UnpĂšre de petite ville doit trouver le courage et la conviction de partager avec le monde lâexpĂ©rience extraordinaire de son fils, qui a changĂ© sa vie. Et si le ciel existait film complet chretien gratuit. Post Views: 122 984. 1.1K.
ETSI LA MORT NâEXISTAIT PAS 2. par menhir | Jan 8, 2021 | Spirituel | 0 commentaires. Poster le commentaire Annuler la rĂ©ponse. Votre adresse e-mail ne sera pas publiĂ©e. Les champs obligatoires sont indiquĂ©s avec * Commentaire. Nom * E-mail * Site web. Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain
Etsi la mort nâexistait pas ? (2018) â Back to main. k. kanemonsteur. 44. s. superboy97. 3. Fuzzy Dunlop. 2. View Weekly Leaderboard. 49 Changes. Clear User Key Language November 6, 2020 s superboy97. character_names: u {"person_id":1083106,"character
Ily a au fond de nous un instinct puissant qui nous dit que notre vie ne finit pas avec la mort. Cette soif de vie a trouvé sa réponse réelle et
citation1. Au fond, si la mort n' existait pas, la vie perdrait son caractÚre comique. La Danse de Gengis Cohn (1967) de. Romain Gary. Références de Romain Gary - Biographie de Romain Gary. Plus sur cette citation >> Citation de Romain Gary (n° 133576)
Jai coupé tout contacts et téléphone mais elle a réussi à ravoir mon adresse et m'envoie de temps en temps des lettres que je n'ouvre pas. Je fais la morte et ne lui répond pas. si j'ai un conseil, fuyez et coupez définitivement les ponts avec ces personnes avant qu'elle ne vous démolissent complÚtement. bon courage.
C1vEz1b. NousNeSommesPasSeuls Forum de discussions sur les thĂšmes de l'ufologie, le paranormal, les sciences, ... FAQ Search Memberlist Usergroups Register Profile Log in to check your private messages Log in ET SI LA MORT N'EXISTAIT PAS - Le film NousNeSommesPasSeuls Forum Index -> RĂALITĂ DE L'ASTRAL -> SpiritualitĂ© Previous topic Next topic Author Message glevesque ModĂ©rateurOfflineJoined 07 Apr 2005Posts 4,509Sexe Localisation LongueuilPoints 69Moyenne de points Posted 30/09/2018 011131 ET SI LA MORT N'EXISTAIT PAS - Le film c'est bien, mais comprendre c'est panoramiques martiensĂvolution de la Conscience SpirituelleINDEX DES VIDĂOS Back to top PublicitĂ© Posted 30/09/2018 011131 PublicitĂ©Supprimer les publicitĂ©s ? Back to top Display posts from previous NousNeSommesPasSeuls Forum Index -> RĂALITĂ DE L'ASTRAL -> SpiritualitĂ© All times are GMT + 1 Hour Page 1 of 1 Jump to Index Create a forum Free support forum Free forums directory Report a violation Cookies Charte Conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation Template Boogie by Soso Powered by phpBB © 2001, 2022 phpBB Group
OĂ EN EST LA SCIENCE SUR LA VIE APRĂS LA MORT ? Pour dĂ©couvrir la 2Ăšme partie Abonnez-vous Ă la chaĂźne pour dĂ©couvrir nos prochaines vidĂ©os dâexperts RĂ©alisation ValĂ©rie Seguin et Dominic Bachy PrĂ©sentation AurĂ©lie Godefroy Narration François-Eric Gendron Ce film prĂ©sente les Ă©tudes scientifiques et les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes observĂ©s autour de la mort EMI, dĂ©corporations, contacts avec les dĂ©funts, visions des mourants, ⊠et rĂ©unit pour la premiĂšre fois un grand nombre de scientifiques rĂ©putĂ©s sur ce sujet Le Pr. Steven Laureys, plusieurs mĂ©decins et neurologues Mario Beauregard, Thierry Janssen, Raymond Moody, François Lallier, Pim Van Lommel, Jean-Jacques Charbonier, Constance Yver-Elleaume, Olivier Chambon, etc. Des biologistes et des physiciens Sylvie Dethiollaz, Philippe Guillemant et Trinh Xuan Thuan. Mais aussi des personnalitĂ©s notamment lâĂ©crivain Didier van Cauwelaert. Quelles sont leurs conclusions? POUR SUIVRE NOS ACTUALITES Pour comprendre Ă quel moment sâeffectue le PRELEVEMENT DâORGANES Si vous souhaitez soutenir les recherches dâISSNOE sur la dĂ©localisation de la conscience Note L. SM Je vous garanti par mon expĂ©rience personnelle que la mort nâexiste pas. Nous sommes la conscience et non pas un corps. Le corps est un vĂ©hicule le temps dâune expĂ©rience. Namaste L.
Pourquoi le pĂ©chĂ© et la mort ? Supposez que quelquâun sâapproche de vous pour vous dire âVous, les chrĂ©tiens, vous dites que nous avons besoin de JĂ©sus-Christ et que nous devons confesser nos pĂ©chĂ©s. Mais, quâest-ce que le pĂ©chĂ©? Au fait, pourquoi avons-nous besoin de Christ ? De toute façon, Dieu ne peut pas ĂȘtre ce quâIl dit ĂȘtre. SâIl est un Dieu dâamour, comme vous le dites, pourquoi permet-Il la mort et toute la souffrance dans le monde ?â LâEvangile, le pĂ©chĂ© et la mort Quel est le message de lâEvangile? Lorsque Dieu crĂ©a lâhomme, Il le fit parfait. Il a créé les deux premiers ĂȘtres humains, Adam et Eve, et les a placĂ©s dans le jardin dâEden oĂč ils jouissaient dâune belle relation privilĂ©giĂ©e avec Dieu. LorsquâIl les a créés, Il les a placĂ©s devant un choix. Il voulait leur amour, non par une rĂ©ponse programmĂ©e mais par un acte raisonnĂ©. Le premier couple a choisi de se rebeller contre Dieu. Cette rĂ©bellion est appelĂ©e le pĂ©chĂ©. Tout pĂ©chĂ© se place sous la banniĂšre de la rĂ©bellion contre Dieu et Sa volontĂ©. Cette rĂ©bellion en Eden a eu plusieurs consĂ©quences. Dâabord, lâhomme sâest Ă©loignĂ© de Dieu. Cette sĂ©paration est appelĂ©e la mort spirituelle. Lâeffet de cette mort spirituelle Ă©tait de vivre pour toujours dans son corps de pĂ©chĂ©, sĂ©parĂ© Ă©ternellement d'avec Dieu. Imaginez vivre avec Hitler et Staline pour toujours! Imaginez vivre dans un Ă©tat de pĂ©chĂ© incorrigible pour lâĂ©ternitĂ©. Mais il y a eu un autre effet. Romains 5 12 nous dit â . . . par un seul homme le pĂ©chĂ© est entrĂ© dans le monde, et par le pĂ©chĂ© la mort . . . â. Il ne sâagit pas seulement de la mort spirituelle, comme certains thĂ©ologiens aiment Ă le dire, mais aussi de la mort physique. Pour confirmer ceci, il suffit de lire I Corinthiens 15 20, oĂč Paul parle de la mort physique du premier Adam et de la mort physique de Christ, le dernier Adam. Lisez GenĂšse 3, oĂč Dieu a renvoyĂ© Adam et Eve du jardin, les empĂȘchant de manger de lâArbre de la Vie, pour quâils ne vivent pas Ă©ternellement. La mort physique, aussi bien que la mort spirituelle, sont le rĂ©sultat de leur pĂ©chĂ©. Pourquoi Dieu a-t-Il envoyĂ© la mort ? ConsidĂ©rons attentivement trois aspects de la mort. Dieu, en tant que Juge juste, ne peut regarder le pĂ©chĂ©. A cause de Sa nature mĂȘme et de lâavertissement quâIl a donnĂ© Ă Adam, Dieu devait juger le pĂ©chĂ©. Il avait averti Adam que, par rapport Ă lâarbre de la connaissance du bien et du mal, â . . . le jour oĂč tu en mangeras tu mourrasâ. La malĂ©diction de la mort, qui fut placĂ©e sur le monde, Ă©tait et demeure un jugement juste et appropriĂ© de la part de Dieu qui est le Juge. Un des aspects de la rĂ©bellion de lâhomme a Ă©tĂ© la sĂ©paration dâavec Dieu. Ceux qui perdent un ĂȘtre cher par la mort connaissent la tristesse de la sĂ©paration. La tristesse, suite au dĂ©cĂšs dâun bien-aimĂ©, devrait nous rappeler les terribles consĂ©quences du pĂ©chĂ© qui a sĂ©parĂ© Adam de la relation parfaite quâil avait avec Dieu. Cette sĂ©paration a englobĂ© toute lâhumanitĂ© car Adam a pĂ©chĂ© en tant que reprĂ©sentant de tous. Un autre aspect de cette question, qui Ă©chappe Ă tant de gens, est que Dieu envoya la mort parce quâIl nous aimait. Dieu est amour et, aussi Ă©trange que cela puisse paraĂźtre, nous devrions Le louer pour la malĂ©diction quâIl a placĂ©e sur nous. Ce nâĂ©tait pas la volontĂ© de Dieu que lâhumanitĂ© sâĂ©loignĂąt de Lui pour lâĂ©ternitĂ©. Imaginez vivre dans un Ă©tat de pĂ©chĂ© pour lâĂ©ternitĂ©, sĂ©parĂ© de Dieu. Mais Il nous a trop aimĂ©s pour cela et Il a fait une chose merveilleuse. En plaçant sur nous la malĂ©diction de la mort physique, Il a pourvu Ă un moyen de racheter lâhomme pour Lui-mĂȘme. En la personne de JĂ©sus Christ, Il a souffert cette malĂ©diction sur la croix pour nous. âIl souffrĂźt la mort pour tousâ HĂ©breux 29. En devenant Lui-mĂȘme le sacrifice parfait pour notre pĂ©chĂ© de rĂ©bellion, Il a vaincu la mort. Il a pris la pĂ©nalitĂ© que nous mĂ©ritions de la part dâun juste Juge et lâa portĂ©e en Son propre corps sur la croix. Tous ceux qui croient en JĂ©sus-Christ comme Seigneur et Sauveur sont reçus par Dieu pour vivre lâĂ©ternitĂ© avec Lui. Nâest-ce pas un merveilleux message ? Câest le message du christianisme. Lâhomme a perdu sa position privilĂ©giĂ©e Ă cause du pĂ©chĂ©, avec le rĂ©sultat que Dieu a placĂ© sur lui la malĂ©diction de la mort afin quâil puisse ĂȘtre rachetĂ© pour Dieu. Quel acte merveilleux fut accompli par Dieu! Chaque fois que nous prenons le repas du Seigneur, nous nous souvenons de la mort de Christ et de lâhorreur du pĂ©chĂ©. Chaque jour du Seigneur Dimanche nous nous rĂ©jouissons de la rĂ©surrection de Christ et de Sa victoire sur le pĂ©chĂ© et la mort. Mais la thĂ©orie de lâĂ©volution dĂ©truit la base mĂȘme de ce message dâamour. Le processus Ă©volutionniste est supposĂ© ĂȘtre celui de la lutte et de la mort, de la cruautĂ©, de la brutalitĂ© sans pitiĂ©. Câest lâhorrible lutte pour la survie, lâĂ©limination des faibles et des handicapĂ©s. VoilĂ ce qui sous-tend lâĂ©volution la mort, lâeffusion du sang et la lutte pour amener lâhomme Ă lâexistence. Câest la mort depuis des millions dâannĂ©es. Câest une progression lente vers une apogĂ©e lâexistence de lâhomme. Mais que dit la Bible en Romains 5 12? Lâacte de lâhomme lâa amenĂ© au pĂ©chĂ©, ce qui a provoquĂ© la mort. La Bible nous dit que sans effusion de sang, il nây a point de pardon pour le pĂ©chĂ© HĂ©breux 9 22. Dieu a instituĂ© la mort et lâeffusion du sang pour que lâhomme puisse ĂȘtre rachetĂ©. Si la mort et lâeffusion du sang avaient existĂ© avant le pĂ©chĂ© dâAdam, la base de lâexpiation eĂ»t Ă©tĂ© dĂ©truite. Les Ă©volutionnistes diraient que la lutte et la mort ont rendu possible lâexistence de lâhomme. La Bible dit que les actes de rĂ©bellion de lâhomme ont amenĂ© sa mort. Ces affirmations ne peuvent pas toutes deux ĂȘtre vraies. Lâune contredit lâautre; elles sont diamĂ©tralement opposĂ©es. Câest pourquoi ceux qui font le compromis dâadhĂ©rer simultanĂ©ment aux deux positions les Ă©volutionnistes thĂ©istes sont en train de dĂ©truire la base de lâEvangile. Si la vie sâest formĂ©e en une progression vers le haut, comment lâhomme est-il tombĂ© vers le haut ? Quâest-ce que le pĂ©chĂ© ? Le pĂ©chĂ© serait alors une caractĂ©ristique animale hĂ©ritĂ©e et non ce qui a rĂ©sultĂ© de la chute de lâhomme par dĂ©sobĂ©issance. Tous les chrĂ©tiens qui acceptent la croyance en lâĂ©volution, y ajoutant Dieu, dĂ©truisent le fondement mĂȘme du message Ă©vangĂ©lique quâils professent. Dans une Ă©glise, un monsieur sâest approchĂ© de moi pour insister sur le fait quâun chrĂ©tien pouvait croire Ă lâĂ©volution. Puisque jâavais passĂ© un temps considĂ©rable, au cours de la rĂ©union, Ă montrer quâil nây avait pas de mort avant la Chute, je lui ai demandĂ© sâil croyait Ă lâexistence de la mort avant quâAdam ne pĂšche. Sur un ton fĂąchĂ©, il mâa rĂ©pliquĂ© â Battez-vous votre femme ?