Non la prise d’un rendez-vous chez un mĂ©decin spĂ©cialiste plusieurs mois plus tard n’est pas une fatalitĂ©. En cas d'urgence, du moins. La Cour de QuestionsrĂ©ponses En InvaliditĂ© 1Ăšre catĂ©gorie, aprĂšs un maintien en arrĂȘt maladie, le mĂ©decin du travail a prononcĂ© mon inaptitude Quels vont ĂȘtre mes droits (chĂŽmage et autres) Lenoir Bonjour, Ne sachant Ă  qui m’adresser afin d’avoir certains renseignements, je me permets de vous contacter car il est possible que vous puissiez m’aider. Je vais [] Oui tiens nous au courant, en tout cas n'hĂ©sites pas Ă  demander un arrĂȘt de travail si tu en as besoin, tu as surement besoin de te reposer pour essayer d'Ă©vacuer tes soucis. mon mĂ©decin donne beaucoup d' arrĂȘts de travail. bonne soirĂ©e 0 Des experts vous rĂ©pondent DĂ©couvrez les sujets experts Voir les rĂ©ponses NEWSLETTERS Jevoulais savoir si je peux contester l'avis du mĂ©decin conseil d'autant que je ne m'estime pas INVALIDE , je pense que je peux travailler certes pas Ă  100% , mais faire un mi thĂ©rapeutique en accord avec mon mĂ©decin traitant, et la mĂ©decine du travail !!! Je vous remercie de votre aide, car je me sens complĂštement dĂ©boussolĂ©e et perdue ! Lesyndrome des jambes sans repos ou maladie de Willis Ekbom peut avoir une forme familiale. En savoir plus. Le syndrome des jambes sans repos, appelĂ© aussi impatiences dans les jambes ou impatiences nocturnes, est un trouble neurologique qui se caractĂ©rise par un besoin irrĂ©pressible de bouger les jambes.Ce trouble impliquerait un manque de dopamine Ence moment le moral est pas trĂšs bon, j'ai d'un cĂŽtĂ© le mĂ©decin traitant qui me dis qu'elle ne veut pas me prolonger car pour elle je suis apte Ă  retourner travailler, et la sĂ©cu qui va certainement bientĂŽt me controller. D'autres part j'ai reçu un dossier de la sĂ©cu pour les arrĂȘt dĂ©passant 6mois Ă  transmettre Ă  mon employeur. ijYQ7GM. Les arrĂȘts maladie pour soigner une dĂ©pression ou un burn-out sont longs et vont influencer aussi votre vie professionnelle. Je vais vous dire comment faire pour les obtenir, quel salaire vous allez toucher pendant votre absence au travail et quels sont vos droits par rapport Ă  cette maladie, notamment si vous ĂȘtes en aides financiĂšres lors d’une et un arrĂȘt de travail pour une dĂ©pression comment faire ?Quels sont vos droits de sorties ?Combien de temps durent les arrĂȘts de travail ?La reprise du en temps quand on est en ĂȘtre licenciĂ© pour dĂ©pression ?Les aides financiĂšres de l’Assurance MaladieLa dĂ©pression et le burn-out sont des maladies professionnelles longues. En plus de vos prestations habituelles, vous pouvez recevoir des aides financiĂšres supplĂ©mentaires pour Vous faire soignerC’est notamment le cas si vous devez faire face Ă  des dĂ©penses justifiĂ©es qui ne sont pas remboursĂ©es, comme des frais d’ vous n’avez pas de mutuelle, l’Assurance Maladie peut Ă©galement en prendre une partie Ă  sa permettre de vivre » normalementSi vous ĂȘtes absent trop longtemps du travail, vous finirez par perdre une partie de votre salaire. Vous pouvez donc toucher un complĂ©ment exceptionnel qui va compenser la peut aussi s’agir d’une participation pour prendre une femme de mĂ©nage ou un garde du travailVotre maladie vous a peut-ĂȘtre fait perdre le vĂŽtre, ou alors vous avez besoin d’ĂȘtre reclassĂ© dans un autre service, moins aide Ă  la rĂ©insertion peut aussi ĂȘtre utilisĂ©e par une personne handicapĂ©e pour adapter son dĂ©pĂŽt de la demandePuisqu’il s’agit d’aides exceptionnellement accordĂ©es du fait de votre dĂ©pression, vous devez adresser un dossier Ă  l’Assurance qu’elle n’est pas obligĂ©e d’aller dans votre sens. La commission, une fois sa dĂ©cision prise, vous