humanité. Son nom vient du mot persan Ney qui signifie roseau. Son essor a été particulièrement favorisé par la civilisation arabo-islamique au sein de laquelle le Nay est devenu un instrument à la fois populaire, classique et sacré, considéré comme le confident de la solitude, le symbole de l'âme et l'expression des aspirations humaines et du souffle vital vers un Idéal. Perpétué longtemps par les Soufis et les Derviches, le Nay a récemment conquis sa place dans l'ensemble instrumental Nay arabe est constitué d'un simple roseau évidé ouvert aux deux extrémités, sans bec ni embouchure. qui présente des caractéristiques constantes indépendantes de sa dimension et de son timbre. Le roseau choisi doit être constitué de neuf segments séparés par huit nƓuds. On perce un trou postérieur à mi‐longueur dans le cinquième segment, et six trous antérieurs, soit deux groupes similaires de trois trous équidistants répartis dans les sixième, septième et huitième bon soliste arabe possède dans son carquois une dizaine de Nay dont chacun s'adapte à un registre donné. Il place l'extrémité supérieure du Nay contre sa lèvre inférieure et maintient le roseau incliné, tout en inclinant la tête dans une direction différente. Le souffle du joueur vient se briser obliquement sur le bord du roseau et engendre ainsi la vibration sonore. La position des doigts sur les trous permet d'obtenir à partir du son grave fondamental un certain nombre de notes, mais laugmentation de la puissance du souffle permet en outre d'obtenir la quinte et les deux octaves des notes graves, ce qui étend le registre à trois octaves moins une note. Les micro‐intervalles sont réalisés par inclinaison calculée et par obturation partielle des trous. La pratique du Nay très complexe, nécessite une bonne décennie d' timbre blessé et voilé du Nay semble évocateur d'un certain ésotérisme oriental et doit être respecté lors de l'enregistrement. Le Nay est l'expression idéale d'un psychisme, d'un Ruh', tour à tour suave, sensuel, serein, allègre ou nostalgique et angoissé. Ses inflexions, riches en harmoniques, peuvent être émouvantes ou même traumatisantes. ll importe donc de sauvegarder sa pureté originelle et sa rituelle flĂ»te tient une place importante dans les traditions turque, arabe, égyptienne et creux, légèrement conique dont la plus grande base est l'embouchure. Le son est obtenu par le souffle vibrant sur le bord du roseau, l'instrumentiste jouant en souffle circulaire longueur est comprise entre 42 et 78 centimètres, le diamètre entre 15 et 22 "nay arabe" a une embouchure terminale en biseau externe, la paroi externe est chanfreinée pour obtenir une partie plus fine sur laquelle le souffle du joueur se "ney turc" présente un embout tronconique reproduit sur un biseau externe. L'embout "bash paré" est en ambre ou en deux instruments utilisent la technique labiale l'embouchure est placée sur les lèvres entrouvertes du musicien, l'instrument est tenu incliné légèrement "ney persan" utilise une embouchure où le biseau est interne. Le bord aminci est placé entre deux dents canine incisive, ou deux incisives. La langue se pose derrière les dents, c'est la technique dentale ; afin d'éviter l'usure de l'instrument, une bague métallique amovible entoure l'embout. L'instrument est tenu corps des différents neys diffère par le nombre de tubes et de noeuds, la modulation étant obtenue par des trous de jeu, 6 antérieurs et un parle de "gasba" dans le Maghreb, "arhanim" chez les Berbères, "souffâra" en Egypte, "shabbâba" au Grèce continentale, "la floyera" a un embout coupé droit, aminci vers l'extérieur ; le "souravli" des îles grecques a une extrémité coupée en oblique sur