â Sa question mâa vraiment surpris et je ne comprenais pas la relation quâil voulait Ă©tablir alors, je lui ai demandĂ© ce quâil voulait dire. Il mâa reposĂ© la question âBattez-vous votre femme ?â, puis il est parti. La vie dâun confĂ©rencier itinĂ©rant est remplie dâexpĂ©riences intĂ©ressantes! Cependant, jâai pensĂ© longtemps Ă la question de cet homme. AprĂšs une conversation avec un psychologue, jâai compris quâil y a un genre de questions auxquelles, que vous rĂ©pondiez oui ou non, vous ĂȘtes piĂ©gĂ©s. En fait, ce monsieur voulait poser la question âVous ĂȘtes-vous arrĂȘtĂ© de battre votre femme ?â Que vous rĂ©pondiez oui ou non, vous admettez que vous battiez votre femme. En rapport avec le pĂ©chĂ© dâAdam et la chute, si cet homme avait dit, âOui, il y a eu la mort avant la chute dâAdamâ, il eĂ»t Ă©tĂ© en contradiction avec la Bible. Sâil avait dit, âNon, la mort nâexistait pas avant la chute dâAdamâ, il reniait lâĂ©volution. Dâun cĂŽtĂ© ou de lâautre, il avait compris que lâon ne peut mettre ensemble lâĂ©volution et la Bible. Quelle que soit sa rĂ©ponse, il Ă©tait piĂ©gĂ©, et il le savait. Soyons clairs. Je ne dis pas que, si vous croyez Ă lâĂ©volution, vous nâĂȘtes pas un chrĂ©tien. Il y a beaucoup de chrĂ©tiens qui, pour des raisons diverses ignorance, orgueil, ou une interprĂ©tation libĂ©rale des Ecritures, croient Ă lâĂ©volution. Ceux qui y croient, cependant, ne sont pas en harmonie avec les Ecritures, et dĂ©truisent le fondement mĂȘme de lâEvangile. Par consĂ©quent, je les supplierais de reconsidĂ©rer sĂ©rieusement les Ă©vidences allant Ă lâencontre de leur position. MĂȘme les athĂ©es voient lâinconstance dâun chrĂ©tien qui professe foi en lâĂ©volution, comme le montre la citation dâun article Ă©crit par G. Richard Bozarth, intitulĂ© âLa signification de lâĂ©volutionâ du magazine LâathĂ©e amĂ©ricain The American Atheist, du numĂ©ro de Septembre 1978 page 19 âLe christianisme est â et doit ĂȘtre â totalement engagĂ© envers la crĂ©ation spĂ©ciale telle quâelle est dĂ©crite dans la GenĂšse et le christianisme doit lutter de toutes ses forces et par tous les moyens, bons et mauvais, contre la thĂ©orie de lâĂ©volution. Il apparaĂźt clairement, maintenant, que toute la justification de la vie et de la mort de JĂ©sus est bĂątie sur lâexistence dâAdam et dâEve et le fruit dĂ©fendu quâils ont mangĂ©. Sans pĂ©chĂ© originel, qui a besoin dâĂȘtre rachetĂ©? Sans la chute dâAdam dans une vie de pĂ©chĂ© constant aboutissant Ă la mort, quel but y a-t-il dans le christianisme? Aucun. â LâathĂ©e Jacques Monod connu pour ses contributions Ă la biologie molĂ©culaire et Ă la philosophie a dit, dans une interview intitulĂ©e Le secret de la vieâ, diffusĂ©e par la Australian Broadcasting Commission le 10 juin 1978 âLa sĂ©lection naturelle est la maniĂšre la plus aveugle et cruelle de faire Ă©voluer de nouvelles espĂšces ou des organismes plus complexes et raffinĂ©s . . . .dâautant plus cruelle que câest un processus dâĂ©limination, de destruction. La lutte pour la vie et lâĂ©limination du plus faible est un processus horrible, contre lequel notre Ă©thique moderne se rĂ©volte. Une sociĂ©tĂ© idĂ©ale est une sociĂ©tĂ© non-sĂ©lective, câest celle oĂč les faibles sont protĂ©gĂ©s, ce qui est exactement le contraire de la soi-disant loi naturelle. Je suis surpris de constater que des chrĂ©tiens dĂ©fendent lâidĂ©e de la sĂ©lection naturelle comme processus plus ou moins mis en place par Dieu pour crĂ©er lâhomme.â Le pĂ©chĂ© originel, dont la mort est le rĂ©sultat, est la base de lâEvangile. Voici pourquoi JĂ©sus-Christ est venu et câest la raison dâĂȘtre de lâEvangile. Si le premier Adam nâest quâune figure allĂ©gorique, pourquoi en serait-il autrement du dernier Adam, JĂ©sus-Christ I Corinthiens 1545-47 ? Si lâhomme nâĂ©tait pas tombĂ© dans le pĂ©chĂ©, il nâaurait aucun besoin de Sauveur. LâĂ©volution dĂ©truit les fondations mĂȘme du christianisme parce quâelle affirme âLa mort a toujours fait partie de la vie.â Si vous viviez dans un gratte-ciel et que les ouvriers avec des marteaux pneumatiques Ă©taient en train dâen miner les fondements, diriez-vous âQuelle importance ?â VoilĂ pourtant ce que font beaucoup de chrĂ©tiens. Ils sont bombardĂ©s par lâĂ©volution de tous cĂŽtĂ©s les mĂ©dias, lâĂ©cole publique, la tĂ©lĂ©vision et les journaux et pourtant, ils ne rĂ©agissent que rarement. Les fondations du gratte-ciel du christianisme sont minĂ©es par les marteaux piqueurs de lâĂ©volution. Mais, Ă lâintĂ©rieur de ce gratte-ciel, que font la plupart des chrĂ©tiens? Soit, ils sont assis sans rien faire, soit ils fournissent dâautres marteaux piqueurs en disant, âAllez-y. DĂ©truisez nos fondations ! â Pire encore, les Ă©volutionnistes thĂ©istes ceux qui croient Ă la fois en lâĂ©volution et en Dieu minent activement la base de lâEvangile. Comme le dit le psalmiste dans le Psaume 113 âQuand les fondements sont renversĂ©s, le juste que fera-t-il?â Si la base de lâEvangile est dĂ©truite, la structure bĂątie sur ce fondement lâĂ©glise chrĂ©tienne sâeffondrera de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Si les chrĂ©tiens dĂ©sirent conserver la structure du christianisme, ils devront en protĂ©ger le fondement et sâopposer ainsi, activement, Ă lâĂ©volution. De nouveaux cieux et une nouvelle terre Le Paradis restaurĂ© LâĂ©volution contredit Ă©galement lâenseignement des nouveaux cieux et dâune nouvelle terre. Que nous dit la Bible Ă ce sujet? En Actes 321, nous lisons quâil y aura un rĂ©tablissement ou une restitution. Ceci signifie que les choses seront restaurĂ©es au moins Ă ce quâelles Ă©taient Ă lâorigine. Nous apprendrons ce Ă quoi ressemblera cette crĂ©ation restaurĂ©e âIl ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte.â EsaĂŻe 119. Les ĂȘtres seront vĂ©gĂ©tariens et il nây aura aucune violence. âLe loup habitera avec lâagneau, et la panthĂšre se couchera avec le chevreau. Le veau, le lionceau et le bĂ©tail quâon engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et lâourse auront un mĂȘme pĂąturage, leurs petits un mĂȘme gĂźte. Et le lion, comme le boeuf, mangera de la pailleâ EsaĂŻe 116-7. â Ces animaux seront tous vĂ©gĂ©tariens ! âIl nây aura plus dâanathĂšmeâ Apocalypse 223. Dans la GenĂšse, nous trouvons que les hommes et les animaux avaient reçu lâordre de ne manger que des plantes voir GenĂšse 129,30; ils Ă©taient vĂ©gĂ©tariens. Ce nâest quâaprĂšs le dĂ©luge que lâhomme a reçu la permission de manger de la viande GenĂšse 93. Il Ă©tait vĂ©gĂ©tarien lorsque Dieu lâa créé et il nây avait aucune violence avant le pĂ©chĂ© dâAdam. Certains remettent en question lâaffirmation que les premiĂšres crĂ©atures Ă©taient vĂ©gĂ©tariennes. Ils disent que les lions ont des dents aiguisĂ©es faites pour manger de la viande. Est-ce nĂ©cessairement vrai? Ou est-ce seulement ce quâon nous a enseignĂ© Ă lâĂ©cole? En rĂ©alitĂ©, les canines aiguisĂ©es du lion sont bonnes pour dĂ©chirer. Les mĂȘmes dents qui servent Ă dĂ©chirer la chair dâanimaux peuvent aussi bien servir Ă dĂ©chirer des plantes. Selon la Parole de Dieu, les lions Ă©taient vĂ©gĂ©tariens avant la Chute et le seront, Ă nouveau, dans le paradis futur. Dâailleurs, des animaux carnivores peuvent trĂšs bien ĂȘtre vĂ©gĂ©tariens. Les chiens et les chats survivent trĂšs bien avec un rĂ©gime Ă©quilibrĂ© de lĂ©gumes. Aussi, la Bible nâexclut pas la possibilitĂ© dâune action directe de la part de Dieu au moment de la Chute, et lors de la restauration future, ayant un effet biologique direct sur les crĂ©atures en ce qui concerne leur rĂ©gime alimentaire. A lâheure actuelle, beaucoup dâanimaux ont des dents dites âcarnivoresâ comme le renard volant ou la chauve-souris Ă fruits mais ces animaux ne mangent que des plantes ou des fruits. Croire Ă lâĂ©volution, câest nier quâil y ait eu un paradis universel lors de la crĂ©ation dâAdam car lâĂ©volution implique nĂ©cessairement quâavant la venue dâAdam, il y avait la lutte, la cruautĂ© et la brutalitĂ©, des animaux qui sâentre-tuaient, et la mort. Le monde sera-t-il restaurĂ© Ă cet Ă©tat-lĂ ? Si vous croyez Ă lâĂ©volution, vous devez nier quâil y ait eu un paradis universel avant Adam parce que vous croyez quâil y avait la lutte et la mort pendant des millions dâannĂ©es avant Adam et quâil en sera de mĂȘme Ă la fin des temps parce que la Bible enseigne que le monde sera restaurĂ© Ă ce quâil Ă©tait au dĂ©but. Ainsi, lâĂ©volution frappe non seulement au coeur et au fondement mais aussi Ă lâespĂ©rance du christianisme. Nous devons tous ĂȘtre sur la brĂšche pour ce combat. Beaucoup dâentre nous ont Ă©tĂ© abusĂ©s au point de croire que lâĂ©volution ne concerne que la science et quâil faut ĂȘtre un savant pour lutter sur ce front. Mais lâĂ©volution est un systĂšme de croyances et il nây a nul besoin dâĂȘtre un scientifique pour la combattre. Les Ă©volutionnistes Ă©voquent le phonĂ©mĂšne des mutations les erreurs gĂ©nĂ©tiques et celui de la lutte et de la mort Ă lâheure actuelle pour essayer de prouver que lâĂ©volution est possible. Par consĂ©quent, les chrĂ©tiens qui croient en lâĂ©volution sont obligĂ©s de croire que ce processus continue de nos jours. Les Ă©volutionnistes extrapolent dans le passĂ© Ă partir de donnĂ©es actuelles, dĂ©duisant que tout a Ă©voluĂ©, par des mutations, pendant des millions dâannĂ©es. Logiquement, un Ă©volutionniste chrĂ©tien doit croire que lâĂ©volution continue jusquâĂ nos jours dans tous les domaines, y compris pour lâhomme. Cependant, Dieu a dit dans Sa Parole que lorsquâIl avait tout créé, Il termina Son oeuvre de crĂ©ation quâIl trouva bonne GenĂšse 131- 23. Ceci est Ă lâopposĂ© de ce que nous disent les Ă©volutionnistes. Les Ă©volutionnistes thĂ©istes ne peuvent pas prĂ©tendre que Dieu se soit servi de lâĂ©volution dans le passĂ© et quâIl ne sâen sert plus de nos jours. Dire que lâĂ©volution ne se