avertira. Vous ne pourrez pas contester sa et rĂ©munĂ©ration combien touche-t-on en arrĂȘt maladie ?Simulation de vos droits en fonction de votre situation. Ils ne sont pas les mĂȘmes selon votre situation chose concernant les conditions pour ĂȘtre indemnisĂ© selon la durĂ©e de l’arrĂȘt de travail, les conditions d’obtention sont commerçant maladie non reconnue en longue durĂ©eVous recevrez des indemnitĂ©s journaliĂšres pendant 360 jours maximum dans un laps de temps d 3 ans. Celles-ci sont calculĂ©es en fonction de vos revenus des 3 derniĂšres annĂ©es. Elles sont comprises entre 21 et 52 €.Artisan, commerçant maladie reconnue en longue durĂ©eVous recevrez des indemnitĂ©s journaliĂšres pendant 3 annĂ©es maximum. Celles-ci sont calculĂ©es en fonction de vos revenus des 3 derniĂšres annĂ©es. Elles sont comprises entre 21 et 52 €.Fonctionnaire titulaire en maladie longue durĂ©eLe traitement indiciaire sera de 100 % pendant 1 an. Les 2 annĂ©es qui suivent, il sera de 50 %.Fonctionnaire titulaire en maladie d’origine professionnelleTant que vous n’avez pas repris le service, vous toucherez la totalitĂ© de votre titulaire en maladie d’origine non professionnelle100 % du salaire les 3 premiers mois, 50 % les 9 mois suivants. Si vous touchez une indemnitĂ© de rĂ©sidence, elle sera rĂ©duite de moitiĂ© dĂšs le dĂ©but de votre maladie, et ce pendant 9 non titulaire en grave maladieIl vous faut 3 ans d’anciennetĂ© pour pouvoir acquĂ©rir cette reconnaissance ». Le congĂ© peut aller jusqu’à 3 ans, renouvelĂ© tous les 6 toucherez la totalitĂ© de votre salaire l’annĂ©e 1 et 50 % les annĂ©es 2 et non titulaire en maladie d’origine professionnelleVous serez en congĂ© maladie jusqu’à votre guĂ©rison. L’anciennetĂ© a cependant un rĂŽle Ă  jouer Moins de 2 ans 100 % pendant 30 jours. AprĂšs ce sont les indemnitĂ©s de la 2 et 3 ans 100 % pendant 60 jours. AprĂšs ce sont les indemnitĂ©s de la de 3 ans 100 % pendant 90 jours. AprĂšs ce sont les indemnitĂ©s de la non titulaire en maladie d’origine non professionnelleLe montant de ce que vous allez toucher va dĂ©pendre de votre mois Maintien du salaire pendant 1 mois Ă  100 % et 1 mois Ă  50 % perte de salaire Ă  partir du deuxiĂšme mois.2 ans 2 mois Ă  100 % et 2 mois Ă  50 %.3 ans 3 mois Ă  100 % et 3 mois Ă  50 %.SalariĂ© avec une maladie professionnelleVous recevrez des indemnitĂ©s journaliĂšres qui vont compenser votre perte de salaire, jusqu’à la fin de votre arrĂȘt de 28 premiers jours 60 % du salaire journalier de rĂ©fĂ©rence, avec un maximum de 190 € par partir du jour 29 80 % du salaire journalier de rĂ©fĂ©rence, avec un maximum de 253 € par avec une maladie non professionnelleSi vous avez le droit Ă  des indemnitĂ©s journaliĂšres pour complĂ©ter votre rĂ©munĂ©ration, elles vous seront versĂ©es aprĂšs 3 jours de carence. Vous pouvez ĂȘtre indemnisĂ© pendant 360 jours, pour un montant qui dĂ©pendra du nombre de vos enfants Ă  charge Moins de 3 50 % du salaire journalier de base avec un montant maximal de 45 €.Plus de 3 66 % du salaire journalier de base avec un montant maximal de 60 €.Exemple des indemnitĂ©s journaliĂšres complĂ©mentaires que vous pouvez toucher Avec un salaire de 1 500 € et 2 enfants 23 € par un salaire de 3 000 € et 3 enfants 42 € par maladie de moins de 6 moisLes indemnitĂ©s journaliĂšres concernant les arrĂȘts de travail de moins de 6 mois sont soumises Ă  des conditions particuliĂšres, qui se divisent en deux options distinctes D’une part, vous devez avoir travaillĂ© au moins 150 heures au cours des 3 derniers mois prĂ©cĂ©dant l’arrĂȘt de travail ou 90 jours;D’autre part, vous devez avoir eu un revenu, au cours des 6 derniers mois, Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  1 015 fois le taux