laquelle on adapte un bouchon de bois tendre ; sur ce bouchon est prise une petite section laissant un mince conduit ouvert appelé "lumière". Le "souravli" est embouché, le souffle passe par la lumière, frappe sur le biseau et met le tuyau en vibration. Ceci ressemble un peu à ce qui se passe dans l'embout d'un galoubet retrouve le même principe dans la "flûte de Pan" formée de plusieurs morceaux de roseau de longueurs différentes attachés internet De l’intĂ©rĂȘt de gĂ©rer son souffle La flĂ»te de pan est un instrument qui consomme beaucoup d’air. Une mauvaise gestion du souffle peut conduire Ă  plusieurs dĂ©sagrĂ©ments bien connus des flĂ»tistes L’étouffement Les poumons sont vides alors qu’on est en plein milieu d’une phrase musicale et qu’il reste des notes Ă  jouer. C’est un problĂšme classique rencontrĂ© avec tous les instruments Ă  vent. Le shoot » au CO2 Attention, lĂ  je ne suis pas spĂ©cialiste. Pour l’avoir personnellement vĂ©cu trĂšs souvent et en avoir parlĂ© avec d’autres, je suis sĂ»r de la description du phĂ©nomĂšne, mais pas de son explication scientifique. Si quelqu’un s’y connaĂźt, merci de me fournir une explication validĂ©e. C’est un phĂ©nomĂšne vraiment caractĂ©ristique de la flĂ»te de pan jouĂ©e par des dĂ©butants qui ne savent pas gĂ©rer leur souffle. Pour arriver Ă  finir ses phrases musicales sans s’étouffer voir point prĂ©cĂ©dent, on respire souvent, mais trĂšs rapidement et donc pas trĂšs profondĂ©ment. Une petite quantitĂ© d’air frais entre dans les poumons Ă  chaque fois mais est aussitĂŽt utilisĂ© pour souffler, avant que l’oxygĂšne qu’il contient ait Ă©tĂ© captĂ© par l’organisme. Il y a donc toute une masse d’air qui reste dans les poumons, et qui est rapidement viciĂ©, pauvre en oxygĂšne et trĂšs riche en CO2. Il s’ensuit une sensation trĂšs nette d’ébriĂ©tĂ© la tĂȘte tourne, l’équilibre est moins bon, on sent des picotements dans les extrĂ©mitĂ©s. Si on persiste, d’autres symptĂŽmes apparaissent le champ visuel se rĂ©trĂ©cit, la vue se brouille et un Ă©cran noir se ferme devant les yeux, comme lors d’une chute de tension. J’ai vu des gens tout bonnement tomber par terre aprĂšs quelques minutes de flĂ»te de pan inconsidĂ©rĂ©ment jouĂ©e. Quelques conseils Pour ce que j’en ai vĂ©cu, ces phĂ©nomĂšnes peuvent ĂȘtre impressionnants mais ne sont pas graves, aprĂšs quelques minutes de repos tout revient Ă  la normale. Il se pourrait mĂȘme que certains pratiquent la flĂ»te de pan pour atteindre des Ă©tats particuliers sans l’aide de substances illicites, qui sait ? Ceci dit, si notre objectif premier est de jouer correctement un morceau de musique ave une flĂ»te de pan, il va falloir anticiper les problĂšmes. Voici les principaux conseils Consommer moins d’air Les joueurs de flĂ»te dĂ©butants consomment souvent beaucoup plus d’air qu’il n’est nĂ©cessaire, et ce pour plusieurs raisons La fente labiale est trop lĂąche. L’ouverture de la bouche est trop large, le flux d’air qui sort est trop important. Cela s’entend d’ailleurs souvent au son qui est produit il est composĂ© de peu de note et de beaucoup de bruit de vent, signe que la quantitĂ© d’air qui sort est plus importante que nĂ©cessaire. Solution resserrer encore plus les lĂšvres, les tirer plus vers l’arriĂšre, pour fermer la fente labiale au maximum faire l’exercice dĂ©crit ci-dessous Les notes jouĂ©es sont trop longues. Lorsque la position de la bouche n’est pas parfaite, le son tarde Ă  venir. Le musicien compense en soufflant plus fort et plus longtemps, du coup chaque note chevauche la suivante, tout le souffle est gaspillĂ© et on n’a plus le temps de respirer. Solution donner une attaque nette Ă  chaque note en donnant un petit coup