fait pas aujourdâhui câest dĂ©truire la thĂ©orie Ă©volutionniste, puisque rien ne peut prouver que, si le processus a eu lieu dans le passĂ©, pourquoi, quand et comment nâa-t-il plus lieu aujourdâhui. Beaucoup de chrĂ©tiens, en apprenant quelle est la vraie nature de la science - que lâĂ©volution est une religion - abandonnent les croyances telles que lâĂ©volution thĂ©iste ou la crĂ©ation progressive. Cependant, il reste encore un grand nombre de pasteurs, de thĂ©ologiens et dâautres, qui, Ă cause de leur vue globale des Ecritures, nâaccepteront pas ce que nous disons. Ils ont un dĂ©saccord philosophique de base avec nous en ce qui concerne lâapproche de la Bible. Peut-ĂȘtre que le meilleur moyen de rĂ©sumer cet argument est de vous donner lâillustration de lâune de mes rencontres avec un pasteur protestant. Certains membres du personnel de la Christian Science Foundation Ă Brisbane, Australie, avaient parcouru km jusquâĂ Victoria pour animer des rĂ©unions dans des lieux divers. Dans lâune de ces localitĂ©s, un des pasteurs sâest opposĂ© publiquement Ă nous. Un autre pasteur de la mĂȘme Ă©glise avait prĂ©parĂ© une annonce pour le journal paroissial annonçant nos confĂ©rences. Mais le pasteur opposant a obtenu lâoriginal avant la mise sous presse et a supprimĂ© lâannonce. Il a encouragĂ© les gens Ă boycotter notre sĂ©minaire et a dit beaucoup de choses dĂ©sobligeantes concernant notre organisation et notre enseignement. Il a mĂȘme dit aux gens que nous Ă©tions du diable et que lâon ne devait pas nous Ă©couter. Jâai pris rendez-vous avec ce pasteur afin dâen discuter avec lui. Il mâa expliquĂ© quâil croyait que la GenĂšse Ă©tait purement symbolique, quâil y avait un grand nombre dâerreurs dans la Bible et que lâon ne pouvait pas la prendre aussi littĂ©ralement que jâavais lâair de lâinterprĂ©ter. Je lui ai rĂ©pondu que la raison de ce dĂ©saccord, sur la question crĂ©ation/Ă©volution, Ă©tait due Ă notre approche personnelle trĂšs diffĂ©rente lâune de lâautre. Il a dit que câĂ©tait bien vrai, mais insistait que lâon ne pouvait prendre la GenĂšse au sens littĂ©ral mais seulement de maniĂšre symbolique. Je lui ai demandĂ© sâil croyait que Dieu avait créé les cieux et la terre. Il dit, âOui, câest bien le message enseignĂ© dans la GenĂšse.â DĂ©libĂ©rĂ©ment, jâai citĂ© GenĂšse 1 1 âCroyez-vous quâau commencement, Dieu crĂ©a les cieux et la terre? â Il rĂ©pondit, âOui, bien sĂ»r. Câest le message communiquĂ© par la GenĂšse.â Je lui ai expliquĂ© quâil venait de prendre GenĂšse 11 au sens littĂ©ral. Je lui ai demandĂ© sâil prenait ce verset au sens symbolique et, sinon, pourquoi le prenait-il littĂ©ralement. Puis, jâai demandĂ© si GenĂšse 12 Ă©tait Ă prendre littĂ©ralement ou symboliquement. Comment pouvait-il dire que tout le livre devait ĂȘtre interpretĂ© symboliquement, sâil prenait GenĂšse 1 1 littĂ©ralement. Il a dit que ce que disait la GenĂšse nâĂ©tait pas important â uniquement ce quâelle voulait dire. âComment pouvez-vous comprendre la signification indirecte dâun texte si vous ne savez pas ce quâil signifie littĂ©ralement?â Jâai demandĂ©, âSi vous ne pouvez pas prendre ce qui est dit pour arriver Ă la signification, alors lâanglais ou toute autre langue devient un non-sens.â" Je lui demandai alors de quelle maniĂšre il dĂ©cidait de ce qui Ă©tait vrai touchant les Ecritures. Il a rĂ©pondu, âPar un consensus dâopinion dans notre communion.â Alors jâai dit, âCeci est donc votre base pour dĂ©terminer ce qu'est la vĂ©ritĂ©. DâoĂč avez-vous cette base et comment savez-vous que câest la bonne base pour dĂ©cider ce quâest la vĂ©ritĂ©?â Il mâa regardĂ© et mâa dit, âPar un consensus dâopinion parmi les Ă©rudits.â De nouveau , je lui ai posĂ© la question âSi ce consensus dâopinion est votre base pour dĂ©terminer la vĂ©ritĂ© et pour dĂ©cider si votre communion est arrivĂ©e aux bonnes conclusions concernant la vĂ©ritĂ©, comment savez-vous que vous avez trouvĂ© la bonne base pour dĂ©terminer ce quâest la vĂ©ritĂ© ?â Il mâa dit alors quâil nâavait pas toute la journĂ©e pour parler de ce sujet et quâil valait mieux terminer la discussion. Ce quâil faisait, bien sĂ»r, Ă©tait de faire appel Ă la sagesse de lâhomme pour dĂ©cider de ce que signifiait lâEcriture, plutĂŽt que de laisser la Parole de Dieu lui dire ce quâĂ©tait la vĂ©ritĂ©. La vraie diffĂ©rence entre nos positions peut ĂȘtre rĂ©sumĂ©e comme suit OĂč placez - vous votre foi dans les paroles dâhommes qui sont des crĂ©atures faillibles qui ne savent pas tout et qui nâĂ©taient pas prĂ©sents lors de la CrĂ©ation ou dans les paroles du Dieu qui est parfait, qui sait tout et qui Ă©tait prĂ©sent Ă la CrĂ©ation? Les chrĂ©tiens, ou ceux qui se rĂ©clament de ce nom qui prennent cette vue libĂ©rale des Ecritures verront gĂ©nĂ©ralement les implications de cette fausse philosophie dans la gĂ©nĂ©ration suivante chez leurs enfants. Du fait quâils ne peuvent pas fournir un fondement solide pour leurs enfants, ils voient souvent toute la structure du christianisme sâeffondrer dans la gĂ©nĂ©ration suivante. Pour beaucoup de ces gens, la triste vĂ©ritĂ© est quâils perdront la plupart de leurs enfants, qui rejetteront le christianisme en bloc. Ce dilemme en rapport avec la thĂ©ologie libĂ©rale est trĂšs liĂ© Ă la controverse concernant la GenĂšse. Si quelquâun rejette la GenĂšse ou sâil affirme que le rĂ©cit est seulement un mythe ou du symbolisme, il devra logiquement renier le reste des Ecritures. Vous en voyez la preuve chez les gens qui essaient dâexpliquer, par des causes naturelles, les miracles tels que la traversĂ©e de la Mer Rouge, le buisson ardent ou un poisson qui avale un homme pour nâen nommer que quelques-uns. Mais ces gens ne sâarrĂȘtent pas lĂ . Ils essaient dâexpliquer les miracles de Christ dans le Nouveau Testament. Parfois, et câest de plus en plus frĂ©quent, ils nient mĂȘme la naissance du Christ dâune vierge, ainsi que la rĂ©surrection corporelle de JĂ©sus. Mais lorsque lâon accepte la GenĂšse comme Ă©tant un rĂ©cit historique vĂ©ridique servant de fondement Ă toutes les Ecritures, il est facile dâaccepter la vĂ©ritĂ© de tout le message de la Bible. Je prends la Bible littĂ©ralement Ă moins que la signification soit ouvertement symbolique. Et mĂȘme, lĂ oĂč le sens est symbolique, les mots et les phrases ont une base littĂ©rale. Beaucoup de gens se servent de la phrase biblique qui dit que JĂ©sus est la porte pour affirmer que lâon ne peut pas prendre la Bible littĂ©ralement. Cependant, une Ă©tude des coutumes de cette Ă©poque rĂ©vĂšle que le berger avait lâhabitude de sâasseoir dans lâouverture de lâenclos et il Ă©tait littĂ©ralement la porte. Donc, dans ce sens-lĂ , JĂ©sus est littĂ©ralement la porte, tout comme lâest le berger pour son troupeau. Trop de gens veulent tirer des conclusions hĂątives concernant lâaspect littĂ©ral des Ecritures, sans considĂ©rer soigneusement la dĂ©claration, le contexte et les coutumes. Nous pouvons interprĂ©ter un texte selon un sens symbolique ou selon ses mĂ©taphores lorsque ce sens-lĂ est clairement indiquĂ© ou que le texte le prĂ©cise en quelques mots. Bien entendu, beaucoup de thĂ©ologiens libĂ©raux accusent le ministĂšre crĂ©ationniste dâĂȘtre un facteur de division. Ils ont sĂ»rement raison de lâaffirmer car la vĂ©ritĂ© divise toujours. Comme lâa dit Christ, Il est venu pour diviser âCar je suis venu mettre la division entre lâhomme et son pĂšre, entre la fille et sa mĂšre, entre la belle-fille et sa belle-mĂšreâ Matthieu 1035. Ne connaissez-vous pas des familles oĂč les relations sont tendues, sinon brisĂ©es, parce quâun des membres vit pour Christ, tandis quâun autre vit dâune maniĂšre contraire ? Les compromis sont, hĂ©las, trop frĂ©quents avec le chrĂ©tien qui cĂšde sur ses convictions pour avoir la paix et lâharmonie. JĂ©sus a prĂ©dit une lutte et non la paix Ă tout prix. En Luc 12/51 JĂ©sus a dit, âPensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre? Non, vous dis-je, mais la division.â Voir aussi Jean 712, 43; 916; 1019. Dâun point de vue pratique, je trouve que les Ă©lĂšves ne veulent pas entendre que la Bible est remplie dâerreurs et quâils ne doivent pas y placer leur confiance. Au contraire, ils veulent entendre quâil y a des rĂ©ponses et quâils peuvent avoir des certitudes. Lors dâune rĂ©union, une mĂšre mâa dit que sa fille allait dans une classe dâĂ©cole publique Ă laquelle je mâĂ©tais adressĂ©. Sa fille lui a expliquĂ© que ce qui avait impressionnĂ© les Ă©lĂšves, plus que toute autre chose, est que jâavais parlĂ© avec beaucoup dâautoritĂ©. Ils Ă©taient impressionnĂ©s du fait que je ne remettais pas en question la Parole de Dieu mais que je lâacceptais totalement. Cela mâa rappelĂ© cette affirmation des Ecritures; âAprĂšs que JĂ©sus eut achevĂ© ces discours, la foule fut frappĂ©e de Sa doctrine; car Il enseignait comme ayant autoritĂ©, et non pas comme leurs scribesâMatthieu 728-29. JĂ©sus avait beaucoup dâautoritĂ© et de conviction lorsquâIl parlait. Il nâa pas annoncĂ© plusieurs chemins pour aller au ciel. Il nâest pas venu pour dĂ©clarer quâIl croyait ĂȘtre lâun des chemins pour accĂ©der Ă la vie Ă©ternelle. JĂ©sus a dit, âJe suis le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vieâ Jean 146. Je pense que JĂ©sus ne serait pas acceptĂ© dans bon nombre dâĂ©glises de nos jours sâIl venait prĂȘcher. Il serait un facteur de division! Il en Ă©tait de mĂȘme il y a deux mille ans. Sommes-nous, les chrĂ©tiens nĂ©s de nouveau, le corps de Christ sur la terre aujourdâhui, trop timorĂ©s pour proclamer la vĂ©ritĂ©, de peur de provoquer une division? Dans une Ă©glise, jâai parlĂ© Ă un groupe de jeunes sur lâimportance de la GenĂšse. JâĂ©tais Ă©tonnĂ© que le responsable du groupe se soit levĂ© Ă la fin du programme pour dire aux jeunes Ă quel point il Ă©tait déçu de ma vue âbasseâ des Ecritures. Il disait que jâessayais dâimposer une Bible parfaite Ă Dieu et combien ce point de vue Ă©tait limitĂ© et inadĂ©quat. De son cĂŽtĂ©, il Ă©tait prĂȘt Ă accepter que la Bible contienne des erreurs et des problĂšmes. Ceci reprĂ©sentait sa vue âhauteâ des Ecritures. AprĂšs cette conversation, jâai compris que les mots nâavaient aucune signification pour cet homme. Beaucoup de gens dans les Ă©glises surtout ceux de la jeune gĂ©nĂ©ration ont remarquĂ© le manque dâautoritĂ© dans lâenseignement. Câest un bien triste verdict pour nos Ă©glises. Comment nourrissent-elles leurs membres?