horaire du Smic brut Ă©quivalent Ă  10 180 € basĂ© sur le Smic brut.Si vous rĂ©pondez Ă  au moins une des deux conditions, vous bĂ©nĂ©ficierez d’indemnitĂ©s pendant votre arrĂȘt de maladie de plus de 6 moisPour bĂ©nĂ©ficier des indemnitĂ©s journaliĂšres pendant un arrĂȘt de travail pour maladie de longue durĂ©e, vous devez rĂ©pondre Ă  des critĂšres un peu plus prĂ©cis que pour un arrĂȘt de courte durĂ©e. ConcrĂštement, vous devez, quoiqu’il arrive, avoir Ă©tĂ© affiliĂ© Ă  l’Assurance Maladie pendant l’annĂ©e complĂšte qui prĂ©cĂšde votre arrĂȘt maladie et remplir une des deux conditions suivantes Avoir accumulĂ©, pendant les 12 derniers mois, au moins 600 heures de eu un revenu Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  2 030 fois le taux horaire du Smic brut Ă©quivalent Ă  20 360 € basĂ© sur le Smic brut.Une fois ces diffĂ©rentes conditions remplies, vos droits aux indemnitĂ©s journaliĂšres sont est le montant de vos indemnitĂ©s journaliĂšres ?Pour bien comprendre le montant de ces indemnitĂ©s, vous devez connaĂźtre la mĂ©thode de calcul de base. Elle prend comme rĂ©fĂ©rence la moyenne de votre salaire brut, des 3 derniers bulletins de paie. Elle correspond, Ă  partir de cette moyenne, Ă  50 % de votre salaire quotidien de pratiqueSi votre salaire de base, par jour, est de 60 €, alors votre indemnitĂ© journaliĂšre sera de 30 € brut. Cas particulierDans le cas oĂč vous auriez Ă  charge au moins 3 enfants, le calcul de base diffĂšre lĂ©gĂšrement et passe de 50 % Ă  66,66 %, seulement Ă  compter du 31e jour d’arrĂȘt de ailleurs, le salaire de base pris en compte dans le calcul des IJ est plafonnĂ© Ă  1,8 fois le Smic mensuel, soit un montant total de rĂ©fĂ©rence de 2 738 € brut maximum. Si votre salaire dĂ©passe ce montant brut, vos indemnitĂ©s seront limitĂ©es Ă  ce montant, soit 45 € brut Ă  50 % de votre salaire de € brut lorsqu’il est majorĂ© Ă  66,66 %.Renseignez-vous auprĂšs des conventions collectives de votre branche, elles peuvent parfois permettre le maintien partiel ou total de votre salaire pendant l’arrĂȘt pas payĂ© ? Voici pourquoi vos indemnitĂ©s ont du retardDes dĂ©lais qui s’allongent, un gros retard, vous commencez Ă  vous inquiĂ©ter et vous avez raison. Voici ce que vous devez faire si vos indemnitĂ©s journaliĂšres n’ont toujours pas Ă©tĂ© la SĂ©curitĂ© SocialePeut-ĂȘtre n’avez-vous plus le droit au IJSS indemnitĂ©s journaliĂšres de la sĂ©curitĂ© sociale. Votre conseiller vous le cas de dĂ©saccord, vous pouvez saisir le conciliateur de la CPAM ou encore le tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© votre RIBIl se peut que vous n’ayez pas transmis le bon. Si tel est le cas, cela explique que vous n’ayez rien reçu. Ne comptez pas sur la CPAM pour vous en avertir vous en assurer, il suffit d’aller consulter votre dossier sur Ameli et de vous rendre dans l’onglet rĂ©servĂ© Ă  vos informations bancaires. VĂ©rifiez bien toutes les lettres et les chiffres. Une erreur de saisie est vite pour vĂ©rifier que votre dossier soit bien complet immatriculation CPAM, mĂ©decin traitant, identitĂ© et que vos arrĂȘts de travail sont bien arrivĂ©s Ă  la SĂ©curitĂ© SocialeLĂ  encore, un courrier perdu est dans l’ordre du possible. Je vous conseille de vous assurer de la bonne rĂ©ception 3 jours aprĂšs avoir envoyĂ© votre arrĂȘt de Ă  qui sont versĂ©es vos indemnitĂ©sIl se peut que ce soit votre patron qui les ai reçu. Tout dĂ©pend de votre convention d’entreprise. Dans quel cas c’est Ă  lui de vous les vous en assurer, tĂ©lĂ©phonez aux ressources me paye pendant mon arrĂȘt de travail pour dĂ©pression ?Pour percevoir des indemnitĂ©s journaliĂšres aprĂšs un arrĂȘt de travail, un dĂ©lai de carence de 3 jours est mis en place. Vous