de langue, comme si on prononçait la lettre T » permet de faire plus vite dĂ©marrer » le son. On recherche toujours le plein son. Lorsqu’on est en phase de recherche de notes, ou de mise en place de la structure d’un moreau, il est inutile de sortir le plein son. On peut se contenter de sortir le son blanc, en jouant tout doucement. Se mĂ©nager des moments de respiration Il y a toujours, dans un morceau ou dans un exercice, des moments auxquels on dispose de plus de temps pour respirer. RepĂ©rez-les, et apprenez Ă  y respirer systĂ©matiquement, assez a fond mais en prenant le temps. Un exercice de gestion de la pression interne de l’air Prenez une grande inspiration. Pincez fortement les lĂšvres de maniĂšre Ă  empĂȘcher l’air de sortir Augmentez la pression de vos poumons en poussant » avec votre diaphragme Pincez les lĂšvres un peu moins fort, jusqu’à ce que la pression interne de vos poumons suffise Ă  les Ă©carter et Ă  faire sorti un mince filet d’air. Si vous contrĂŽlez bien la force avec laquelle vous appuyez votre diaphragme et celle avec laquelle vous pincez les lĂšvres, ce filet d’air peut perdurer un grand nombre de secondes, voire plus d’une minute, sans vider vos poumons. Ce petit filet d’air peut suffire Ă  produire une note aiguĂ« de flĂ»te de pan. Recommencez l’exercice en ne pinçant plus les lĂšvres que trĂšs peu. L’air s’échappe Ă  flot. En 4 ou 5 secondes on est a sec ! Pour gĂ©rer votre souffle,vous constatez donc que vous allez passer votre temps Ă  Ă©quilibrer la pression de votre diaphragme, et celle de vos lĂšvres ! Attention, Ă  ne pas confondre ! Pour les sujets ou articles dits homonymes, voir Pan homonymie. Pan est un dieu de la fĂ©conditĂ© et de la nature sauvage. Il protĂšge les troupeaux et les bergers. Pan vient du grec ancien Î ÎŹÎœ / PĂĄn, tout ». Selon certains mythes, Pan serait le fils soit de Zeus et de Callisto ou bien celui d'Hybris soit d'Apollon et de PĂ©nĂ©lope soit d'HermĂšs et de PĂ©nĂ©lope soit d'Ulysse et de PĂ©nĂ©lope Pan est un coureur de jupon. Il tombe amoureux de toutes les belles jeunes filles qu'il rencontre. Un jour, Pan a rencontrĂ© une nymphe qui se nommait Syrinx. Elle n'a pas voulu de lui car elle ne l'aimait pas parce qu'il Ă©tait extrĂȘmement laid. Syrinx a voulu fuir et elle s'est transformĂ©e en roseau. Pan a fabriquĂ© une flĂ»te avec ce roseau qu'on a appelĂ©e flĂ»te de Pan. Un jour,il a dĂ©fiĂ© Apollon a un concours de musique. Midas fut un des juges avec 10 autres personnes, un total de 11 personnes. 10 personnes choisirent Apollon mais Midas choisi Pan. Furieux, Apollon fit pousser des oreilles d'Ăąne Ă  Midas. Les Romains l'associaient au dieu Faunus. Bibliographie[modifier modifier le wikicode] CAZENOVE, LARBIER, La mythologie racontĂ©e par les petits mythos, Bamboo, 2014, les petits mythos La mythologie pour les nuls, First, 2007, Pour les nuls. RenĂ© MARTIN, Dictionnaire culturel de la mythologie grĂ©co-romaine, Nathan, 1998 La raison d’ĂȘtre du sifflet est de produire des sons, comme un instrument de musique, mĂȘme s’il n’est pas toujours considĂ©rĂ© comme tel, culturellement parlant. Cet article propose d’aborder le sifflet au plan de l’organologie, science des instruments et de leur classification, afin de voir comment il se situe dans la famille des instruments Ă  vent et quels sont les diffĂ©rents types de classification en usage dans les musĂ©es et parmi les ethnomusicologues a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e en 1914 Ă  Berlin par Erich von Hornbostel 1877-1935 et Curt Sachs 1881-1959. Pour eux, tout instrument fonctionnant au moyen du souffle envoyĂ© depuis l’embouchure E vers une partie biseautĂ©e est une flĂ»te ill. 1, 2 et 3. Le souffle doit atteindre l’arĂȘte A du biseau. Tel est le principe de fonctionnement des sifflets prĂ©sentĂ©s dans ce catalogue. Or le sifflet n’est pas une flĂ»te Ă  proprement parler, l’article Le sifflet, usages et symboles » donne par ailleurs des indications sur ce plan. Il s’agit pourtant d’un seul et mĂȘme type sifflets et flĂ»tes partagent ce que l’on appelle le systĂšme excitateur le jet d’air sur le biseau, mĂȘme si le rĂ©sonateur, c’est-Ă -dire le corps de l’instrument, est trĂšs diffĂ©rent – c’est la raison pour laquelle, sur le plan visuel, personne ne confondrait une flĂ»te et un sifflet. La classification organologique de Hornbostel et Sachs vient dĂ©velopper et finaliser celle Ă©tablie vers 1867 par Victor Mahillon, conservateur du MusĂ©e instrumental de Bruxelles. DĂšs la fin du xixe siĂšcle, l’afflux d’instruments exotiques » de traditions savante ou populaire va obliger les conservateurs Ă  revoir les catĂ©gories de la classification en usage dans le monde occidental vent, cordes, percussions, bois, cuivres, etc. il semble difficile de parler de guitare chinoise ou de violon indien face Ă  des instruments qui, s’ils tiennent dans leur principe de la guitare cordes pincĂ©es ou du violon cordes frottĂ©es par un archet, sont morphologiquement et musicalement trĂšs Ă©loignĂ©s de notre » guitare et de notre » violon. Si l’emploi des termes guitare » et violon » sont pratiques pour donner une idĂ©e de ce qu’est un pipa ou un sarangui, l’objectivitĂ© scientifique impose de ne pas utiliser des termes propres Ă  notre culture pour parler de celle des autres. Disons en tout cas qu’il faut neutraliser » ces termes car les organologues, ces spĂ©cialistes des instruments de musique, utilisent bien les termes luth », cithare », flĂ»te », hautbois », etc. cf. infra. À cette diffĂ©rence prĂšs que, quand un organologue ou un ethnomusicologue parle de hautbois, il ne pense pas Ă  celui de l’orchestre mais au type, c’est-Ă -dire Ă  tout instrument fonctionnant avec une anche double. VoilĂ  pourquoi, comme on va le voir, le sifflet est une flĂ»te car, dans la communautĂ© scientifique, parler de flĂ»te ne renvoie pas Ă  l’une d’elles en particulier flĂ»te Ă  bec, galoubet, fifre, etc. mais Ă  tout instrument Ă  vent fonctionnant sur ce principe jet d’air sur biseau », quels que soient la provenance, la forme du rĂ©sonateur tubulaire, globulaire, la matiĂšre roseau, terre cuite, le nombre de tuyaux flĂ»te de Pan, qu’il y ait ou non des trous de jeu, qu’il s’agisse d’un instrument de musique au sens mĂ©lodico-rythmique du terme ou d’un instrument sonore Ă  fonction signalĂ©tique sifflet du gendarme, rituelle ou ludique. Les sifflets en terre cuite de la collection du MuCEM se rangent ainsi, comme la flĂ»te Ă  bec, dans la sĂ©rie numĂ©ro de la classification Hornbostel et Sachs que nous allons voir avant d’en revenir aux sifflets. La classification Hornbostel et Sachs Elle divise les instruments en quatre familles selon l’élĂ©ment qui, mis en vibration, produit le son, lui donnant ainsi sa voix » phonĂ© en grec une ou des cordes cordophone, une ou deux membranes membranophone ou de l’air aĂ©rophone1. Si c’est une matiĂšre non susceptible de tension bois, mĂ©tal, coquillage..., on parle d’idiophone – qui signifie Ă©tymologiquement rĂ©sonnant par lui-mĂȘme ». La classification Hornbostel et Sachs suit le systĂšme linnĂ©en de l’arborescence chiffrĂ©e. Les idiophones sont les premiers dans la classification et portent le numĂ©ro 1, les aĂ©rophones portant le numĂ©ro 4. Chaque critĂšre qui permet de diffĂ©rencier les sous-types est ensuite donnĂ© par un 1, 11 ou 12, puis 111 ou 112, ou etc. Pour les sifflets on arrive Ă  six chiffres ex. qui sont les sifflets Ă  eau. La premiĂšre famille, celle des idiophones donc, rassemble tous les instruments composĂ©s de matiĂšres rigides vĂ©gĂ©tales, animales ou minĂ©rales bois, bambou, corne, mĂ©tal, pierre, plastique, verre... par opposition aux matiĂšres dites souples ou Ă©lastiques que reprĂ©sentent une corde, une peau, de l’air. Les idiophones se subdivisent selon leur mode d’ébranlement. On relĂšve cinq mouvements fondamentaux. On va parler ainsi d’idiophones par frappement par exemple xylophone qui se dĂ©clinent, selon les cas, en entrechoc par exemple castagnettes et en pilonnement par exemple bambous pilonnĂ©s jouĂ©s en OcĂ©anie, d’idiophones par secouement pour le hochet ou la cloche occidentale, tandis que la guimbarde fonctionne par pincement et la crĂ©celle par raclement. La derniĂšre catĂ©gorie est celle des idiophones par frottement. Le glass harmonica pour lequel Mozart compose en mai 1791 son Adagio et Rondo KV 617 illustre ce type. La famille des membranophones regroupe les instruments munis d’une ou deux membranes mises en vibration le plus souvent par frappement Ă  la main ou par tout autre percuteur – ce qui correspond Ă  la majoritĂ© de ce que l’on appelle les tambours » –, ou par frottement, que l’on peut qualifier de friction, d’oĂč l’expression tambour Ă  friction ». La famille des cordophones correspond aux instruments pourvus de cordes mises en vibration par quelque moyen que ce soit pincement, frappement, frottement, voire par le fait de souffler. La façon dont les Ă©lĂ©ments structurants sont agencĂ©s dĂ©termine ensuite les cinq types l’arc musical le reprĂ©sentant le plus simple du type car il n’y a ni manche ni caisse, mais une simple corde tendue sur une tige recourbĂ©e, la harpe dont le manche est arquĂ©, le luth dont le manche, droit, se situe dans le prolongement de la caisse, la viĂšle un luth Ă  cordes frottĂ©es, la lyre dont le manche est parallĂšle Ă  la caisse qu’il ne touche pas directement et la cithare qui n’a pas de manche. La famille des aĂ©rophones enfin comprend tout instrument fonctionnant avec de l’air, non pas tant que l’on y souffle, comme c’est le cas la plupart du temps, mais bien parce que la matiĂšre vibrante est l’air. C’est par la façon dont cette matiĂšre sonore est mise en vibration que l’on dĂ©termine les types grĂące Ă  l’envoi d’un jet d’air sur un biseau flĂ»te, par le fonctionnement d’une anche double hautbois ou simple clarinette, d’une anche libre par exemple l’harmonium, ou par les lĂšvres qui fonctionnent comme deux anches placĂ©es Ă  l’embouchure trompes. Ces cinq types relĂšvent des aĂ©rophones Ă  air contenu » car c’est l’air qui se trouve dans le corps de l’instrument qui est mis en vibration par le systĂšme excitateur qui dĂ©termine le type. Quand c’est l’instrument qui tournoie dans l’air, comme c’est le cas du rhombe, on parle d’aĂ©rophone Ă  air ambiant. Typologie des sifflets europĂ©ens En s’appuyant sur le tableau ci-dessous, voyons, dans cette famille numĂ©ro 4, au sein des aĂ©rophones Ă  air contenu » 42 et non ambiant » 41, comment se rĂ©partissent les instruments Ă  biseau 421, c’est-Ă -dire le type flĂ»te ». Le jet d’air peut ĂȘtre amenĂ© par le joueur soit en soufflant directement sur le biseau qui se confond avec l’embouchure ill. 4, soit au moyen d’un conduit amĂ©nagĂ© sur la flĂ»te. Cela dĂ©termine la premiĂšre diffĂ©rence sans conduit ou avec conduit. Ill. 4 Jeu nĂąy arabo-musulman.© Yassine Ayari / photographie Nairooz Ill. 5 SchĂ©ma du principe de la flĂ»te souffle envoyĂ© vers l'arĂȘte du biseau sur une flĂ»te sans conduit telle que le nĂąy arabo-musulman.© Marie-Barbara Le Gonidec Dans le premier cas qui est celui de la flĂ»te de Pan ou du nĂąy arabo-musulman ill. 5, ou encore de la flĂ»te traversiĂšre, on observe que la flĂ»te possĂšde une embouchure terminale flĂ»te de Pan, nĂąy ou latĂ©rale flĂ»te traversiĂšre2. Ill. 6 SchĂ©ma du principe de la flĂ»te souffle envoyĂ© vers l'arĂȘte du biseau sur une flĂ»te Ă  conduit, globulaire.© Marie-Barbara Le Gonidec Ill. 7 SchĂ©ma du principe de la flĂ»te souffle envoyĂ© vers l'arĂȘte du biseau sur une flĂ»te Ă  conduit, externe la bague se glisse sur un nƓud naturel du tube de bambou. Exemple de la suling, IndonĂ©sie.© Marie-Barbara Le Gonidec Dans le cas de la flĂ»te Ă  bec, qui est aussi celui des sifflets de ce catalogue, il existe un conduit ill. 6. C’est le type Celui-ci est interne Il existe des cas, la flĂ»te suling d’IndonĂ©sie ill. 7 par exemple, oĂč il est externe Si on compare la flĂ»te Ă  bec Ă  ce sifflet qui possĂšde le mĂȘme dispositif d’embouchure ill. 8, on constate que la premiĂšre est tubulaire et le second globulaire ill. 9. Ce terme globulaire » existe surtout par opposition Ă  tubulaire », car le corps de l’instrument n’a pas forcĂ©ment la forme d’un globe stricto sensu. Il correspond Ă  un rĂ©sonateur de Helmholtz cf. Acoustique et sifflets ». Mais tous les sifflets ne sont pas globulaires. Beaucoup sont constituĂ©s d’un petit tube sifflant associĂ© Ă  une figurine qui peut prendre toute les formes possibles ill. 10. L’article sur l’acoustique montre que les apparences sont trompeuses et, souvent, seule la radiographie permet de savoir dans quelle catĂ©gorie il faut ranger tel ou tel sifflet. Ill. 8 Vue du systĂšme lame d’air-biseau » du sifflet de l'illustration 9 photographiĂ© ici dans la position qui convient pour ĂȘtre mis en bouche et insufflĂ©.© Marie-Barbara Le Gonidec Ill. 9 Sifflet globulaire. BolesƂawiec, Pologne, 1re moitiĂ© du xxe particuliĂšre.© Marie-Barbara Le Gonidec Ill. 10 Sifflet illustrant le type MuCEM MuCEM / Christophe Fouin Ces prĂ©ambules Ă©tant donnĂ©s, nous pouvons voir Ă  prĂ©sent comment se classent les six types de sifflets que l’on trouve dans la collection du MuCEM. Ils figurent en italique gras dans le tableau ci-aprĂšs. 4 AĂ©rophones 41 Ă  air ambiant rhombe 42 Ă  air contenu dans le corps de l'instrument flĂ»te, hautbois,accordĂ©on... 421 Ă  biseauflĂ»tes sans conduit d'insufflation Ă  embouchure terminale un seul tuyau nĂąy arabo-musulman plusieurs tuyaux flĂ»te de Pan Ă  embouchure latĂ©rale flĂ»te traversiĂšre avec conduit d'insufflation externe suling indonĂ©sien interne flĂ»te uniquec'est-Ă -dire Ă  un seul tuyau tuyau donc rĂ©sonateurtubulaire ouvert sans trou de jeu avec trou de jeula flĂ»te Ă  bec appartient Ă  cette catĂ©gorie au tuyau partiellement fermĂ© duduk bulgare au tuyau totalement fermĂ© sans trou de jeu Ă  extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure fixe Ă  extrĂ©mitĂ© infĂ©rieuremobilepar l'eau ou par un piston flĂ»te Ă  pistonle piston, qui fait toute la longueur du tuyau, permet d'obtenir un son glissando dont l'effet "comique" fait de l'instrument un objet que l'on trouve frĂ©quemment entre les mains des clowns rĂ©cipientrĂ©sonateur dit globulaire sans trou de jeu avec trou de jeul'ocarina relĂšve Ă©galement de cette catĂ©gorie Marie-Barbara Le Gonidec 1 De nos jours une cinquiĂšme catĂ©gorie tient compte de l’électricitĂ© et on parle d'instruments Ă©lectrophones. 2 On observe aussi qu’il y a plusieurs tuyaux flĂ»te de Pan, chacun produisant une note, ou un seul tuyau mais avec des trous de jeu pour produire les notes nĂąy et traversiĂšre. Ces critĂšres gĂ©nĂšrent des sous-types. © RĂ©union des musĂ©es nationaux – Grand Palais, 2014

comment souffler dans une flute de pan