On ira tous au Paradis ! », chantait Michel Polnareff. Lâenfer ? câest ringard ! » Le Bon Dieu nâa pas pu inventer ça ! ».Philippe Laborie nous en parle⊠Cet Ă©tĂ©, Ă Notre-Dame du Laus, jâai eu une belle discussion avec des personnes ĂągĂ©es au sujet de lâenfer. Elle me prĂ©cise ne pas y croire. Et lĂ , tout de go, je lui dis Mais si ! Heureusement que lâenfer existe ! », un brin provocateur. Câest le signe que le Seigneur nous laisse libre de le choisir et de lâaimer ». Lâenfer, non voulu par Dieu, est le lieu habitĂ© par des Ăąmes qui ont refusĂ© la MisĂ©ricorde du PĂšre. Il nous a créés pour Lui Ă son image et ressemblance tout en nous laissant libre deLâaimer. Satan, le premier Ă tomber en enfer, ne cesse dâattirer Ă lui dâautres Ăąmes par haine absolue pour Dieu. Lâenfer doit-il nous faire peur ? Oui et non. Câest bien un lieu dâextrĂȘmes souffrances qui sont Ă©ternelles oĂč la rĂ©mission est impossible Dans lâHadĂšs, en proie Ă des tortures, il lĂšve les yeux et voit de loin Abraham, et Lazare en son sein. Alors il sâĂ©cria PĂšre Abraham, aie pitiĂ© de moi et envoie Lazare tremper dans lâeau le bout de son doigt pour me rafraĂźchir la langue, car je suis tourmentĂ© dans cette flamme. Mais Abraham dit Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement ses maux; maintenant ici il est consolĂ©, et toi, tu es tourmentĂ©. Ce nâest pas tout entre nous et vous un grand abĂźme a Ă©tĂ© fixĂ©, afin que ceux qui voudraient passer dâici chez vous ne le puissent, et quâon ne traverse pas non plus de lĂ -bas chez nous. » Evangile de Luc chap. 16, 23-26 Les petits enfants de Fatima ont fait Ă©galement lâexpĂ©rience de la vision de lâenfer. Ils en restĂšrent marquĂ©s Ă vie. Jâai eu lâoccasion de faire une retraite de discernement selon les exercices de Saint Ignace. En dĂ©but de retraite, il est demandĂ© de mĂ©diter sur la vision de lâenfer. Pendant une vingtaine de minutes, je demande cette grĂące, comme les petits pastoureaux, de faire lâexpĂ©rience de la vision de lâenfer. Rien. Puis, en un Ă©clair, je me suis vu regardant vers le bas attendant que la vision de lâenfer sâouvre. Et, dâun coup, je me retourne vers le Ciel et vois JĂ©sus et Marie qui me dise voilĂ ce quâest lâenfer ! » Et je la vis sâĂ©loigner pour finalement disparaĂźtre⊠Lâenfer nâest autre que la sĂ©paration de la crĂ©ature de son CrĂ©ateur. La vraie douleur est que lâĂąme ce sait toujours aimĂ©e infiniment de Dieu mĂȘme en enfer mais a choisi de sâen dĂ©tacher pour toujours. La vraie libertĂ© de lâHomme est de dĂ©couvrir en ce monde que nous sommes faits pour Dieu, pour laisser lâEsprit-Saint enflammer tout notre ĂȘtre, pour se laisser purifier par JĂ©sus et enfin se laisser aimer pour aimer le PĂšre. Alors, oui, heureusement que lâenfer est possible pour moi, car je peux ainsi choisir librement dâaimer le Bon-Dieu ! Notre citĂ© se trouve dans les cieux, nous verrons lâĂpouse de lâAgneau, resplendissante de la gloire de Dieu, CĂ©leste JĂ©rusalem. Dieu aura sa demeure avec nous, Il essuiera les larmes de nos yeux, Il nây aura plus de pleurs ni de peines. Car lâancien monde sâen est allĂ©. Et maintenant, voici le salut, Le rĂšgne et la puissance de Dieu, Soyez donc dans la joie vous les cieux, Il rĂšgnera sans fin dans les siĂšcles. Tu penses quoi de la vie aprĂšs la mort ? Et si on en parlait ensemble ? Chat' anonyme et gratuit
LIBRE EXPRESSION Cet article ambitionne en toute humilitĂ© dâapporter quelques Ă©lĂ©ments dâinformation supplĂ©mentaires au dĂ©bat, Ă propos de cette dĂ©licate question de la mort subite du nourrisson et poursuit un hypothĂ©tique dĂ©but dâexplication. RĂ©sumĂ© Nous prĂ©sentons une hypothĂšse explicative de la mort subite du nourrisson qui rĂ©sulterait dâun phĂ©nomĂšne de trop plein de vie » par sommation dâĂ©nergie neuronale engendrant un embrasement cĂ©rĂ©bral ou stress endogĂšne liĂ© au fonctionnement des neurones conjuguĂ© Ă une source de stress exogĂšne engendrĂ©e par la peur acquise du bĂ©bĂ© de se retrouver dans le noir, isolĂ© dans sa chambre. Nous Ă©tayons notre raisonnement en fonction des travaux de Rodolpho Llinas USA et dâune conception tirĂ©e dâun connexionisme radical de la mĂ©moire Francisco Varela et Guy Tiberghien, France. Llinas a dĂ©couvert, dans le systĂšme thalamique par exemple, des neurones qui, en lâabsence de toute stimulation extĂ©rieure, oscillent par eux-mĂȘmes. Les frĂ©quences sont trĂšs prĂ©cises 10 ou 40 Hertz. Or ces oscillateurs neuronaux sont capables dâentraĂźner leurs voisins et dĂ©velopperaient, selon notre thĂšse, un embrasement neuronal radical » dĂšs lors que la peur acquise du bĂ©bĂ© subissant les secousses de ses rythmes cĂ©rĂ©braux exacerbĂ©s lors du sommeil sismique » ne serait pas rĂ©gulĂ©. La mort surviendrait, mettant fin au stress de ces deux sources dĂ©sorganisantes le cerveau est embrasĂ©, la demande alimentaire des neurones accĂ©lĂšre le cĆur et les poumons, la peau dĂ©gage de la sueur du fait de lâexcĂšs de tempĂ©rature crĂąnienne et la mort peut survenir. Notons que la dĂ©finition du stress est proche de cette description toutes demandes faites Ă lâorganisme » selon Hans SelyĂ©. Et ces demandes seraient excessives par rapport Ă lâimmaturitĂ© physiologique et aux possibilitĂ©s organico-psychologiques du bĂ©bĂ© qui prĂ©senterait des difficultĂ©s pour y faire face. Selon notre hypothĂšse cette capacitĂ© dâentraĂźnement des cellules nerveuses ou des rĂ©seaux neuronaux solidaires serait impliquĂ©e dans lâembrasement » neuronal chaotique. Les notions de chaos, dâordre et de dĂ©sordre en biologie seraient sous-jacentes Ă nos considĂ©rations et hypothĂšses. Celles-ci pourraient inciter les chercheurs Ă orienter leurs investigations dans cette voie qui postule aucune anomalie a priori. Les cultures traditionnelles » africaine, indienne et asiatique qui prĂ©cĂšdent et accompagnent lâendormissement du bĂ©bĂ© bercements et promiscuitĂ© nocturne entre les parents et le bĂ©bĂ©, seraient sous-tendues par des attitudes rassurantes pour le bĂ©bĂ© et rĂ©gulantes du point de vue des rythmes cĂ©rĂ©braux et de leur ontogenĂšse, Ă©quivalente Ă une sorte dâaccordage homĂ©ostatique bio-culturel entre le bĂ©bĂ© et son environnement. Depuis les annĂ©es 2002, la mort subite inexpliquĂ©e du nourrisson serait liĂ©e Ă une insuffisance respiratoire du fait de la position du bĂ©bĂ© couchĂ© sur le ventre ; il se trouverait alors sous-ventilĂ©, la peau Ă©tant considĂ©rĂ©e comme un organe de ventilation. De plus, le poids du corps comprimant les poumons, la respiration entravĂ©e partiellement, la mort surviendrait du fait de cette insuffisance, dâoĂč la recommandation faite actuellement aux parents de ne pas le coucher ainsi. DâaprĂšs les observations recueillies, 50 Ă 75 % des morts subites du nourrisson seraient ainsi Ă©vitĂ©es 25. La cause de la mort attribuĂ©e Ă une hypoventilation est partiellement explicative car elle ne prend pas en compte les autres 50 Ă 25 % restants, de plus elle prĂ©sente un effet et non une cause 3. Ce sujet nous a mobilisĂ© en tant que psychothĂ©rapeute ayant eu Ă accompagner des parents qui ont perdu subitement un enfant. Voici une quinzaine dâannĂ©es nous avancions une tentative dâinvestigation publiĂ©e dans un ouvrage 26 datant de 1987 portant sur la santĂ© des enfants qui intĂ©grait la constatation de lâhypo-ventilation pulmonaire en lâarticulant Ă une approche de causes impliquant de multiples facteurs. Cette articulation fut prĂ©sentĂ©e comme une nouvelle hypothĂšse explicative en 1988, lors dâun colloque europĂ©en organisĂ© par la FĂ©dĂ©ration des associations NaĂźtre et vivre » association de Parents qui ont perdu un enfant par mort subite 37. Notre hypothĂšse sâaffranchissait de prĂ©jugĂ©s qui Ă©voquaient la recherche dâune pathologie a priori. Notre tentative dâexplication de la mort subite du nourrisson pouvait ĂȘtre envisagĂ©e suivant la double articulation dâune conjonction de deux origines endogĂšne et exogĂšne. Nous voulons prĂ©senter cette hypothĂšse aujourdâhui encore dâune part nous imaginons un phĂ©nomĂšne de trop plein de vie » par sommation dâĂ©nergie neuronale ou stress endogĂšne liĂ© au fonctionnement des neurones conjuguĂ© Ă une source de stress exogĂšne engendrĂ©e par la peur acquise du bĂ©bĂ© de se retrouver dans le noir, isolĂ© dans sa chambre. 1 Source endogĂšne Il faut tout dâabord dire que le cerveau est extrĂȘmement stimulĂ© intrinsĂšquement, indĂ©pendamment des influences extĂ©rieures. Ces stimulations se traduisent en tracĂ©s que nous visualisons grĂące Ă lâĂ©lectroencĂ©phalogramme EEG, mĂȘme lorsque le sujet dort. Ses paupiĂšres battent et lâon constate des saccades plus ou moins violentes dans les membres. Les Ă©nergies de la cellule nerveuse ou neurone de nature pulsative sont Ă la base de lâaction, elles ont des assises bio-physiologiques particuliĂšrement complexes intĂ©grĂ©es dans lâorganisation Ă©mergente du corps. Lâensemble des cellules dâun organisme nâest pas une collection arbitraire, il est organisĂ© par des communications molĂ©culaires, hormones, mĂ©diateurs immunitairesâŠselon une dynamique autopoĂŻĂ©tique câest-Ă -dire lâauto-production selon Francisco Varela. La vie est rĂ©vĂ©lĂ©e si et seulement si la cellule, au sens Ă©tymologique du terme, produit des briques pour construire la frontiĂšre qui lâenceint.» Jean-Pierre Changeux semble aussi se rallier Ă cette conception Câest peut-ĂȘtre une des propriĂ©tĂ©s les plus caractĂ©ristiques de la matiĂšre que de sâorganiser de façon spontanĂ©e en assemblages Ă la fois multiples et dĂ©finis, pour devenir, Ă©tape aprĂšs Ă©tape, une matiĂšre pensante » ». 