commencez donc Ă  toucher cette compensation financiĂšre par l’assurance maladie Ă  partir du 4e jour. Elle vous est ensuite versĂ©e tous les 14 jours en doit-il payer ?Lisez votre convention collective le maintien de salaire est-il prĂ©vu ? Si oui, c’est souvent l’anciennetĂ© qui fixe le nombre de jours indemnisĂ©s entre 60 et 180 jours.Comment obtenir un arrĂȘt de travail pour dĂ©pression ?Pour ne pas avoir de problĂšmes avec votre employeur, faites les choses dans les rĂšgles, et allez voir la bonne consulter ?1. Le mĂ©decin traitantLorsque vous vous sentez mal au point d’avoir besoin d’un break pour souffler et vous recentrez sur vous-mĂȘme, vous devez commencer par consulter votre mĂ©decin traitant. Celui-ci est le plus apte Ă  dĂ©terminer votre Ă©tat, et s’il faut, oui ou non, vous dĂ©livrer un arrĂȘt de traitementPar rapport Ă  vos symptĂŽmes, le gĂ©nĂ©raliste choisira un traitement adaptĂ© Ă  votre situation. Il peut vous prescrire un arrĂȘt de travail d’une durĂ©e qui varie selon le degrĂ© de sĂ©vĂ©ritĂ© de votre dĂ©pression. La prescription d’antidĂ©presseurs peut aussi ĂȘtre envisagĂ©e. 3. Le diagnostic d’un psychiatreDans certains cas, votre mĂ©decin traitant peut dĂ©cider de vous orienter vers un professionnel de la santĂ© mentale, spĂ©cialisĂ© dans ce domaine un psychiatre. Pas de panique, vous n’allez pas finir interner en hĂŽpital psychiatrique. Il est simplement plus expert que votre mĂ©decin traitant et peut, de ce fait, adoptĂ© le meilleur traitement traitementParfois, un traitement mĂ©dicamenteux est nĂ©cessaire pour amĂ©liorer l’état de santĂ© du patient, pour l’aider Ă  remonter la pente. En tant que mĂ©decin, il est aussi habilitĂ© Ă  prescrire un arrĂȘt de une sĂ©ance avec un psychiatre, c’est avant tout un Ă©change oral approfondi, pour qu’il puisse dĂ©terminer l’origine de la dĂ©pression et ainsi vous accompagner plus facilement dans la dĂ©marches d’un arrĂȘt maladieAprĂšs s’ĂȘtre vu prescrire un arrĂȘt de travail pour dĂ©pression, le patient doit transmettre l’avis d’arrĂȘt Ă  la Caisse Primaire d’Assurance Maladie dont il dĂ©pend, sous 48 heures attention Ă  respecter les dĂ©laisPassĂ© ces 48 heures, vous risquez des sanctions sur vos indemnitĂ©s journaliĂšres IJ dĂšs la seconde relance de la part de la CPAM. Une premiĂšre lettre d’information concernant l’importance du respect des dĂ©lais vous sera prĂ©alablement obligations concernant le droit de sortieSelon les indications de votre mĂ©decin, vous pouvez ĂȘtre amenĂ©, ou non, Ă  devoir respecter des horaires de sortie de votre domicile, pendant tout l’arrĂȘt libertĂ© totaleS’il juge que vous ĂȘtes apte Ă  pouvoir sortir en toute libertĂ©, vous n’avez pas Ă  vous soucier des heures semi-libertĂ©En revanche, s’il a dĂ©fini une sortie en “semi-libertĂ©â€, vous devez ĂȘtre prĂ©sent entre 9 h et 11 h et de 14 h Ă  16 h. La CPAM peut contrĂŽler de votre bonne prĂ©sence pendant ces tranches horaires et ce, tous les jours de la semaines, y compris le samedi, dimanche et les jours totale de sortie peut aussi ĂȘtre prononcĂ©e en cas de diagnostic dĂ©montrant que votre Ă©tat de santĂ© ne vous le permet durĂ©es des arrĂȘts de travailLe temps de guĂ©rison, d’un individu Ă  un autre, est extrĂȘmement variable. C’est pourquoi, il n’existe pas rĂ©ellement de durĂ©e de rĂ©fĂ©rence concernant un arrĂȘt maladie pour arrĂȘts maladie jusqu’à 30 joursGĂ©nĂ©ralement, le mĂ©decin traitant privilĂ©gie souvent une durĂ©e d’un mois, pour votre premier arrĂȘt recommencerez Ă  travailler avant d’ĂȘtre guĂ©riLors d’une dĂ©pression, dont le contexte n’est pas l’environnement professionnel, il est tout de mĂȘme conseillĂ© de reprendre le travail avant la guĂ©rison totale. Elle permet de se familiariser Ă  nouveau avec un quotidien professionnel et peut alors favoriser l’état gĂ©nĂ©ral du doucementNĂ©anmoins, si les caractĂ©ristiques de la maladie sont toujours prĂ©sentes fatigue, concentration difficile, 
 et indiquent que la personne ne peut pas assumer complĂštement son travail, cela peut conduire prĂ©cocement Ă  la rĂ©apparition des symptĂŽmes. La rĂ©intĂ©gration d’un malade doit ĂȘtre arrĂȘts maladie de longue durĂ©eEn cas de passage dĂ©pressif sĂ©vĂšre, le mĂ©decin peut Ă©tablir un arrĂȘt de travail plus long, allant jusqu’à 6 mois ou plus. De mĂȘme que pour un malade qui ne tend pas Ă  guĂ©rir aprĂšs un mois d’arrĂȘt, celui-ci peut ĂȘtre prolongĂ©, toujours sur dĂ©cision du 6 moisLorsqu’un traitement suffisamment lourd est mis en place, l’arrĂȘt doit ĂȘtre assez long pour prendre en compte la pĂ©riode de sevrage, nĂ©cessaire aux bonnes conditions de reprises du arrĂȘt maladie de plus de 6 mois peut alors ĂȘtre envisagĂ© pour accompagner convenablement le dĂ©pression Ă  affection de longue durĂ©eUn des cas particuliers de la dĂ©pression est reconnu comme une affection de longue durĂ©e ALD lorsque le patient est atteint d’une forme de dĂ©pression rĂ©currente c’est-Ă -dire qu’il a vĂ©cu au moins 3 Ă©pisodes soins liĂ©s Ă  cette pathologie sont alors remboursĂ©s Ă  100 %, dans la limite des plafonds dĂ©finis par l’Assurance reprendre le travail correctement ?Pour la reprise de votre activitĂ©, si vous ĂȘtes salariĂ©, vous n’avez absolument aucune dĂ©marche Ă  faire. Vous touchez Ă  nouveau votre salaire et vous perdez les droits aux indemnitĂ©s revanche, si vous ĂȘtes au chĂŽmage, vous reviendrez Ă  votre situation initiale Ă  PĂŽle emploi et percevez vos allocations. Votre pĂ©riode d’indemnisation du chĂŽmage est, quant Ă  elle, prolongĂ©e du nombre Ă©gal de jours d’arrĂȘt maladie si vous avez Ă©tĂ© malade 15 jours, vos allocations chĂŽmage seront prolongĂ©es de 15 jours Ă©galement.Est-il possible de reprendre plus tĂŽt que prĂ©vu ?Bon Ă  savoir dans le cas oĂč vous vous sentez capable de reprendre le travail avant la fin de l’arrĂȘt maladie, vous y ĂȘtes autorisĂ©. La seule condition est d’en informer, sous un dĂ©lai de 24 heures, votre caisse primaire d’assurance contre-visiteDe mĂȘme, aprĂšs un arrĂȘt maladie de 30 jours ou plus pour dĂ©pression, vous ĂȘtes dans l’obligation de passer une contre-visite mĂ©dicale, auprĂšs de la mĂ©decine du travail avant la reprise de votre que le temps partiel thĂ©rapeutique ?En accord avec votre mĂ©decin traitant, le mĂ©decin de l’assurance maladie ou du service social de celle-ci, vous avez la possibilitĂ© de reprendre le travail dans des conditions amĂ©nagĂ©es un temps partiel thĂ©rapeutique, un amĂ©nagement du poste de travail ou un patient est donc susceptible de travailler Ă  temps partiel en percevant une partie ou la totalitĂ© des indemnitĂ©s journaliĂšres qui lui sont est-il accordĂ© ?Ce “mi-temps thĂ©rapeutique” peut ĂȘtre accordĂ© dans le cadre d’un parcours de soin prĂ©cis, amenant, Ă  terme, Ă  la reprise de l’emploi Ă  temps complet. L’accord de 3 mĂ©decins est donc obligatoire le mĂ©decin traitant, de l’Assurance Maladie ainsi que la mĂ©decine du travail et Ă©galement celui de l’ maladie en CDD son fonctionnementUn contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ© est rĂ©gi par les mĂȘmes rĂšgles qu’un salariĂ© en CDI. NĂ©anmoins, le salariĂ© devra suivre Ă  la lettre, des conditions particuliĂšres, auxquelles il ne pourra pas dĂ©roger. Pour que l’arrĂȘt de travail d’un salariĂ© en CDD soit en rĂšgle et qu’il puisse effectivement bĂ©nĂ©ficier des mĂȘmes droits citĂ©s ci-dessus qu’un salariĂ© en CDI, il doit respecter des modalitĂ©s lors de son absence de l’entreprise Suivre les prescriptions prĂ©sent lors d’un Ă©ventuel contrĂŽle Ă  la lettre les heures d’autorisations de uniquement Ă  son aucune activitĂ©s, professionnelles ou non, tant qu’elles ne sont pas autorisĂ©es par un mĂ©decin du savoir, qu’il doit aussi respecter certaines formalitĂ©s importantes, si celui-ci souhaite percevoir les indemnitĂ©s de la CPAM, qui sont les suivantes PrĂ©venir sous 48 heures son employeur de la dĂ©cision du son absence grĂące Ă  un certificat mĂ©dical qui faut envoyer Ă  la caisse d’Assurance complĂ©mentaire de l’employeurLe salariĂ© peut Ă©galement recevoir une indemnitĂ© de son employeur. Celui-ci peut parfois ĂȘtre dans l’obligation de la verser Ă  son salariĂ©, c’est d’ailleurs le cas pour ceux dont l’anciennetĂ© est de plus d’un est calculĂ©e sur la base de 90 % de la rĂ©munĂ©ration brute que le salariĂ© aurait dĂ» percevoir en travaillant, pour les trente premiers jours de son arrĂȘt de travail, puis les deux tiers de celle-ci lors des trente jours qu’un arrĂȘt maladie est considĂ©rĂ© comme une suspension du CDD, l’employeur ne pourra pas prolonger la durĂ©e du contrat, ni reporter son terme. Sauf cas particulier oĂč, une clause du contrat prĂ©voit, que si l’arrĂȘt de travail est d’origine professionnelle, alors le contrat pourra ĂȘtre pendant une dĂ©pressionEn France, la loi interdit Ă  un employeur de licencier un salariĂ© sous le seul motif d’un arrĂȘt de travail pour maladie professionnelle ou d’accident de travail. En effet, cela reviendrait Ă  l’employeur, Ă  ne pas avoir fait preuve de l’obligation de sĂ©curitĂ© qu’il a envers son loi l’autorise Ă  certaines conditionsCependant, si l’arrĂȘt maladie concerne une dĂ©pression d’ordre personnel, non-professionnelle, l’employeur est tout Ă  fait autorisĂ© Ă  entreprendre une dĂ©marche de licenciement. Lorsque l’absence du salariĂ© est prolongĂ©e ou rĂ©pĂ©tĂ©e du fait d’une maladie, l’employeur peut ĂȘtre contraint de faire un remplacement dĂ©finitif et total, selon le code du travail. Surtout, si le bon fonctionnement de l’entreprise est vous n’ĂȘtes pas seul Ă  ĂȘtre dĂ©pressif !En France, le nombre de personnes souffrant de ce trouble est en hausse chaque annĂ©e. ConcrĂštement, ce serait prĂšs de 19 % des Français de 15 Ă  75 ans qui seraient mĂȘme que, sur l’ensemble des arrĂȘts de travail dĂ©livrĂ©s tous les ans dans l’Hexagone, 35 Ă  45 % d’entre eux ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  la suite d’une dĂ©pression femmes, premiĂšres victimesEn gĂ©nĂ©ral, ce sont plutĂŽt les femmes qui sont touchĂ©es par cette souffrance au travail ou Ă  la maison, que les hommes, qui eux, sont touchĂ©s deux fois moins environ 12 % pour les femmes contre 6 % pour les hommes.Les secteurs professionnels oĂč cette maladie est la plus rĂ©currenteCes taux varient en fonction d’un facteur important le secteur d’activitĂ©. Les plus touchĂ©s sont les activitĂ©s financiĂšres et d’assurances ainsi que l’ la dĂ©pression et ses symptĂŽmesElle n’est pas seulement une phase de dĂ©prime passagĂšre, mais bel et bien une rĂ©elle maladie psychique qu’il ne faut pas prendre Ă  la lĂ©gĂšre. On en parle lorsqu’un individu ressent une perturbation de son humeur, comme un manque de plaisir ou de la partir de quand ĂȘtes-vous considĂ©rĂ© comme malade ?On la considĂšre comme maladie, dĂšs lors que les symptĂŽmes qui influent sur le quotidien de l’individu, dĂ©passent les 14 jours de perturbation. Cette humeur entraĂźne une nĂ©gativitĂ© et une mauvaise estime de soi. Malheureusement, une personne fragile psychologiquement, ne peut pas guĂ©rir seule. Elle doit ĂȘtre accompagnĂ©e pour ne pas aggraver la situation ou devenir symptĂŽmesPour diagnostiquer une dĂ©pression, l’Organisation Mondiale de la SantĂ©, en partenariat avec l’Association amĂ©ricaine de psychiatrie, a mis au point une liste de critĂšres trĂšs prĂ©cis Ă  respecter. Pour dĂ©finir la maladie, il existe 9 points majeurs, dans l’établissement du diagnostic du patient. Celui-ci doit rĂ©pondre Ă  au moins, un des deux cas suivants Un Ă©tat de tristesse quotidien, avec envie de perte de plaisir dans ses actions quotidiennes, mĂȘme celles qu’il apprĂ©cie habituellement. En plus de cela, le patient doit ĂȘtre affectĂ© par 4 autres critĂšres parmi les suivants, depuis au moins deux semaines, quasiment chaque jour Un manque de concentration, d’attention et des troubles de la perte d’appĂ©tit, et parfois une perte de fatigue continue, dĂšs le lenteur inhabituelle dans ses dĂ©placements et ses insomnies persistantes, surtout en dĂ©valorisation de soi et l’impression de culpabiliser sans aucune pensĂ©es suicidaires et l’impression que la vie n’a pas d’ vous souffrez de 5 Ă  7 symptĂŽmes, votre Ă©tat dĂ©pressif est lĂ©ger Ă  modĂ©rĂ© tandis qu’à partir de 8 symptĂŽmes, vous entrez dans la catĂ©gorie patient lui-mĂȘme ou le mĂ©decin peuvent procĂ©der Ă  une Ă©valuation de l’importance des symptĂŽmes grĂące notamment Ă  l’échelle de dĂ©pression de Hamilton HDRS ou celle de Montgomery et Asberg MADRS.Quelles sont les causes de la dĂ©pression ?Plusieurs facteurs favorisent son apparition dans la vie d’un individu. Ils peuvent ĂȘtre de diffĂ©rentes difficiles avec ses parents, un traumatisme sexuel, le dĂ©cĂšs d’un proche douloureux entraĂźnant des complications dĂ©pressives, une sĂ©paration ou un conflit familial par exemple,ProfessionnelleLa peur de perdre son emploi, la pression de la hiĂ©rarchie, le harcĂšlement moral et parfois mĂȘme physique, la concentration Ă©levĂ©e sur le long terme, penser au travail continuellement ou une charge de travail trop importante, 
La gĂ©nĂ©tique peut aussi favoriser cet Ă©tat, car selon les individus, certains peuvent ĂȘtre malade sans motifs particuliers et d’autres ne seront peut-ĂȘtre jamais dĂ©pressif, mĂȘme aprĂšs des Ă©vĂ©nements plus, si l’un des parents a dĂ©jĂ  vĂ©cu un Ă©pisode dĂ©pressif, l’enfant a, quant Ă  lui, deux Ă  quatre fois plus de risque d’y ĂȘtre exposĂ© au cours de sa Ă©viter de tomber dans la dĂ©pression, nous vous conseillons de lire aussi ces quelques articles. Peut-ĂȘtre pourrez-vous y trouver un certain rĂ©confort pour rĂ©soudre vos problĂšmes Les aides pour les femmes seules qui ont des dĂ©poser un dossier de surrendettement pour effacer vos trouver une aide financiĂšre si vous ĂȘtes au chĂŽmage. Dans le cadre d’un licenciement pour inaptitude, des dĂ©lais sont Ă  prendre en compte dĂšs lors que l’incapacitĂ© du salariĂ© Ă  occuper ou Ă  reprendre son poste est constatĂ©e. Quand une telle situation se prĂ©sente, il est important de bien comprendre les obligations de l’employeur. Une fois la procĂ©dure enclenchĂ©e, plusieurs acteurs doivent Ă©mettre leur avis concernant la dĂ©cision. Quant au collaborateur licenciĂ©, il a le droit de la contester. Licenciement pour inaptitude quelles sont les obligations Ă  respecter pour l’avis d’inaptitude ? L’employeur doit se conformer Ă  un certain nombre d’obligations lorsqu’il envisage de licencier un salariĂ© pour inaptitude. Celles-ci conditionnent l’issue de la procĂ©dure. Obligation de reclassement de l’employeur et dĂ©lai Ă  respecter Le licenciement pour inaptitude, dont les dĂ©lais peuvent ĂȘtre plus ou moins importants selon les cas, oblige l’employeur Ă  reclasser son employĂ©. Ce reclassement doit se fonder sur des propositions honnĂȘtes. L’employĂ© concernĂ© par le renvoi se verra offrir un autre poste adaptĂ© Ă  ses capacitĂ©s, et au moins Ă©gal Ă  l’emploi qu’il occupait initialement. Dans le cas oĂč un reclassement ne serait pas possible, la loi dispose que l’employeur pourrait mettre fin au contrat de travail s’il justifie d’un des cas suivants ImpossibilitĂ© de proposer Ă  l’employĂ© un autre poste ; Refus par le salariĂ© d’occuper un autre poste ; Inaptitude de l’employĂ© Ă  tout poste dĂ©clarĂ© par la mĂ©decine du travail. En effet, cette obligation de reclassement est jugĂ©e remplie si l’employeur a proposĂ© un autre poste dans les conditions prĂ©vues par la loi. DĂ©lai pour reclasser le salariĂ© En cas de licenciement pour inaptitude, le dĂ©lai imparti Ă  l’employeur pour reclasser son employĂ© est d’un mois Ă  compter de la date de la visite chez le mĂ©decin du travail. Si le salariĂ© n’est pas licenciĂ© au-delĂ  de ce dĂ©lai, il doit lui verser le salaire correspondant au poste qu’il occupait avant la remise en cause du contrat de travail. Cependant, il a toujours la possibilitĂ© de rechercher un reclassement aprĂšs cette Ă©chĂ©ance. Recherche de reclassement L’employeur qui envisage de licencier l’employĂ© dispose de pistes de recherche de reclassement dans L’entreprise ; Le groupe auquel appartient l’entreprise ; Les filiales du groupe Ă  l’étranger, oĂč il est possible de muter des employĂ©s ; Les entreprises partenaires ; Les entreprises ayant la mĂȘme enseigne commerciale franchise ; L’entreprise rachetĂ©e par un repreneur s’il y a une annonce de reprise. La recherche de reclassement doit avoir lieu aprĂšs une deuxiĂšme visite de l’employĂ© chez le mĂ©decin du travail, et non avant, sauf si la reprise du travail reprĂ©sente un danger immĂ©diat pour la santĂ© de l’employĂ© ou pour la sĂ©curitĂ© de ses collaborateurs. Obligation d’information pour l’employeur Le licenciement oblige Ă©galement l’employeur Ă  informer le salariĂ© de deux Ă©ventualitĂ©s La possibilitĂ© d’exclure un reclassement droit de l’employeur ; Le droit de refuser le reclassement droit du salariĂ©. PossibilitĂ© d’exclure un reclassement L’employeur qui n’a pas la possibilitĂ© de reclasser le salariĂ© licenciĂ© doit exposer Ă  ce dernier la situation ainsi que les motifs, que cette inaptitude soit d’origine professionnelle ou non. Il faut que cette information soit communiquĂ©e par Ă©crit, et ce, avant l’envoi de la convocation Ă  l’entretien prĂ©alable. Tant que cette formalitĂ© n’est pas accomplie, l’obligation de reclassement n’est pas respectĂ©e. L’employĂ© peut alors prĂ©tendre Ă  des dommages et intĂ©rĂȘts. Refus du reclassement par le salariĂ© Le salariĂ© a le droit de refuser une ou plusieurs solutions de reclassement prĂ©sentĂ©es par son employeur. Cependant, son refus d’occuper un poste qui rĂ©pond aux exigences formulĂ©es par le mĂ©decin du travail ne peut motiver son renvoi. De son cĂŽtĂ©, l’employeur pourra naturellement Ă©mettre de nouvelles propositions. Le licenciement doit dĂ©couler d’un constat du mĂ©decin du travail. Cette Ă©tape fait partie de la procĂ©dure, qu’il s’agisse d’une inaptitude physique ou d’une inaptitude mentale, et que cette inaptitude soit causĂ©e par un accident de travail ou une maladie professionnelle, ou encore qu’elle soit d’origine non professionnelle. Bon Ă  savoir le renvoi est considĂ©rĂ© comme discriminatoire si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© inapte Ă  cause d’un handicap. Examen mĂ©dical Le mĂ©decin du travail doit examiner le salariĂ© lors d’une visite mĂ©dicale, au moins. Une deuxiĂšme visite peut avoir lieu dans les 15 jours suivant la premiĂšre pour Ă©tayer le constat d’inaptitude. Le mĂ©decin se doit alors de faire une Ă©tude du poste et des conditions de travail du salariĂ©. Il faut Ă©galement que des Ă©changes sur les mesures d’amĂ©nagement soient organisĂ©s en rĂ©union, par tