Lesouffle et le son. Toutes les formes de flĂ»tes, si dissemblables d'aspect soient-elles, dĂ©coulent du mĂȘme principe acoustique ; la projection d'une lame d'air contre une arĂȘte, biseau ou labium. Dans le cas de la flĂ»te Ă bec, l'air est canalisĂ© par un conduit et vient buter sur le biseau, l'instrumentiste tenant le bec entre les lĂšvres.
_____Voici l'habitation (manoir) des Mangemorts. Ils peuvent poster dÚs à présent. _____
Commentsouffler dans une flĂ»te Ă bec? Soufflez dans le bec de votre flute pour vous faire une idĂ©e de la sonoritĂ©. SOUFFLEZ DOUCEMENT. Comme si vous souffliez pour faire des bulles de savon. Pour un dĂ©butant, la premiĂšre technique importante Ă apprendre est celle du souffle, il faut souffler doucement et le flux dâair doit ĂȘtre
PrĂ©cĂ©dent60 616263 64 Suivant Chambre avec Vue : Ensemble Romantique de Bretagne. Musique Fouesnant 29170 Le 07/07/2021 Harmonie du soir Dans le cadre de la programmation Chambre avec Vue (un concert de musique classique tous les mercredis au sein de la chapelle Saint-GuĂ©nolĂ© Ă Beg-Meil) LâEnsemble Romantique de Bretagne rĂ©unit douze instrumentistes
EnRoumanie, cependant, il est jouĂ© parmi les lÄutari professionnels (violonistes); leur flĂ»te de pan, le nai, a gĂ©nĂ©ralement environ 20 tuyaux accordĂ© diatoniquement (c'est-Ă -dire sur une Ă©chelle de sept notes), les demi-tons Ă©tant créés en inclinant les tuyaux vers les lĂšvres. La flĂ»te de Pan a Ă©galement une longue tradition en Asie de l'Est et en Asie du Sud-Est.
Ilsont mis au point une technique pour cela qui utilise la position de la flĂ»te et de la bouche. La flĂ»te est penchĂ©e. Pour jouer une note plus grave que la note moyenne du tube, il faut relever le bas de la flĂ»te vers lâavant et le haut, en essayant de souffler plus vers le bas. Plus le geste sera ample, plus la note produite sera grave.
cbh4. Si vous partez faire un barbecue en forĂȘt, vous aurez sĂ»rement tout ce quâil vous faut pour fabriquer une flĂ»te en bois de sureau. Avec notre instruction et un peu de patience, vous pourrez faire un peu de musique dans la nature aprĂšs avoir dĂ©gustĂ© vos saucisses grillĂ©es. Ici aussi, il ne faut pas oublier que câest en forgeant quâon devient forgeron. Il se peut que votre premiĂšre flĂ»te sonne un peu faux, mais elle sera bien sonore. Par Do it + Garden Ăge 14 ans DurĂ©e Instruction pour fabriquer une flĂ»te en sureau MatĂ©riel nĂ©cessaire Le matĂ©riel de base se rĂ©sume Ă un couteau de poche et Ă une branche de sureau. Le sureau pousse dans les clairiĂšres ou Ă la lisiĂšre des forĂȘts. De mai Ă fin juin, ses fleurs blanches dĂ©gagent un dĂ©licieux parfum de miel. Ensuite, lâarbuste porte des baies foncĂ©es, qui, consommĂ©es crues, occasionnent des maux de ventre, mais produisent de savoureuses confitures une fois cuites. Aujourdâhui, ce ne sont ni les fleurs ni les fruits du sureau qui nous intĂ©ressent, mais ses branches*. Lâarbuste prĂ©sente une moelle souple et onctueuse qui sâĂ©limine facilement en Ă©vidant les branches. Dâautant plus sâil faut les tailler pour confectionner une flĂ»te! Voici comment procĂ©der Ătape 1 la tige parfaite Il vous faut une branche dont lâĂ©paisseur correspond au minimum Ă un doigt, la plus droite possible et sans tiges latĂ©rales. Couper Ă lâaide du couteau de poche un morceau dâenviron 20 cm de long et Ă©vider la moelle. LâopĂ©ration sera facilitĂ©e avec une tige Ă©troite. Dans le meilleur des cas, la moelle est Ă©vidĂ©e dâun seul coup; il faudra alors la conserver car elle vous sera utile Ă lâĂ©tape 3. Conseil choisissez une branche Ă croissance verticale. Elle possĂšde les parois les plus fines et donc un grand canal mĂ©dullaire, optimal pour une flĂ»te. Ătape 2 la bonne entaille Effectuer la premiĂšre entaille Ă une largeur de doigt de lâextrĂ©mitĂ©, perpendiculairement Ă la branche. Ă partir de cette entaille, descendre dâenviron 2 cm et entailler de biais en direction de la premiĂšre entaille. En rĂ©pĂ©tant ces deux Ă©tapes, entaillez progressivement la branche jusquâĂ ce quâil y ait une percĂ©e dans la partie creuse intĂ©rieure. Continuer jusquâĂ ce que le trou fasse env. 5 mm. Attention, pas dâexcĂšs de zĂšle ici attendez avant dâentailler les trous suivants et testez le son de la flĂ»te aprĂšs lâĂ©tape 3. Ătape 3 le bloc Il manque Ă prĂ©sent lâĂ©lĂ©ment principal de la flĂ»te le bloc. Il permet Ă lâair de circuler correctement vers lâentaille prĂ©cĂ©dente et de commencer Ă vibrer. VoilĂ comment le son est produit. Pour façonner le bloc, vous pouvez soit utiliser la moelle prĂ©cĂ©demment Ă©vidĂ©e dans lâĂ©tape 1, soit une branche qui sâinsĂšre de maniĂšre optimale dans lâouverture dâenv. 2 cm situĂ©e entre le bec et la premiĂšre entaille. Aplanir le bloc sur un cĂŽtĂ© en longueur avant de lâinsĂ©rer dans la flĂ»te de façon Ă ce que lâair circule correctement. Conseil entaillez un bloc plus long que la normale et laissez son extrĂ©mitĂ© dĂ©passer de la flĂ»te. Vous pourrez ainsi lâajuster avec les dents pendant votre premier essai jusquâĂ ce que le son se fasse entendre. Ătape 4 lâart de la flĂ»te Essayez maintenant de voir si la flĂ»te produit un son lorsque vous soufflez fort dedans. Si tel nâest pas le cas, essayez Ă nouveau en bouchant lâextrĂ©mitĂ© de la flĂ»te avec un doigt. Si vous entendez un son, il est conseillĂ© de reboucher la flĂ»te avec un morceau de bois. Si cela vous surprend, voyez ce qui se passe si vous entaillez de nouveaux trous dans votre flĂ»te. Sachez que plus les trous sont ouverts, plus la flĂ»te sera aigĂŒe. Que la musique soit avec vous! *Tox Info Suisse sur le bois de sureau Il ne peut ĂȘtre totalement exclu que des symptĂŽmes de gastroentĂ©rite surviennent, en cas de contact de la salive avec les substances toxiques Ă©ventuellement prĂ©sentes dans le bois et de leur ingestion consĂ©cutive. Ces symptĂŽmes peuvent varier entre les lĂ©gers maux de ventre et nausĂ©es et la diarrhĂ©e ou les vomissements.» Do it + Garden Salut, nous sommes lâĂ©quipe de Do it + Garden Migros. Parmi nous, il y a des professionnels pour les secteurs du jardin, du bricolage, du matĂ©riel de loisirs crĂ©atifs et bien dâautres choses. Nous tâaidons activement pour chacun de tes projets en te donnant des conseils, des astuces et des instructions.» Tous les articles
La fluÌte oblique orientale ou Nay est apparemment un des premiers instruments de l'humaniteÌ. Son nom vient du mot persan Ney qui signifie roseau. Son essor a eÌteÌ particulieÌrement favoriseÌ par la civilisation arabo-islamique au sein de laquelle le Nay est devenu un instrument aÌ la fois populaire, classique et sacreÌ, consideÌreÌ comme le confident de la solitude, le symbole de l'aÌme et l'expression des aspirations humaines et du souffle vital vers un IdeÌal. PerpeÌtueÌ longtemps par les Soufis et les Derviches, le Nay a reÌcemment conquis sa place dans l'ensemble instrumental Nay arabe est constitueÌ d'un simple roseau eÌvideÌ ouvert aux deux extreÌmiteÌs, sans bec ni embouchure. qui preÌsente des caracteÌristiques constantes indeÌpendantes de sa dimension et de son timbre. Le roseau choisi doit eÌtre constitueÌ de neuf segments seÌpareÌs par huit nĆuds. On perce un trou posteÌrieur aÌ miâlongueur dans le cinquieÌme segment, et six trous anteÌrieurs, soit deux groupes similaires de trois trous eÌquidistants reÌpartis dans les sixieÌme, septieÌme et huitieÌme bon soliste arabe posseÌde dans son carquois une dizaine de Nay dont chacun s'adapte aÌ un registre donneÌ. Il place l'extreÌmiteÌ supeÌrieure du Nay contre sa leÌvre infeÌrieure et maintient le roseau inclineÌ, tout en inclinant la teÌte dans une direction diffeÌrente. Le souffle du joueur vient se briser obliquement sur le bord du roseau et engendre ainsi la vibration sonore. La position des doigts sur les trous permet d'obtenir aÌ partir du son grave fondamental un certain nombre de notes, mais laugmentation de la puissance du souffle permet en outre d'obtenir la quinte et les deux octaves des notes graves, ce qui eÌtend le registre aÌ trois octaves moins une note. Les microâintervalles sont reÌaliseÌs par inclinaison calculeÌe et par obturation partielle des trous. La pratique du Nay treÌs complexe, neÌcessite une bonne deÌcennie d' timbre blesseÌ et voileÌ du Nay semble eÌvocateur d'un certain eÌsoteÌrisme oriental et doit eÌtre respecteÌ lors de l'enregistrement. Le Nay est l'expression ideÌale d'un psychisme, d'un Ruh', tour aÌ tour suave, sensuel, serein, alleÌgre ou nostalgique et angoisseÌ. Ses inflexions, riches en harmoniques, peuvent eÌtre eÌmouvantes ou meÌme traumatisantes. ll importe donc de sauvegarder sa pureteÌ originelle et sa rituelle flĂ»te tient une place importante dans les traditions turque, arabe, eÌgyptienne et creux, leÌgeÌrement conique dont la plus grande base est l'embouchure. Le son est obtenu par le souffle vibrant sur le bord du roseau, l'instrumentiste jouant en souffle circulaire longueur est comprise entre 42 et 78 centimeÌtres, le diameÌtre entre 15 et 22 "nay arabe" a une embouchure terminale en biseau externe, la paroi externe est chanfreineÌe pour obtenir une partie plus fine sur laquelle le souffle du joueur se "ney turc" preÌsente un embout tronconique reproduit sur un biseau externe. L'embout "bash pareÌ" est en ambre ou en deux instruments utilisent la technique labiale l'embouchure est placeÌe sur les leÌvres entrouvertes du musicien, l'instrument est tenu inclineÌ leÌgeÌrement "ney persan" utilise une embouchure ouÌ le biseau est interne. Le bord aminci est placeÌ entre deux dents canine incisive, ou deux incisives. La langue se pose derrieÌre les dents, c'est la technique dentale ; afin d'eÌviter l'usure de l'instrument, une bague meÌtallique amovible entoure l'embout. L'instrument est tenu corps des diffeÌrents neys diffeÌre par le nombre de tubes et de noeuds, la modulation eÌtant obtenue par des trous de jeu, 6 anteÌrieurs et un parle de "gasba" dans le Maghreb, "arhanim" chez les BerbeÌres, "souffaÌra" en Egypte, "shabbaÌba" au GreÌce continentale, "la floyera" a un embout coupeÌ droit, aminci vers l'exteÌrieur ; le "souravli" des iÌles grecques a une extreÌmiteÌ coupeÌe en oblique sur laquelle on adapte un bouchon de bois tendre ; sur ce bouchon est prise une petite section laissant un mince conduit ouvert appeleÌ "lumieÌre". Le "souravli" est emboucheÌ, le souffle passe par la lumieÌre, frappe sur le biseau et met le tuyau en vibration. Ceci ressemble un peu aÌ ce qui se passe dans l'embout d'un galoubet retrouve le meÌme principe dans la "fluÌte de Pan" formeÌe de plusieurs morceaux de roseau de longueurs diffeÌrentes attacheÌs internet
De lâintĂ©rĂȘt de gĂ©rer son souffle La flĂ»te de pan est un instrument qui consomme beaucoup dâair. Une mauvaise gestion du souffle peut conduire Ă plusieurs dĂ©sagrĂ©ments bien connus des flĂ»tistes LâĂ©touffement Les poumons sont vides alors quâon est en plein milieu dâune phrase musicale et quâil reste des notes Ă jouer. Câest un problĂšme classique rencontrĂ© avec tous les instruments Ă vent. Le shoot » au CO2 Attention, lĂ je ne suis pas spĂ©cialiste. Pour lâavoir personnellement vĂ©cu trĂšs souvent et en avoir parlĂ© avec dâautres, je suis sĂ»r de la description du phĂ©nomĂšne, mais pas de son explication scientifique. Si quelquâun sây connaĂźt, merci de me fournir une explication validĂ©e. Câest un phĂ©nomĂšne vraiment caractĂ©ristique de la flĂ»te de pan jouĂ©e par des dĂ©butants qui ne savent pas gĂ©rer leur souffle. Pour arriver Ă finir ses phrases musicales sans sâĂ©touffer voir point prĂ©cĂ©dent, on respire souvent, mais trĂšs rapidement et donc pas trĂšs profondĂ©ment. Une petite quantitĂ© dâair frais entre dans les poumons Ă chaque fois mais est aussitĂŽt utilisĂ© pour souffler, avant que lâoxygĂšne quâil contient ait Ă©tĂ© captĂ© par lâorganisme. Il y a donc toute une masse dâair qui reste dans les poumons, et qui est rapidement viciĂ©, pauvre en oxygĂšne et trĂšs riche en CO2. Il sâensuit une sensation trĂšs nette dâĂ©briĂ©tĂ© la tĂȘte tourne, lâĂ©quilibre est moins bon, on sent des picotements dans les extrĂ©mitĂ©s. Si on persiste, dâautres symptĂŽmes apparaissent le champ visuel se rĂ©trĂ©cit, la vue se brouille et un Ă©cran noir se ferme devant les yeux, comme lors dâune chute de tension. Jâai vu des gens tout bonnement tomber par terre aprĂšs quelques minutes de flĂ»te de pan inconsidĂ©rĂ©ment jouĂ©e. Quelques conseils Pour ce que jâen ai vĂ©cu, ces phĂ©nomĂšnes peuvent ĂȘtre impressionnants mais ne sont pas graves, aprĂšs quelques minutes de repos tout revient Ă la normale. Il se pourrait mĂȘme que certains pratiquent la flĂ»te de pan pour atteindre des Ă©tats particuliers sans lâaide de substances illicites, qui sait ? Ceci dit, si notre objectif premier est de jouer correctement un morceau de musique ave une flĂ»te de pan, il va falloir anticiper les problĂšmes. Voici les principaux conseils Consommer moins dâair Les joueurs de flĂ»te dĂ©butants consomment souvent beaucoup plus dâair quâil nâest nĂ©cessaire, et ce pour plusieurs raisons La fente labiale est trop lĂąche. Lâouverture de la bouche est trop large, le flux dâair qui sort est trop important. Cela sâentend dâailleurs souvent au son qui est produit il est composĂ© de peu de note et de beaucoup de bruit de vent, signe que la quantitĂ© dâair qui sort est plus importante que nĂ©cessaire. Solution resserrer encore plus les lĂšvres, les tirer plus vers lâarriĂšre, pour fermer la fente labiale au maximum faire lâexercice dĂ©crit ci-dessous Les notes jouĂ©es sont trop longues. Lorsque la position de la bouche nâest pas parfaite, le son tarde Ă venir. Le musicien compense en soufflant plus fort et plus longtemps, du coup chaque note chevauche la suivante, tout le souffle est gaspillĂ© et on nâa plus le temps de respirer. Solution donner une attaque nette Ă chaque note en donnant un petit coup de langue, comme si on prononçait la lettre T » permet de faire plus vite dĂ©marrer » le son. On recherche toujours le plein son. Lorsquâon est en phase de recherche de notes, ou de mise en place de la structure dâun moreau, il est inutile de sortir le plein son. On peut se contenter de sortir le son blanc, en jouant tout doucement. Se mĂ©nager des moments de respiration Il y a toujours, dans un morceau ou dans un exercice, des moments auxquels on dispose de plus de temps pour respirer. RepĂ©rez-les, et apprenez Ă y respirer systĂ©matiquement, assez a fond mais en prenant le temps. Un exercice de gestion de la pression interne de lâair Prenez une grande inspiration. Pincez fortement les lĂšvres de maniĂšre Ă empĂȘcher lâair de sortir Augmentez la pression de vos poumons en poussant » avec votre diaphragme Pincez les lĂšvres un peu moins fort, jusquâĂ ce que la pression interne de vos poumons suffise Ă les Ă©carter et Ă faire sorti un mince filet dâair. Si vous contrĂŽlez bien la force avec laquelle vous appuyez votre diaphragme et celle avec laquelle vous pincez les lĂšvres, ce filet dâair peut perdurer un grand nombre de secondes, voire plus dâune minute, sans vider vos poumons. Ce petit filet dâair peut suffire Ă produire une note aiguĂ« de flĂ»te de pan. Recommencez lâexercice en ne pinçant plus les lĂšvres que trĂšs peu. Lâair sâĂ©chappe Ă flot. En 4 ou 5 secondes on est a sec ! Pour gĂ©rer votre souffle,vous constatez donc que vous allez passer votre temps Ă Ă©quilibrer la pression de votre diaphragme, et celle de vos lĂšvres !
Attention, Ă ne pas confondre ! Pour les sujets ou articles dits homonymes, voir Pan homonymie. Pan est un dieu de la fĂ©conditĂ© et de la nature sauvage. Il protĂšge les troupeaux et les bergers. Pan vient du grec ancien Î ÎŹÎœ / PĂĄn, tout ». Selon certains mythes, Pan serait le fils soit de Zeus et de Callisto ou bien celui d'Hybris soit d'Apollon et de PĂ©nĂ©lope soit d'HermĂšs et de PĂ©nĂ©lope soit d'Ulysse et de PĂ©nĂ©lope Pan est un coureur de jupon. Il tombe amoureux de toutes les belles jeunes filles qu'il rencontre. Un jour, Pan a rencontrĂ© une nymphe qui se nommait Syrinx. Elle n'a pas voulu de lui car elle ne l'aimait pas parce qu'il Ă©tait extrĂȘmement laid. Syrinx a voulu fuir et elle s'est transformĂ©e en roseau. Pan a fabriquĂ© une flĂ»te avec ce roseau qu'on a appelĂ©e flĂ»te de Pan. Un jour,il a dĂ©fiĂ© Apollon a un concours de musique. Midas fut un des juges avec 10 autres personnes, un total de 11 personnes. 10 personnes choisirent Apollon mais Midas choisi Pan. Furieux, Apollon fit pousser des oreilles d'Ăąne Ă Midas. Les Romains l'associaient au dieu Faunus. Bibliographie[modifier modifier le wikicode] CAZENOVE, LARBIER, La mythologie racontĂ©e par les petits mythos, Bamboo, 2014, les petits mythos La mythologie pour les nuls, First, 2007, Pour les nuls. RenĂ© MARTIN, Dictionnaire culturel de la mythologie grĂ©co-romaine, Nathan, 1998
La raison dâĂȘtre du sifflet est de produire des sons, comme un instrument de musique, mĂȘme sâil nâest pas toujours considĂ©rĂ© comme tel, culturellement parlant. Cet article propose dâaborder le sifflet au plan de lâorganologie, science des instruments et de leur classification, afin de voir comment il se situe dans la famille des instruments Ă vent et quels sont les diffĂ©rents types de classification en usage dans les musĂ©es et parmi les ethnomusicologues a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e en 1914 Ă Berlin par Erich von Hornbostel 1877-1935 et Curt Sachs 1881-1959. Pour eux, tout instrument fonctionnant au moyen du souffle envoyĂ© depuis lâembouchure E vers une partie biseautĂ©e est une flĂ»te ill. 1, 2 et 3. Le souffle doit atteindre lâarĂȘte A du biseau. Tel est le principe de fonctionnement des sifflets prĂ©sentĂ©s dans ce catalogue. Or le sifflet nâest pas une flĂ»te Ă proprement parler, lâarticle Le sifflet, usages et symboles » donne par ailleurs des indications sur ce plan. Il sâagit pourtant dâun seul et mĂȘme type sifflets et flĂ»tes partagent ce que lâon appelle le systĂšme excitateur le jet dâair sur le biseau, mĂȘme si le rĂ©sonateur, câest-Ă -dire le corps de lâinstrument, est trĂšs diffĂ©rent â câest la raison pour laquelle, sur le plan visuel, personne ne confondrait une flĂ»te et un sifflet. La classification organologique de Hornbostel et Sachs vient dĂ©velopper et finaliser celle Ă©tablie vers 1867 par Victor Mahillon, conservateur du MusĂ©e instrumental de Bruxelles. DĂšs la fin du xixe siĂšcle, lâafflux dâinstruments exotiques » de traditions savante ou populaire va obliger les conservateurs Ă revoir les catĂ©gories de la classification en usage dans le monde occidental vent, cordes, percussions, bois, cuivres, etc. il semble difficile de parler de guitare chinoise ou de violon indien face Ă des instruments qui, sâils tiennent dans leur principe de la guitare cordes pincĂ©es ou du violon cordes frottĂ©es par un archet, sont morphologiquement et musicalement trĂšs Ă©loignĂ©s de notre » guitare et de notre » violon. Si lâemploi des termes guitare » et violon » sont pratiques pour donner une idĂ©e de ce quâest un pipa ou un sarangui, lâobjectivitĂ© scientifique impose de ne pas utiliser des termes propres Ă notre culture pour parler de celle des autres. Disons en tout cas quâil faut neutraliser » ces termes car les organologues, ces spĂ©cialistes des instruments de musique, utilisent bien les termes luth », cithare », flĂ»te », hautbois », etc. cf. infra. Ă cette diffĂ©rence prĂšs que, quand un organologue ou un ethnomusicologue parle de hautbois, il ne pense pas Ă celui de lâorchestre mais au type, câest-Ă -dire Ă tout instrument fonctionnant avec une anche double. VoilĂ pourquoi, comme on va le voir, le sifflet est une flĂ»te car, dans la communautĂ© scientifique, parler de flĂ»te ne renvoie pas Ă lâune dâelles en particulier flĂ»te Ă bec, galoubet, fifre, etc. mais Ă tout instrument Ă vent fonctionnant sur ce principe jet dâair sur biseau », quels que soient la provenance, la forme du rĂ©sonateur tubulaire, globulaire, la matiĂšre roseau, terre cuite, le nombre de tuyaux flĂ»te de Pan, quâil y ait ou non des trous de jeu, quâil sâagisse dâun instrument de musique au sens mĂ©lodico-rythmique du terme ou dâun instrument sonore Ă fonction signalĂ©tique sifflet du gendarme, rituelle ou ludique. Les sifflets en terre cuite de la collection du MuCEM se rangent ainsi, comme la flĂ»te Ă bec, dans la sĂ©rie numĂ©ro de la classification Hornbostel et Sachs que nous allons voir avant dâen revenir aux sifflets. La classification Hornbostel et Sachs Elle divise les instruments en quatre familles selon lâĂ©lĂ©ment qui, mis en vibration, produit le son, lui donnant ainsi sa voix » phonĂ© en grec une ou des cordes cordophone, une ou deux membranes membranophone ou de lâair aĂ©rophone1. Si câest une matiĂšre non susceptible de tension bois, mĂ©tal, coquillage..., on parle dâidiophone â qui signifie Ă©tymologiquement rĂ©sonnant par lui-mĂȘme ». La classification Hornbostel et Sachs suit le systĂšme linnĂ©en de lâarborescence chiffrĂ©e. Les idiophones sont les premiers dans la classification et portent le numĂ©ro 1, les aĂ©rophones portant le numĂ©ro 4. Chaque critĂšre qui permet de diffĂ©rencier les sous-types est ensuite donnĂ© par un 1, 11 ou 12, puis 111 ou 112, ou etc. Pour les sifflets on arrive Ă six chiffres ex. qui sont les sifflets Ă eau. La premiĂšre famille, celle des idiophones donc, rassemble tous les instruments composĂ©s de matiĂšres rigides vĂ©gĂ©tales, animales ou minĂ©rales bois, bambou, corne, mĂ©tal, pierre, plastique, verre... par opposition aux matiĂšres dites souples ou Ă©lastiques que reprĂ©sentent une corde, une peau, de lâair. Les idiophones se subdivisent selon leur mode dâĂ©branlement. On relĂšve cinq mouvements fondamentaux. On va parler ainsi dâidiophones par frappement par exemple xylophone qui se dĂ©clinent, selon les cas, en entrechoc par exemple castagnettes et en pilonnement par exemple bambous pilonnĂ©s jouĂ©s en OcĂ©anie, dâidiophones par secouement pour le hochet ou la cloche occidentale, tandis que la guimbarde fonctionne par pincement et la crĂ©celle par raclement. La derniĂšre catĂ©gorie est celle des idiophones par frottement. Le glass harmonica pour lequel Mozart compose en mai 1791 son Adagio et Rondo KV 617 illustre ce type. La famille des membranophones regroupe les instruments munis dâune ou deux membranes mises en vibration le plus souvent par frappement Ă la main ou par tout autre percuteur â ce qui correspond Ă la majoritĂ© de ce que lâon appelle les tambours » â, ou par frottement, que lâon peut qualifier de friction, dâoĂč lâexpression tambour Ă friction ». La famille des cordophones correspond aux instruments pourvus de cordes mises en vibration par quelque moyen que ce soit pincement, frappement, frottement, voire par le fait de souffler. La façon dont les Ă©lĂ©ments structurants sont agencĂ©s dĂ©termine ensuite les cinq types lâarc musical le reprĂ©sentant le plus simple du type car il nây a ni manche ni caisse, mais une simple corde tendue sur une tige recourbĂ©e, la harpe dont le manche est arquĂ©, le luth dont le manche, droit, se situe dans le prolongement de la caisse, la viĂšle un luth Ă cordes frottĂ©es, la lyre dont le manche est parallĂšle Ă la caisse quâil ne touche pas directement et la cithare qui nâa pas de manche. La famille des aĂ©rophones enfin comprend tout instrument fonctionnant avec de lâair, non pas tant que lâon y souffle, comme câest le cas la plupart du temps, mais bien parce que la matiĂšre vibrante est lâair. Câest par la façon dont cette matiĂšre sonore est mise en vibration que lâon dĂ©termine les types grĂące Ă lâenvoi dâun jet dâair sur un biseau flĂ»te, par le fonctionnement dâune anche double hautbois ou simple clarinette, dâune anche libre par exemple lâharmonium, ou par les lĂšvres qui fonctionnent comme deux anches placĂ©es Ă lâembouchure trompes. Ces cinq types relĂšvent des aĂ©rophones Ă air contenu » car câest lâair qui se trouve dans le corps de lâinstrument qui est mis en vibration par le systĂšme excitateur qui dĂ©termine le type. Quand câest lâinstrument qui tournoie dans lâair, comme câest le cas du rhombe, on parle dâaĂ©rophone Ă air ambiant. Typologie des sifflets europĂ©ens En sâappuyant sur le tableau ci-dessous, voyons, dans cette famille numĂ©ro 4, au sein des aĂ©rophones Ă air contenu » 42 et non ambiant » 41, comment se rĂ©partissent les instruments Ă biseau 421, câest-Ă -dire le type flĂ»te ». Le jet dâair peut ĂȘtre amenĂ© par le joueur soit en soufflant directement sur le biseau qui se confond avec lâembouchure ill. 4, soit au moyen dâun conduit amĂ©nagĂ© sur la flĂ»te. Cela dĂ©termine la premiĂšre diffĂ©rence sans conduit ou avec conduit. Ill. 4 Jeu nĂąy arabo-musulman.© Yassine Ayari / photographie Nairooz Ill. 5 SchĂ©ma du principe de la flĂ»te souffle envoyĂ© vers l'arĂȘte du biseau sur une flĂ»te sans conduit telle que le nĂąy arabo-musulman.© Marie-Barbara Le Gonidec Dans le premier cas qui est celui de la flĂ»te de Pan ou du nĂąy arabo-musulman ill. 5, ou encore de la flĂ»te traversiĂšre, on observe que la flĂ»te possĂšde une embouchure terminale flĂ»te de Pan, nĂąy ou latĂ©rale flĂ»te traversiĂšre2. Ill. 6 SchĂ©ma du principe de la flĂ»te souffle envoyĂ© vers l'arĂȘte du biseau sur une flĂ»te Ă conduit, globulaire.© Marie-Barbara Le Gonidec Ill. 7 SchĂ©ma du principe de la flĂ»te souffle envoyĂ© vers l'arĂȘte du biseau sur une flĂ»te Ă conduit, externe la bague se glisse sur un nĆud naturel du tube de bambou. Exemple de la suling, IndonĂ©sie.© Marie-Barbara Le Gonidec Dans le cas de la flĂ»te Ă bec, qui est aussi celui des sifflets de ce catalogue, il existe un conduit ill. 6. Câest le type Celui-ci est interne Il existe des cas, la flĂ»te suling dâIndonĂ©sie ill. 7 par exemple, oĂč il est externe Si on compare la flĂ»te Ă bec Ă ce sifflet qui possĂšde le mĂȘme dispositif dâembouchure ill. 8, on constate que la premiĂšre est tubulaire et le second globulaire ill. 9. Ce terme globulaire » existe surtout par opposition Ă tubulaire », car le corps de lâinstrument nâa pas forcĂ©ment la forme dâun globe stricto sensu. Il correspond Ă un rĂ©sonateur de Helmholtz cf. Acoustique et sifflets ». Mais tous les sifflets ne sont pas globulaires. Beaucoup sont constituĂ©s dâun petit tube sifflant associĂ© Ă une figurine qui peut prendre toute les formes possibles ill. 10. Lâarticle sur lâacoustique montre que les apparences sont trompeuses et, souvent, seule la radiographie permet de savoir dans quelle catĂ©gorie il faut ranger tel ou tel sifflet. Ill. 8 Vue du systĂšme lame dâair-biseau » du sifflet de l'illustration 9 photographiĂ© ici dans la position qui convient pour ĂȘtre mis en bouche et insufflĂ©.© Marie-Barbara Le Gonidec Ill. 9 Sifflet globulaire. BolesĆawiec, Pologne, 1re moitiĂ© du xxe particuliĂšre.© Marie-Barbara Le Gonidec Ill. 10 Sifflet illustrant le type MuCEM MuCEM / Christophe Fouin Ces prĂ©ambules Ă©tant donnĂ©s, nous pouvons voir Ă prĂ©sent comment se classent les six types de sifflets que lâon trouve dans la collection du MuCEM. Ils figurent en italique gras dans le tableau ci-aprĂšs. 4 AĂ©rophones 41 Ă air ambiant rhombe 42 Ă air contenu dans le corps de l'instrument flĂ»te, hautbois,accordĂ©on... 421 Ă biseauflĂ»tes sans conduit d'insufflation Ă embouchure terminale un seul tuyau nĂąy arabo-musulman plusieurs tuyaux flĂ»te de Pan Ă embouchure latĂ©rale flĂ»te traversiĂšre avec conduit d'insufflation externe suling indonĂ©sien interne flĂ»te uniquec'est-Ă -dire Ă un seul tuyau tuyau donc rĂ©sonateurtubulaire ouvert sans trou de jeu avec trou de jeula flĂ»te Ă bec appartient Ă cette catĂ©gorie au tuyau partiellement fermĂ© duduk bulgare au tuyau totalement fermĂ© sans trou de jeu Ă extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure fixe Ă extrĂ©mitĂ© infĂ©rieuremobilepar l'eau ou par un piston flĂ»te Ă pistonle piston, qui fait toute la longueur du tuyau, permet d'obtenir un son glissando dont l'effet "comique" fait de l'instrument un objet que l'on trouve frĂ©quemment entre les mains des clowns rĂ©cipientrĂ©sonateur dit globulaire sans trou de jeu avec trou de jeul'ocarina relĂšve Ă©galement de cette catĂ©gorie Marie-Barbara Le Gonidec 1 De nos jours une cinquiĂšme catĂ©gorie tient compte de lâĂ©lectricitĂ© et on parle d'instruments Ă©lectrophones. 2 On observe aussi quâil y a plusieurs tuyaux flĂ»te de Pan, chacun produisant une note, ou un seul tuyau mais avec des trous de jeu pour produire les notes nĂąy et traversiĂšre. Ces critĂšres gĂ©nĂšrent des sous-types. © RĂ©union des musĂ©es nationaux â Grand Palais, 2014
comment souffler dans une flute de pan