6 p. 58. Cette notion, nous devrions la retrouver lorsque nous posons la question des fonctions des impulsions neuronales articulĂ©es aux biorythmes 12 et Ă lâhomĂ©ostasie 2. Avec les technologies de plus en plus sophistiquĂ©es et prĂ©cises dâexploration du cerveau, la prĂ©sence de lâĂ©lectricitĂ© cĂ©rĂ©brale est dĂ©sormais mieux connue. Ce qui lâest moins, câest lâordre et la rĂ©gularitĂ© dâintensitĂ© des diffĂ©rentes ondes Ă©lectriques sĂ©lectionnĂ©es par lâĂ©volution quâil a Ă©tĂ© convenu dâappeler Alpha, BĂȘta ou Gamma. Avec lâĂ©tude de plus en plus prĂ©cise de la biochimie de la cellule nerveuse, de la production Ă©nergĂ©tique et de la propagation des ondes Ă©lectriques, le mystĂšre de lâinflux nerveux se dĂ©voile progressivement. Cependant, des questions restent en suspens si les cellules nerveuses sont capables de produire spontanĂ©ment des impulsions Ă©lectriques, on peut sâinterroger alors sur leur devenir. La communication dans le rĂ©seau nerveux sâeffectue sous forme dâondes solitaires qui circulent le long des nerfs dâun point Ă lâautre du rĂ©seau. Concernant lâactivitĂ© spontanĂ©e intrinsĂšque » Ă la cellule nerveuse, le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux soulignait en 1983 5 Quâun neurone tienne seul un tel langage, voilĂ qui ne va pas sans sâentourer dâun certain mystĂšre. » Ces impulsions nerveuses animent le cerveau et le corps tout entier car les neurones sont reliĂ©s aux moto-neurones qui eux-mĂȘmes dĂ©bouchent sur des plaques motrices, lieux de stimulation des muscles. J-P Changeux, qui utilisait lâexpression esprits frappeurs» 5 pour Ă©voquer ce phĂ©nomĂšne des impulsions cĂ©rĂ©brales, rĂ©-envisage la question 20 ans plus tard 6, voir LâactivitĂ© spontanĂ©e du cerveau » pp. 40 Ă 43. Il paraĂźt plausible, dit-il, quâune telle activitĂ© spontanĂ©e joue un rĂŽle central dans plusieurs mĂ©canismes propres au dĂ©veloppement cĂ©rĂ©bral et, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, dans lâacquisition des connaissances ainsi que dans la mise Ă lâĂ©preuve de leur vĂ©ritĂ© », 6p. 43. Ces impulsions spontanĂ©es nous intriguent dâautant plus que parfois, sans savoir pourquoi, leur intensitĂ© est telle quâelle provoque des saccades violentes au niveau pĂ©riphĂ©rique des muscles en mouvements brusques, des palpitations cardiaques, une augmentation considĂ©rable de la respiration, des variations des cycles endocriniens⊠si bien que certains neurobiologistes comme JoĂ«lle Adrien et Danielle BenoĂźt Inserm, UnitĂ© 03 PitiĂ©-SalpĂ©triĂšre ont voulu qualifier les variations de ces oscillations cĂ©rĂ©brales dâĂ©nergies sismiques» observĂ©es chez des chatons et ratons nouveau-nĂ©s. JoĂ«lle Adrien, consultĂ©e en 1985 prĂ©alablement Ă nos travaux sur cette question et Ă leur prĂ©sentation Ă ce colloque de NaĂźtre et Vivre », avait suggĂ©rĂ© dâappeler en effet le sommeil agitĂ© du bĂ©bĂ© sommeil sismique du nouveau-nĂ© » 1. Cette chercheuse voulait de ce fait insister sur les dĂ©flagrations Ă©nergĂ©tiques violentes qui sâanimaient lors du sommeil du nouveau-nĂ© et du nourrisson alors que les rythmes circadiens de 24 heures du bĂ©bĂ© ne sont pas encore adaptĂ©s accordĂ©s aux variations pĂ©riodiques de lâenvironnement marquĂ©es par lâalternance du jour et de la nuit. Quand nous savons que le bĂ©bĂ© dort 90 % de son temps pour se rĂ©guler et sâadapter progressivement, ceci veut dire que pratiquement il est constamment sous lâinfluence de ce sĂ©isme durant ses premiers mois de vie, cĂ©rĂ©bralement et corporellement. Dâailleurs, on observe que certains bĂ©bĂ©s peuvent prĂ©senter un sommeil extrĂȘmement agitĂ© sans souffrir dâanomalie pour autant. La question de fond pour avancer sur le versant de lâinnĂ© des biorythmes serait de savoir si ces propriĂ©tĂ©s oscillantes sont intrinsĂšques au substrat neuronal ou rĂ©sultent du contact avec le monde extĂ©rieur. Dâautres questions intĂ©ressent les neurobiologistes quelles sont les zones du cerveau impliquĂ©es dans ces oscillations ? Quelles distinctions doit-on Ă©tablir entre oscillations et synchronisations ? Nous Ă©tayons maintenant notre raisonnement en fonction des travaux de Rodolpho Llinas USA 22. Ce neurobiologiste a dĂ©couvert, dans le systĂšme thalamique par exemple, des neurones qui, en lâabsence de toute stimulation extĂ©rieure, oscillent par eux-mĂȘmes. Les frĂ©quences sont trĂšs prĂ©cises 10 ou 40 Hertz. Or ces oscillateurs neuronaux sont capables dâentraĂźner leurs voisins. Selon notre hypothĂšse cette capacitĂ© dâentraĂźnement serait impliquĂ©e dans lâembrasement » neuronal chaotique dont il va ĂȘtre question plus loin. Les notions de chaos, dâordre et de dĂ©sordre en biologie sont certainement sous-jacentes Ă nos considĂ©rations et hypothĂšses. On peut se reporter sur ce point aux travaux de Jacques Demongeot 9, chercheur au Grenoble, qui propose dâenvisager la notion dâhomĂ©ostasie conciliable avec la notion de chaos. Selon ce chercheur, ces deux notions antinomiques dans les annĂ©es 1980 pourraient ĂȘtre incorporĂ©es de nos jours Ă une description de lâorganisme vivant en gĂ©nĂ©ral et du systĂšme nerveux en particulier. On peut aussi se rĂ©fĂ©rer aux travaux portant sur la notion de chaos dĂ©terministe 8-9-10-11-12-14-20-30-32. Une idĂ©e sâimpose actuellement associant ce dĂ©sordre » de lâactivitĂ© spontanĂ©e des neurones contribuant Ă une sorte de gĂ©nĂ©rateur de diversitĂ© » de type darwinien J-P. Changeux 1983 et Edelman 1987. Si ce dĂ©sordre nâexistait pas, le cerveau humain et celui des grands singes serait fonctionnellement comme bridĂ© » par lâinfluence exogĂšne des stimuli du monde extĂ©rieur puisquâon sait maintenant que lâinfluence de la rĂ©alitĂ© sur le cerveau code considĂ©rablement les circuits neuronaux par apprentissage par stabilisation sĂ©lective » 5. Le cerveau devrait conserver ainsi flexibilitĂ© fonctionnelle et adaptative, propriĂ©tĂ© de stockage 24 et capacitĂ© dâauto-organisation 35 grĂące Ă cette activitĂ© spontanĂ©e. Cependant, est-il possible quâun tel dĂ©sordre » chimique et Ă©lectrique D. Kondepudi et T. Buhse 20 puisse contribuer Ă cet entretien » fonctionnel et ĂȘtre Ă©galement responsable de ratĂ©s » physiologiques comme les accidents vasculaires, infarctus, arrĂȘts respiratoires, mort subite du nouveau-nĂ© uniquement durant une pĂ©riode critique » des 6 Ă 7 premiers mois de vie ? Autant de faits cliniques qui surviennent pendant le sommeil et constituent de vĂ©ritables Ă©nigmes pour le mĂ©decin ou le biologiste. Michel Jouvet confirme que la respiration devient irrĂ©guliĂšre, la tension artĂ©rielle subit des variations brusques qui peuvent expliquer les accidents vasculaires, ramollissements ou infarctus survenant au cours du sommeil » 1984 16. Le pĂšre du stress, Hans Selye, avait recours Ă la mĂ©taphore dâune chaĂźne que lâon Ă©tire par chacun des deux bouts pour Ă©valuer sa rĂ©sistance, Câest le maillon le plus faible qui va cĂ©der et non un autre ». 2 Source exogĂšne Nous avons pensĂ© que ce stress innĂ©, auto-produit intrinsĂšquement par le cerveau, lâenfant pouvait le ressentir Ă©galement Ă©motionnellement et en garder lâexpĂ©rience Ă©prouvante en mĂ©moire 33. Nous avons Ă©galement pensĂ© que la mĂ©morisation de ces stress » innĂ©s liĂ©s Ă une sorte de majoration » des Ă©nergies neuroniques innĂ©es lors du sommeil agitĂ© ou sismique pouvait se conjuguer par transduction et sommation aux Ă©nergies Ă©lectriques ou chimiques suscitant des sensations stressantes majorĂ©es par la peur du bĂ©bĂ© de se retrouver seul, dans le noir, et concourir Ă une sorte de chaos » Ă©nergĂ©tique intĂ©rieur endogĂšne du fait dâabsence de rĂ©gulation environnementale Les enfants dorment majoritairement isolĂ©s de leurs parents, ce qui nâest pas le cas en Afrique ou en Inde. Cette peur acquise devrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e en elle-mĂȘme comme un Ă©tat mental dotĂ© dâintentionnalitĂ© intrinsĂšquement capable dâengendrer une dissociation chez le bĂ©bĂ©, dissociation entre son besoin et sa peur de dormir, et par la suite entre son dĂ©sir-plaisir de dormir qui nâarrive pas vraiment Ă sâĂ©tablir et sa contrainte apeurĂ©e Ă dormir. Il faut savoir que dĂšs que vous allumez la chambre du bĂ©bĂ© le trop plein dâĂ©nergie en phase sismique devrait sâĂ©chapper instantanĂ©ment et lâorganisme se rĂ©guler immĂ©diatement dissipant la dissociation physiologique. Ceci explique que certains pĂ©diatres prĂ©conisent de laisser une petite lumiĂšre allumĂ©e rĂ©duisant la peur du bĂ©bĂ©. Sur le plan organique une telle Ă©motion devrait modifier rythmes cardiaque et pulmonaire. Ces ruptures de rĂ©gularitĂ© peuvent ĂȘtre assimilĂ©es Ă ce quâAlbert Goldbeter, spĂ©cialiste international des biorythmes nomme par de lâincertain ». Des neurotransmetteurs, telle lâadrĂ©naline, dit-il, sĂ©crĂ©tĂ©s en rĂ©ponse Ă des stimulations Ă©motionnelles, altĂšrent la permĂ©abilitĂ© de canaux ioniques impliquĂ©s dans la genĂšse du potentiel dâaction cardiaque et, ce faisant, rĂ©duisent lâintervalle entre deux potentiels successifs, ce qui a pour effet dâaccĂ©lĂ©rer le rythme ; Dâautres neurotransmetteurs, comme lâacĂ©tylcholine, sĂ©crĂ©tĂ©s en rĂ©ponse Ă dâautres stimuli, par exemple en situation de peur, ont lâeffet inverse et dĂ©cĂ©lĂšrent le rythme cardiaque, au point parfois de le supprimer cf. lâexpression mourir de peur ». De maniĂšre similaire le rythme de la respiration sâaccĂ©lĂšre ou se ralentit en fonction des besoins ou sollicitations de lâorganisme. Les machines rĂ©pĂ©titives changent ainsi de frĂ©quences dans la surprise ou dans lâeffort⊠Une intensitĂ© accrue des stimuli reçus par les organes sensoriels se traduit ainsi par une augmentation de la frĂ©quence des trains de potentiels dâaction transmis vers le cerveau ». 2001, 12, pp 126-127. Citons Ă©galement J-P Changeux sur ce mĂȘme thĂšme de la transduction chimique et Ă©lectrique au niveau cĂ©rĂ©bral Parfois, le neurotransmetteur dĂ©borde de la synapse ; il diffuse Ă des distances plus grandes et atteint de vastes populations de neurones. VoilĂ qui peut concourir Ă des processus physiologiques de grande ampleur tels que ceux qui se produisent Ă lâĂ©chelle du cerveau dans les phĂ©nomĂšnes dâĂ©veil ou de sommeil, dans lâeffort mental ou les Ă©motions », 6, p 33. Quand les parents dorment avec leur bĂ©bĂ©, et que celui-ci est Ă portĂ©e de main de la mĂšre ou du pĂšre ? dans un lit sĂ©parĂ©, il a Ă©tĂ© montrĂ© dans des conditions trĂšs codifiĂ©es expĂ©rimentalement que les parents observĂ©s adoptaient des comportements de rĂ©gulation de leur bĂ©bĂ© sans se rĂ©veiller eux-mĂȘmes ainsi que lâenfant. Il est intĂ©ressant de relever que dormir avec son enfant en bas Ăąge appelĂ© actuellement aux USA le co-sleeping » devient une pratique de plus en plus rĂ©pandue 15. On peut penser que cela procĂšde dâune rĂ©gulation intuitive et spontanĂ©e des parents, en quelque sorte liĂ©e au bon sens ». Pratique dont les mĂšres africaines, indiennes ou asiatiques semblent sâĂȘtre aguerries depuis longtemps Voir sur ce point les travaux dâHĂ©lĂšne Stork 34. Le co-sleeping deviendrait-il une nouvelle norme ? Co-sleeping but not in the same bed ! La mort surviendrait mettant fin au stress de ces deux sources dĂ©sorganisantes le cerveau est embrasĂ©, la demande alimentaire des neurones accĂ©lĂšre le cĆur et les poumons, la peau dĂ©gage de la sueur du fait de lâexcĂšs de tempĂ©rature crĂąnienne et la mort peut survenir. Notons que la dĂ©finition du stress est proche de cette description toutes demandes faites Ă lâorganisme » avons-nous dĂ©jĂ vu. Et ces demandes seraient excessives par rapport aux possibilitĂ©s organico-psychologiques du bĂ©bĂ© qui prĂ©senterait des difficultĂ©s pour y faire face. Cette hypothĂšse ne devrait pas culpabiliser les parents car elle touche plus nos modes de vie qui ne seraient pas pensĂ©s consciemment en fonction des besoins des bĂ©bĂ©s et cela apparaĂźt dâautant plus Ă©vident que nous dĂ©couvrons la richesse des Ă©quipements qui fondent la sensorialitĂ© du bĂ©bĂ© pratiquement opĂ©rationnelle dĂšs la naissance, sur ce point voir les travaux dâAntonio Damasio, Jean Decety et encore ceux de Christian Marendaz 29. Nous aurions donc la conjonction de ces deux sources de stress », compte tenu des capacitĂ©s sensorielles et discriminatives 28-29 du bĂ©bĂ© liĂ©es Ă son Ă©quipement sensoriel extrĂȘmement sophistiquĂ© sĂ©lectionnĂ© par lâĂ©volution, dâune part, et dâautre part lâincapacitĂ© adaptative du nouveau-nĂ© de faire face Ă cette forte demande de stimulation cĂ©rĂ©brale, majorĂ©e par une angoisse acquise liĂ©e Ă la peur du noir et Ă la remĂ©moration immĂ©diate de sa solitude dans sa chambre ressentie nĂ©gativement. Une recherche ultĂ©rieure pourrait consister Ă tenter dâobjectiver le vĂ©cu de ce sentiment compte tenu des travaux rĂ©cents sur lâempathie. Tout dâabord abordons le thĂšme complexe des oscillations cĂ©rĂ©brales, une pierre de touche dans nos considĂ©rations. Le mystĂšre des oscillations cĂ©rĂ©brales Le domaine de lâĂ©tude des oscillations et synchronisations cĂ©rĂ©brales est effectivement particuliĂšrement complexe. Il est conseillĂ© de tenter de sâen faire une idĂ©e globale avant dâentrer dans le dĂ©tail de lâapproche analytique. On peut se reporter Ă lâarticle de Christiane Holzhey qui dresse lâĂ©tat des recherches sur ce thĂšme Le mystĂšre des oscillations cĂ©rĂ©brales », 1993 14. Pour approcher ce mystĂšre, nous allons tenter de nous dĂ©centrer » par rapport Ă notre sujet dâĂ©tude et regarder dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă cĂŽtĂ© ». J-P Changeux et A Connes dans leur dialogue diraient des chercheurs Ils font des incursions dans des territoires Ă©trangers au problĂšme, tournent, contournent et bifurquent⊠pour parvenir finalement au but » Câest ce que nous espĂ©rons. Des rapprochements peuvent-ils ĂȘtre Ă©tablis entre lâembrasement neuronal » dĂ©jĂ postulĂ©, qui pourrait ĂȘtre sous-jacent Ă plusieurs troubles graves tels que 1 les convulsions nĂ©onatales CNN, et 2 les terreurs nocturnes associĂ©es ou non Ă certains dĂ©sordres » dits Ă©pileptiques » dans leurs formes ? Nous limiterons notre incursion Ă ces deux domaines de recherche pour avancer des questions que nous pensons proches de celles que soulĂšve lâĂ©nigme de la mort subite du nourrisson. Nous cherchons Ă savoir si le principe de cet embrasement neuronal se retrouve dans dâautres manifestations saines ou pathologiques. Autorisons-nous ces incursions uniquement Ă des fins de questionnement. 1 Les convulsions nĂ©onatales ou CNN Conventionnellement dĂ©finies comme survenant dans les quatre premiĂšres semaines de vie, les convulsions nĂ©onatales constituent une pathologie neurologique frĂ©quente de 0,2 Ă 1,4% avec un taux Ă©levĂ© de mortalitĂ© 15% et de sĂ©quelles neurologiques 35% ou Ă©pileptiques 7 Ă 20%. Il est connu depuis longtemps que lâimmaturitĂ© cĂ©rĂ©brale structures hĂ©misphĂ©riques non myĂ©linisĂ©es, substances profondes immatures, etc. explique la diffĂ©rence clinique dâexpression des CNN par rapport Ă celle de lâenfant plus ĂągĂ©. Selon le Dr Abderraouf Chabchoub Tunisie Les convulsions chez le nouveau-nĂ© sont difficiles Ă reconnaĂźtre du fait de leur caractĂšre subtil et anarchique, mais lâutilisation de lâenregistrement EEG polygraphique couplĂ© Ă des vidĂ©os, les Ă©tudes tomographiques CT Scann, IRM et les techniques de lâimagerie fonctionnelle, ainsi que les observations cliniques dĂ©taillĂ©es, ont conduit Ă revoir la classification de ces crises et Ă poser une question essentielle celle de leur nature Ă©pileptique ou non. » Le terme de convulsion est employĂ© pour dĂ©signer tout comportement anormal et paroxystique rĂ©alisant des mouvements brusques et involontaires de la musculature striĂ©e. Il peut sâagir de convulsions Ă©pileptiques ou non Ă©pileptiques souvent occasionnelles. Une crise Ă©pileptique est lâexpression clinique dâune dĂ©charge hypersynchrone, quâelle soit convulsive ou non. Si elle se rĂ©pĂšte, le risque de chronicisation serait Ă craindre car depuis les travaux du chercheur YĂ©zĂ©kiel Ben-Ari et de son Ă©quipe INMED de Marseille-directeur de recherche Ă lâINSERM UnitĂ© 29, une vision circule selon laquelle la crise engendre la crise ». Et nous rejoignons le versant de la maladie. Une Ă©pilepsie pathologique est actuellement dĂ©finie par la rĂ©currence des crises Ă©pileptiques avec des modifications intercritiques, un Ăąge de dĂ©but et une Ă©volution. Quant Ă lâĂ©tiologie ou les Ă©tiologies ? des crises dâĂ©pilepsie, nous devrions progresser sur ce terrain avec lâapport des travaux de lâĂ©quipe de Marseille voir 2 et 23. Selon ce chercheur les crises proviendraient dâun dĂ©sĂ©quilibre entre excitation et inhibition dans un segment-clĂ© du neurone, la dendrite. Un grand pas semble ĂȘtre franchi dans la comprĂ©hension dâune forme frĂ©quente et grave dâĂ©pilepsie, lâĂ©pilepsie temporale qui reprĂ©sente 25 Ă 30 % des cas dâĂ©pilepsie. Câest la forme de la maladie la plus frĂ©quente chez lâadulte â lâĂ©pilepsie, dans ses diffĂ©rentes formes, touche 1 % de la population gĂ©nĂ©rale. En Ă©tudiant un modĂšle de cette maladie chez le rat, lâĂ©quipe de YĂ©zĂ©kiel Ben-Ari montre que les crises sont dues Ă un dĂ©ficit dâinhibition de certains neurones du cerveau, les neurones pyramidaux de lâhippocampe, la rĂ©gion du cerveau atteinte dans cette Ă©pilepsie. Fait important ce dĂ©ficit dâinhibition touche sĂ©lectivement les dendrites de ces neurones. Les synapses inhibitrices de ces dendrites pourraient reprĂ©senter, Ă lâavenir, une cible prioritaire des mĂ©dicaments anti-Ă©pileptiques. La question que nous aimerions poser Ă ce chercheur serait de lui demander si la dĂ©faillance de lâinhibition serait dâordre pathologique ou au contraire liĂ©e Ă une trop grande intensitĂ© de stimulation en amont de ces dendrites difficilement rĂ©gulĂ©e par celles-ci ? Autre question Des formes dâĂ©pilepsie touchent-elles, les tout jeunes enfants ? Nos connaissances sont trĂšs limitĂ©es mais il est peut-ĂȘtre intĂ©ressant de mettre en parallĂšle ce point de vue selon lequel la crise entraĂźne la crise » avec nos dĂ©ductions concernant lâenfant en bonne santĂ© et heureux de vivre, lorsque nous disions Le dĂ©veloppement de lâenfant entraĂźne son dĂ©veloppement » 27⊠Est-ce un antidote au chaos entropique ? 2 Les terreurs nocturnes La frĂ©quence des terreurs nocturnes rĂ©pĂ©titives se situe entre 1 et 3 % chez lâenfant de moins de 15 ans. Leur frĂ©quence est un peu plus Ă©levĂ©e, 6 %, chez les enfants dâĂąge prĂ©scolaire. Selon Marie JosĂšphe Challamel France CNRS-Lyon Elles sont en fait probablement beaucoup plus frĂ©quentes chez lâenfant de moins de deux ans, mais passent inaperçues, les parents et les mĂ©decins trouvant tout Ă fait normal quâun nourrisson se mette Ă hurler brutalement au cours de son premier sommeil. Les terreurs nocturnes sont plus frĂ©quentes chez les garçons et chez les enfants ayant des difficultĂ©s psychologiques. Elles sont favorisĂ©es par le stress, la fiĂšvre, les rythmes de sommeil irrĂ©guliers » 4. Nous ne pouvons pas nous empĂȘcher dâenvisager, encore une fois, lâhypothĂšse de la prĂ©sence dâune hyper-excitation cĂ©rĂ©brale sous-jacente Ă ces manifestations chaotiques. Classiquement, les terreurs nocturnes surviennent une Ă trois heures aprĂšs lâendormissement ; elles peuvent survenir au cours dâune sieste longue. LâĂ©pisode est gĂ©nĂ©ralement unique. Lâenfant sâassoit brutalement sur son lit, les yeux grands ouverts, fixes, en mydriase ; il hurle, est trĂšs Ă©rythrosique, plus rarement pĂąle ; lâon constate une tachycardie, une pilo-Ă©rection, une hyper-sudation, des difficultĂ©s respiratoires. Lâenfant peut prononcer des paroles incohĂ©rentes, on ne peut pas le rĂ©veiller, il se dĂ©bat quand on le touche. Ces Ă©pisodes durent de quelques secondes Ă parfois plus de 20 minutes. Du cĂŽtĂ© des parents. Pour calmer un enfant agitĂ© par des terreurs nocturnes ou des cauchemars, la trĂšs grande majoritĂ© des parents Ă©clairent la chambre de façon que lâenfant ouvre ses yeux. Les parents le prennent dans leurs bras pour quâil sây blĂŽtisse et dâune voix calme disent quelques mots apaisants. GĂ©nĂ©ralement, aprĂšs un bercement, lâenfant se rendort. La plupart des parents agissent ainsi. A partir de cet empirisme parental, cherchons Ă explorer rationnellement les bases de leur attitude et de leur intuition. Ne sommes-nous pas dans le registre de lâempathie ? Que se passe-t-il sur le plan thĂ©orique ? Notre vision nous amĂšne Ă analyser cette interaction de cette façon ReliĂ© au parent par lâintermĂ©diaire de ses sens, lâenfant se dĂ©charge de ses Ă©nergies sismiques ou chaotiques mobilisĂ©es pendant les terreurs nocturnes qui se trouvent ainsi drainĂ©es Ă lâextĂ©rieur du corps 26. On peut parler dâaccordage inconscient entre le parent et lâenfant agitĂ©. Nous pourrions parler de rĂ©gulation thermodynamique » sur le plan biologique et le parent exercerait sa fonction contenante » sur le plan psychique selon D. Meltzer ou Bion voir lâouvrage Naissance Ă la vie psychique » dâAlbert Ciccone et Marc Lhopital 7 qui fait le point sur cette question. Ces attitudes parentales inconscientes de rĂ©gulation et dâaccordage ne correspondent-elles pas au savoir intĂ©rieur de chacun, fruit de sa propre expĂ©rience mĂ©morisĂ©e de confrontation avec ses propres rythmes cĂ©rĂ©braux chaotiques ? Ces deux domaines dâĂ©tude, les convulsions nĂ©onatales et les terreurs nocturnes, nous permettent de relever des signes communs que nous retrouvons avec le phĂ©nomĂšne » de la mort subite du nourrisson, soit 1 des oscillations chaotiques, 2 des perturbations neurovĂ©gĂ©tatives se traduisant par une accĂ©lĂ©ration cardiaque et pulmonaire et enfin 3 une hyper sudation profuse, pour ce qui est du ressort de variables observables. Nous sommes donc amenĂ©s Ă suggĂ©rer Ă la communautĂ© scientifique dâenvisager une Ă©tude comparative rigoureuse entre ces diffĂ©rents troubles chaotiques dont la liste nâest pas exhaustive et pourrait sâĂ©tendre Ă certaines parasomnies sans pour autant nous Ă©loigner du vĂ©cu de lâenfant. En dâautres termes, il sâagirait de réévaluer la dimension subjective liĂ©e Ă lâexpĂ©rience de lâĂ©preuve de ces troubles graves. Il nâest peut-ĂȘtre pas juste de dire que ces enfants ne se souviennent pas de ces moments, le lendemain Ă leur rĂ©veil. Ne pouvant pas mettre de mots pour exprimer leurs ressentis, ils restent muets. PrĂ©sentons Ă©galement une autre dĂ©marche de dĂ©centration » du fait de nos prĂ©cĂ©dents travaux 27. Par une double approche du psychisme, dâune part, clinique au travers des rĂȘves, des cauchemars et certaines bouffĂ©es dĂ©lirantes non psychiatriques et, dâautre part, par une approche transversale dans lâarticulation du biologique, de lâaffect et de la culture, nous avons Ă©tĂ© amenĂ© Ă envisager lâhypothĂšse dâune intelligence » inconsciente du psychisme. Elle se manifesterait, par exemple, lors de rĂȘves considĂ©rĂ©s comme anticipant une rĂ©alitĂ© comportementale. Nous avons voulu interprĂ©ter ces rĂȘves comme des scĂ©narios dâintentionnalitĂ© que le cerveau prĂ©-Ă©laborerait par projection onirique avant que la polaritĂ© consciente du sujet rĂȘvant ne rĂ©alise Ă©ventuellement le contenu du rĂȘve. Les images vĂ©hiculĂ©es dans ce type de rĂȘve sont considĂ©rĂ©es comme des images motrices porteuses de dynamisme et dâorientation du psychisme selon une logique adaptative par tĂątonnements. Dans cette mĂȘme vision, il est maintenant admis que le cerveau serait capable dâĂ©laborer des hypothĂšses et cela dĂšs la tendre enfance, inconsciemment. Pour JoĂ«lle Proust directeur de recherche au CNRS Les auteurs se distinguent sur la question de savoir quelle part joue lâĂ©quipement biologique dans lâapparition de la thĂ©orie de lâesprit, câest-Ă -dire de la psychologie ordinaire. Certains voient dans lâenfant un petit savant » qui utilise les donnĂ©es disponibles pour faire des hypothĂšses thĂ©oriques sur le rĂŽle causal des Ă©tats mentaux infĂ©rĂ©s, et passe dâune thĂ©orie Ă une autre en utilisant les mĂ©canismes habituels de la rĂ©futation dâune hypothĂšse par les observations » 31. Le nourrisson possĂšderait des capacitĂ©s inconscientes Ă projeter des intentions durant son Ă©veil et son sommeil, sur des images externes » des diffĂ©rentes personnes qui lâentourent. Les parents seraient des supports » dâimitation et dâidentification ; mais aussi de projection dans lâinteraction bĂ©bĂ©-parents. Ce qui rendrait le nourrisson dâautant plus dĂ©pendant de ces images ». Les hallucinations, les rĂȘves, sâalimenteraient progressivement dâimages mentales, de reprĂ©sentations, de souvenirs fournissant des vecteurs dâexpression Ă lâimaginaire de lâenfant en devenir dynamisant ou non son psychisme avec toutes les nuances que nous pourrions imaginer entre ces deux Ă©ventualitĂ©s dynamiser » dans le sens de renforcer les potentialitĂ©s actives innĂ©es de lâorganisme. Nous dĂ©bouchons sur une logique darwinienne du psychisme 27. Nous suggĂ©rons donc Ă la communautĂ© scientifique des chercheurs en sciences expĂ©rimentales de tenir compte de cette Ă©ventuelle sensibilitĂ© et de ces capacitĂ©s du nouveau-nĂ© et du nourrisson. SensibilitĂ© singuliĂšre que les chercheurs cliniciens des sciences humaines ne peuvent pour lâinstant que rĂ©vĂ©ler au travers dâĂ©tudes de cas » Ă©tant donnĂ© cette dimension subjective â sensible » difficilement objectivable. Celle-ci est cependant essentielle, Ă nâen point douter, lorsque lâon cherche Ă approcher singuliĂšrement les affects des bĂ©bĂ©s et des nourrissons. DĂšs lors la question de la mĂ©moire du nourrisson est posĂ©e. La question de la mĂ©moire et de la dynamique de la perception Avant dâĂ©voquer les spĂ©cificitĂ©s des capacitĂ©s de la mĂ©moire des bĂ©bĂ©s et des nourrissons, nous signalons que nous nous rĂ©fĂ©rons Ă une conception dite du connexionisme radical » qui interviendrait dans lâactivation spontanĂ©e de la mĂ©moire, dans sa dimension innĂ©e et par la suite en intĂ©grant une dynamique perceptive co-dĂ©terminĂ©e entre lâorganisme et lâenvironnement ou le contexte, dans sa dimension acquise. Un connexionisme radical, sans computation ni reprĂ©sentation symbolique, est-il donc possible ? » se demande Guy Tiberghien, spĂ©cialiste français de la mĂ©moire 35. Voici sa rĂ©ponse Des rĂ©seaux de neurones biologiquement plausibles pourraient avoir cette propriĂ©tĂ©.» Câest un premier point. Construire un modĂšle rĂ©aliste de la mĂ©moire sĂ©mantique exigerait alors de prendre en compte lâaspect dynamique de lâactivitĂ© cĂ©rĂ©brale et la diffĂ©renciation de groupes de neurones sur la base de la synchronisation de leur activitĂ© », 1997 34. Avant de suggĂ©rer le principe de lâimplication du chercheur Ă la premiĂšre personne par une approche clinique et singuliĂšre au niveau dâun enfant et de sa famille prĂ©cisĂ©ment, il est nĂ©cessaire de rappeler les rĂ©centes dĂ©couvertes concernant la mĂ©moire qui se codifie dĂšs le stade fĆtal. On peut se reporter Ă lâarticle de synthĂšse Les souvenirs des nourrissons » publiĂ© dans la revue La recherche » 33. Nous noterons que les nourrissons dĂšs deux mois sont capables de se souvenir de certains Ă©lĂ©ments pendant des semaines voire des annĂ©es en particulier quand ils ont pris une part active 33, câest nous qui soulignons. Maintenant tentons de nous mettre, par empathie, Ă la place du bĂ©bĂ© pour aborder la dimension sĂ©mantique » de sa mĂ©moire autour des rituels du coucher. Lorsque celui-ci sâapprĂȘte Ă ĂȘtre couchĂ© sa perception de la nuit et la mĂ©morisation du souvenir stressant et angoissant qui lui serait liĂ©e reviendraient Ă la conscience » du bĂ©bĂ© sans quâil puisse agir pour mettre un terme Ă cette angoisse. Il ne serait pas acteur de son dĂ©sir de dormir. Rappelons la dĂ©finition que donne Henri Laborit de lâangoisse lâincapacitĂ© de maĂźtriser une situation » 21. Ne pouvant ni fuir, ni lutter, le nourrisson subit son angoisse et mĂ©morise le contexte de cette angoisse. La notion de contexte est importante dans le processus de rĂ©activation ou de rappel de la mĂ©moire. Pour certains enfants sâendormir peut ĂȘtre effectivement un vĂ©ritable drame. En se rĂ©fĂ©rant aux rĂ©centes recherches sur la mĂ©moire des nourrissons relevons cette conclusion de Carolyn Rovee-Collier et Scott Si les souvenirs nâont pas besoin dâĂȘtre directement rĂ©activĂ©s pour ĂȘtre rĂ©tablis, on peut penser que dans le cours normal de leurs rapports avec leur environnement, les nourrissons et les sujets plus ĂągĂ©s peuvent rencontrer des Ă©lĂ©ments de rappel qui non seulement dĂ©clenchent des souvenirs dans lesquels ces Ă©lĂ©ments sont directement reprĂ©sentĂ©s, mais dâautres souvenirs qui, dans la mĂ©moire, leur sont associĂ©s. Bien que la rĂ©activation indirecte augmente le nombre de rĂ©ponses dont le nourrisson peut disposer pour faire face Ă des situations apparentĂ©es, elle accroĂźt aussi la possibilitĂ© que les souvenirs indirectement rĂ©activĂ©s se voient modifiĂ©s en fonction des circonstances au moment du rappel » 33, p. 738. G. Tiberghien confirme Ă©galement cette Ă©mergence spontanĂ©e de souvenirs dans le processus de remĂ©moration Un tel rĂ©seau ne transformerait pas alors un input en out-put, par un processus reprĂ©sentationnel, mais serait un processus auto-organisateur, contraint par ses propres sorties et soumis Ă des modulations internes. La cognition se dĂ©crit, dans ces conditions, comme un processus holistique dâauto-adaptation, un systĂšme dynamique non linĂ©aire Ă©voluant dans un espace multidimensionnel. Le systĂšme nerveux nâest plus un systĂšme computationnel car il Ă©volue dans un hyperespace dâĂ©tats qui possĂšde une dimension fractale », 34, Nous avons lâintime conviction aiguisĂ©e par empathie seulement que ce processus auto-organisateur pourrait se retourner en son contraire et devenir auto-dĂ©sorganisateur » du fait de lâĂ©tat mental angoissĂ© du bĂ©bĂ© dotĂ© dâintentionnalitĂ© rĂ©actionnelle sâopposant Ă celle, liĂ©e Ă lâhomĂ©ostasie, ancrĂ©e dans la survie du corps qui serait chargĂ©e » de tenter de rĂ©tablir lâautopĂŻĂšse, ce quâHenri Laborit rĂ©sumait par cette phrase La seule raison dâĂȘtre dâun ĂȘtre, câest dâĂȘtre, câest de maintenir sa structure.» Câest un tel connexionisme radical que dĂ©fend depuis plusieurs dĂ©cennies Francisco Varela quand il suggĂšre de substituer le concept dâ Ă©naction au concept de cognition La cognition, loin dâĂȘtre la reprĂ©sentation dâun monde prĂ©formĂ©, est lâavĂšnement conjoint dâun monde et dâun esprit Ă partir de lâhistoire de diverses actions quâaccomplit un ĂȘtre dans le monde.», câest nous qui soulignons, Varela, 1993 36, Câest une toute autre conception de la mĂ©moire, encore largement spĂ©culative, mais qui nâest pas incompatible avec de nombreuses propriĂ©tĂ©s du cerveau », dit Tiberghien, 1997 43, LâhypothĂšse de lâautorĂ©gulation ou de lâautodĂ©rĂ©gulation spontanĂ©e neuronale prendrait donc appui sur lâaspect dynamique de lâactivitĂ© cĂ©rĂ©brale et la diffĂ©rentiation de groupes de neurones sur la base de la synchronisation â dĂ©synchronisation cĂ©rĂ©brale et du rĂ©tablissement de lâhomĂ©ostasie. Le mĂ©canisme nâest pas encore connu mais malgrĂ© sa connaissance objective, F. Varela postule que ce mĂ©canisme ferait partie des possibilitĂ©s neuroniques dâĂ©nacter une information ou un Ă©tat mental voir aussi 27-36. Cet Ă©tat mental, dans le cas de la mort subite du nourrisson, mobiliserait des ressources adaptatives au-delĂ du physiologique dâun organisme encore immature. Quelque chose sâĂ©puise », pourrait dire H. SelyĂ© spĂ©cialiste du stress et de rajouter Nous lui avons donnĂ© un nom sans savoir ce que câest lâĂ©nergie dâadaptation.» La question de fond sur le plan clinique, du cĂŽtĂ© du corps serait celle-ci une sorte dâembrasement neuronal » peut-il survenir lors dâun tel sommeil agitĂ© et crĂ©er une forte transpiration, engendrant une double accĂ©lĂ©ration cardiaque et pulmonaire ? Un pĂ©diatre hospitalier et chercheur belge, le professeur AndrĂ© Kahn 19 prĂ©sent lors de ce colloque e lâassociation NaĂźtre et Vivre » Ă©voquĂ© plus haut, a en quelque sorte renforcĂ© notre hypothĂšse en apportant une information clinique Les enfants hospitalisĂ©s dâurgence dans son service aprĂšs dĂ©cĂšs amenĂ©s dâurgence par le SAMU ou par police secours semblent avoir transpirĂ© abondamment et prĂ©sentent un taux dâhydromĂ©trie spĂ©cifique sur la surface de la peau, Ă la tĂȘte et au cou et cela est dâautant plus visible quâils sont amenĂ©s rapidement au centre de rĂ©fĂ©rence hospitalier. » Communication personnelle au Forum NaĂźtre et Vivre » du 37. La constatation empirique de cette transpiration excessive, qui demande Ă ĂȘtre confirmĂ©e statistiquement, ne semble pas incompatible avec lâidĂ©e dâembrasement neuronal » et ses consĂ©quences, selon notre hypothĂšse. Nous relevons sĂ©lectivement des travaux du pĂ©diatre prĂ©sentĂ©s lors de cette rencontre Une Ă©tude comparative, sur la base dâun questionnaire adressĂ© aux parents dâenfant jumeaux dont lâun est dĂ©cĂ©dĂ© de mort subite et Ă 42 autres issus de familles sans TrĂšs peu de variables, parmi la soixantaine Ă©tudiĂ©e, diffĂ©rencient les groupes ». Toujours selon A. Kahn, Une forte sudation profuse est cependant notĂ©e chez 9 enfants dĂ©cĂ©dĂ©s, jamais chez les tĂ©moins. Par sudation profuse, il faut entendre une sudation telle que lâenfant est retrouvĂ© trempĂ© comme sâil sortait du bain », au point que parfois les parents disent se lever pour le changer », 37. A la suite de ces travaux publiĂ©s dans la revue Pediatrics » 18 la communautĂ© des chercheurs a admis que le bĂ©bĂ© pouvait difficilement respirer, couchĂ© sur le ventre. Il devait dĂ©sormais ĂȘtre mis sur le dos ou sur le cĂŽtĂ©, ce qui a fait diminuer de 50% environ le taux de mortalitĂ© 25. Y aurait-il dâautres possibilitĂ©s dâavancer sur ce terrain qui soulĂšve selon nous une dĂ©faillance adaptative du bĂ©bĂ© Ă un stress organique, associĂ©e Ă un Ă©tat mental angoissĂ© de se retrouver seul, conjuguĂ©e Ă une difficultĂ© perceptive environnementale parentale fortement influencĂ©e par le contexte culturel ? OĂč se loge le bon sens ? Nous serions tellement peu conscients de la sensorialitĂ© discriminante du bĂ©bĂ© 28-29-6 notamment et de ses capacitĂ©s perceptives qui lâaideraient Ă apprĂ©hender lâaspect agrĂ©able ou dĂ©sagrĂ©able de ce qui lui arrive dans sa quotidiennetĂ© que nous aurions sous Ă©valuĂ© la peur acquise de certains bĂ©bĂ©s, trĂšs excitĂ©s par ailleurs sur le plan neuronal durant leur nuit. Cette conclusion, en quelque sorte marquĂ©e semble-t-il par un certain bon sens et une simplicitĂ© dĂ©ductive, peut paraĂźtre improbable pour expliquer le phĂ©nomĂšne brutal dans ses modalitĂ©s expressives de la mort subite du nourrisson. Les rĂ©centes dĂ©couvertes sur les bases neuronales de lâempathie devraient conduire les chercheurs de mĂ©tier de rĂ©envisager la question compte tenu des constations cliniques du Professeur Pascal Bousquet 38 qui rajoute au tableau clinique lâactivitĂ© exagĂ©rĂ©e du nerf vague. Le nerf vague est un nerf freinateur du cĆur qui, lorsquâil fonctionne exagĂ©rĂ©ment, peut mener Ă des ralentissements trĂšs importants du rythme cardiaque, voire Ă des arrĂȘts cardiaques. Les chercheurs ont ainsi dĂ©tectĂ© une anomalie consistant en une augmentation trĂšs significative du nombre de ces rĂ©cepteurs muscariniques dans les cas de mort subite par rapport Ă des prĂ©lĂšvements effectuĂ©s sur des cĆurs dâenfants dĂ©cĂ©dĂ©s de causes connues non cardiaques, par exemple traumatiques. Lâanomalie dĂ©couverte permet de suggĂ©rer que ces dĂ©cĂšs pourraient ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment associĂ©s Ă des activitĂ©s anormalement Ă©levĂ©es de ce nerf freinateur au niveau cardiaque LâoriginalitĂ© et lâintĂ©rĂȘt majeur des ces travaux strasbourgeois rĂ©sident dans la perspective de lâidentification de marqueurs de risque et de la possibilitĂ© dâun dĂ©pistage trĂšs prĂ©coce de cette anomalie dĂšs les premiers jours de vie Ă partir dâun simple Ă©chantillon sanguin. LâactivitĂ© excessive du nerf vague est-elle une cause ou une consĂ©quence de ce syndrome ? Telle est la question que nous aimerions poser au Professeur. Il semble Ă©vident que les chercheurs ont presque unilatĂ©ralement envisagĂ© une cause organique pathologique pendant plusieurs dĂ©cennies. Notre hypothĂšse qui avançait la notion dâunicitĂ© biologique de lâenfant fut mal perçue en 1988. Un enfant est pourtant unique et ses rythmes cĂ©rĂ©braux notamment devraient ĂȘtre uniques. Les parents qui dorment avec leur bĂ©bĂ© apprennent par empathie Ă le connaĂźtre pendant son sommeil dans les cultures oĂč parents et enfants ne sont pas sĂ©parĂ©s lors des premiers mois du bĂ©bĂ©. LâunicitĂ© de leur enfant, ils lâabordent de cette maniĂšre et cela implique le prĂ©jugĂ© de regarder lâenfant singuliĂšrement biologiquement et ensuite singuliĂšrement en fonction des propres expĂ©riences de lâenfant, voire mĂȘme aussi de son expĂ©rience intra-utĂ©rine car il aurait acquis certaines des habitudes de sa mĂšre ! Pourquoi certains enfants sont-ils angoissĂ©s dĂšs que lâidĂ©e de se coucher advient alors que dâautres trouveraient, on pourrait dire, un certain plaisir Ă sâendormir ? Les chercheurs en laboratoire nâenvisagent pas facilement de pĂ©nĂ©trer lâintimitĂ© de la psychologie du bĂ©bĂ© Ă la premiĂšre personne et donc de la famille. Il faut dire que cette investigation est sĂ©rieusement complexe. Elle est mĂȘme considĂ©rĂ©e par certains scientifiques comme subjective » dans un contexte oĂč le courant des neurosciences affectives » 17 est minoritaire pour ne pas dire marginal. FrĂ©dĂ©ric Paulus, Docteur en psychologie, psychothĂ©rapeute â Centre dâEtudes du Vivant de lâOcĂ©an Indien â ĂLe de La RĂ©union. Article initialement publiĂ© dans Article revu le 3 janvier 12 compte tenu des travaux du Professeur Pascal BOUSQUET. Bibliographie 1 Adrien. J., Le sommeil du nouveau-nĂ©, pp. 165 Ă 173La recherche en neurobiologie, France, Editions Seuil, 1977. 2 Bernard. C., Cossart. R., Hirsch. Esclpapez. M., & Ben-Ari. Y., What is GABAergic inhibition? How is it modified in epilepsy? Epilepsia, 2000, 41 Suppl 6S90-5. 3 Bradley. T., Sleep, sleep position, and the sudden infant death syndrome To sleep or not to sleep ? That is the question, The Journal of Pediatrics, p. 793-795, June 2001, vol 138, n° 6. 4 Challamel. Sommeil et manifestations paroxystiques non Ă©pileptiques chez lâenfant, In Epilepsie de lâenfant. Documentation MĂ©dicale Labaz 1989, p. 65-84. 5 Changeux. Lâhomme neuronal, France, Editions Fayard, 1983. 6 Changeux. Lâhomme de vĂ©ritĂ©, France, Editions Odile Jacob, 2002. 7 Ciccone. A. & LhopĂźtal. M., Naissance Ă la vie psychique, France, Editions Dunod, 1997. 8 Cohen-Tannoudji. G. & Sacquin. Y., SymĂ©trie et brisure de symĂ©trie, France, Editions EDP sciences, 1999. 9 Demongeot. J ., Attracteurs â homĂ©ostasie et chaos dans les rĂ©seaux de neurones, p. 208 Ă 220,in Sciences cognitives, diversitĂ©s des approches, sous la dir de Mirta B. Gordon & HĂ©lĂšne Paugam-Moissy, France, Editions Hermes, 1997. 10 Faure. P. & Korn. H., Is there chaos in the brain ? 1. Concepts of non-linar dynamics and methods of investigation, Compte Rendus AcadĂ©mies des Sciences. Paris, Life Science, 324, 2001, P. 773-793. 11 Gleick. J., La thĂ©orie du chaos, France, Editions Albin Michel, 1989. 12 Goldbeter. A., Les rythmes et lâincertain, pp. 119-139, in Lâhomme devant lâincertain, sous la dir dâIlya Prigogine, France, Editions Odile Jacob, 2001. 13 Guedj. N., La mort, sa dĂ©couverte et lâaccueil Ă lâhĂŽpital de lâenfant mort et de sa famille, p. 95-107, in Mort subite du nourrisson un deuil impossible ?, sous la direction de Mazet. P. & LĂ©bovici. S., France, Editions Presses Universitaires de France, 1996. 14 Holzhey. C., Le mystĂšre des oscillations cĂ©rĂ©brales, Sciences et Vie », p. 134-143, N°184, France, 1993. 15 Hulme Hunter. H., Can I sleep with my baby ? traduit par Françoise Bardes, Puis-je dormir avec mon enfant ?, pp. 18-20, Les dossiers de lâobstĂ©trique », Paris, N° 266, novembre, 1998. 16 Jouvet. M., Eveil, sommeil, rĂȘve, Le courrier du CNRS, n° 55, France, Editions du Seuil, 1984. 17 Karli. P., Le cerveau des affects et des Ă©motions, p. 97-111, Le cerveau, le langage, le sens, Volume 5, in UniversitĂ© de tous les savoirs, France Editions Odile Jacob, 2001. 18 Kahn. A., MD . Van de Marckt., Dramaix. M., FNRS Fellow, Blum. D., MD, Rebuffat. E,MD, & Montauk. L., Transepidermal Water Loss During Sleep in Infants at Risk for Sudden Death, Pediatrics », pp. 245-250, Vol 80 No. 2 august, 1987. 19 Khan. A., Le sommeil de votre enfant. SantĂ© au quotidien, France, Editions Odile Jacob, 1988. 20 Kondepudi. D. & Buhse. T., Hasards et rĂ©actions chimiques de non-Ă©quilibre, pp. 119-139, in Lâhomme devant lâincertain, sous la dir dâIlya Prigogine, France, Editions Odile Jacob, 2001. 21 Lâinhibition de lâaction, France, Editions Masson, 1981. 22 Llinas, R. & Ribary, U., Temporal conjunction in thalamocortical transactions. In Castellucci. V.,& Rossignol. S., eds Consciousness At the Frontiers of Neuroscience, Lippincott-Raven, USA, 1998. 23 Lunhmann HJ., Dyhala VI., & Ben-Ari Y., Generation and propagation of 4-AP-induced epileptiform activity in neonatal intact limbic structures in vitro. Eur J Neurosci., 2000, 128 p. 2757-68. 24 Mansuy. I., Des cascades molĂ©culaires pour apprendre et mĂ©moriser, prĂ©sentation du Prix Nobel de MĂ©decine Eric Kandel, P. 1296-1297, mĂ©decine/sciences n° 11, vol. 16, novembre 2000. 25 Paris. C., Remler. R. & Daling. J., Risk factor sudden infant death syndrome Changes associated with sleep position recommendations, The Journal of Pediatrics, p. 771-777, December, 2001, vol 139, n° 6. 26 La santĂ© et les besoins essentiels des enfants, France, Editions Empirika, 1987, Ă©puisĂ©. Cet ouvrage suggĂ©rait autant que faire se peut de fonder lâĂ©ducation de lâenfant, dĂšs son plus jeune Ăąge, sur le corps par le ressenti, lâĂ©prouvĂ© et le recours rĂ©flexif que procurent les sensations, en dâautres termes un recours constant Ă lâintelligence naturelle du corps. LâhypothĂšse explicative portant sur la MSN telle quâelle est prĂ©sentĂ©e ici, dans cet article, est dĂ©veloppĂ©e dans cet ouvrage suivant les mĂȘmes prĂ©jugĂ©s initiaux compte tenu des connaissances de lâĂ©poque. 27 Paulus. F., Individuation, Ă©naction, Ă©mergences et rĂ©gulations bio-psycho-sociologiques du psychisme, ThĂšse de Doctorat de psychopathologie fondamentale et psychanalyse de lâuniversitĂ© de Paris 7, Denis Diderot, soutenue en juin 2000. 28 Premack, D. The infantâs theory of self-propelled objects ». Cognition 36 p. 1-16, USA, 1990. Les capacitĂ©s discriminatives du bĂ©bĂ© basĂ©es sur son Ă©quipement sensoriel lui permettraient dâĂ©valuer lâaspect agrĂ©able ou dĂ©sagrĂ©able des situations oĂč il est impliquĂ©. De trĂšs nombreuses recherches convergent depuis ces dix derniĂšres annĂ©es vers cette nouvelle perception. Le bĂ©bĂ© serait comme un psychologue » dotĂ© dâun sens aigu discriminant ce qui est agrĂ©able est synonyme de bon donc de bien pour lui, ce qui est dĂ©sagrĂ©able de mauvais, donc de mal. Ces capacitĂ©s fonderaient selon les Ă©thologues le sens moral du bĂ©bĂ© selon David Premack par exemple. De nombreux auteurs francophones ont contribuĂ© Ă enrichir nos connaissances dans le domaine des possibilitĂ©s et capacitĂ©s sensorielles prĂ©coces des bĂ©bĂ©s fondant la notion de sensorialitĂ© discriminative, on peut citer Boris Cyrulnik, Jacques Melher et Emanuel Dupoux, Roger LĂ©cuyer, Hubert Montagner, Vivianne Pouthas et François Jouen⊠On peut aussi se reporter Ă lâouvrage de Paul Churchland, Le cerveau, moteur de la raison, siĂšge de lâĂąme, particuliĂšrement le chapitre 2 ReprĂ©sentation sensorielle Lâincroyable puissance du codage vectoriel », p. 35 Ă 48, Belgique, Editions De Boeck, 1998. 29 Decety. J., Lâempathie est-elle une simulation mentale de la subjectivitĂ© dâautrui ?, in LâEmpathie, in Berthoz. A ., et Jorlan. G., Odile Jacob, 2004, p. 53-88. Damasio. A., Lâautre moi-mĂȘme, Les nouvelles cartes du cerveau, de la conscience et des Ă©motions, Paris, Odile Jacob, 2010. Marendaz. C., du regard Ă lâĂ©motion la vision, le cerveau, lâaffectif, Ed du Pommier, 2009. 30 Prigogine. I., La fin des certitudes, temps chaos et lois de la nature, France, Editions Odile Jacob, 1996. 31 Proust. J., La mentalisation comme Ă©laboration ou application dâune thĂ©orie », in Grivois. H. & Proust. J., SubjectivitĂ© et conscience dâagir, France, Editions des Presses Universitaires de France, 1998. 32 Queiros-Conde. D., Principe de conservation du flux dâentropie pour lâĂ©volution des espĂšces, pp. 445 Ă 449, Comptes Rendus de lâAcadĂ©mie des Sciences, France, Paris, SĂ©rie II. Tome 330, N°6, 30 mars 2000. 33 Rovee-Collier. R.,& Adler. Scott A., Les souvenirs des nourrissons, pp 736-741, La recherche, 267, juillet-aoĂ»t, 1994. 34 Stork. H., Bercements, berceaux et berceuses, Un Ă©clairage transculturel, in Dossier La nuit » Revue Enfance et Psy », n° 10, 2000, Editions Eres, Toulouse, France. Lâauteur montre les diffĂ©rentes pratiques autour du coucher et de lâendormissement. Que ce soit en Afrique, en Inde ou en Chine, les pratiques dâendormissement impliquent une forme de promiscuitĂ©. Par exemple, au japon dormir-ensemble », chacun disposant dâun matelas individuel futon est la rĂšgle⊠Le berceau en France tendrait Ă disparaĂźtre. La lecture de lâensemble des articles est recommandĂ©e. 35 Tiberghien. G., La mĂ©moire oubliĂ©e, Belgique, Editions Mardaga, 1997. Tiberghien, G. La mĂ©moire humaine ConnaĂźtre ou se souvenir ?, pp. 139-152, sous la dir de Gordon, & Paugam-Moisy. H., Sciences cognitives DiversitĂ© des approches, France, Editions HermĂšs, 1997. 36 Varela J. F., Thompson. E, & Rosch. E., Lâinscription corporelle de lâesprit, France, Editions Seuil, 1993. 37 FĂ©dĂ©ration NaĂźtre et vivre », 5, rue La PĂ©rouse, 75116, Paris. Notes relatives Ă lâintervention dâAndrĂ© Kahn rĂ©digĂ©es par J. HonorĂ© et de G. Kieffer, extraites du compte-rendu du colloque du 15/10/1988. 38 Bousquet P, Laboratoire de Neurobiologie et Pharmacologie cardiovasculaire / LNPCVFACULTE DE MEDECINE â 11, rue Humann â 67085 STRASBOURG CEDEXcourriel Contact presse Recherche Pellon Isabel, Service de la communication, . Chaque contribution publiĂ©e dans nos pages nous semble rĂ©pondre aux critĂšres Ă©lĂ©mentaires de respect des personnes et des communautĂ©s. Elle reflĂšte lâopinion de son ou ses signataires mais pas forcĂ©ment celle du comitĂ© de lecture de ParallĂšle Sud.
et si la mort n existait pas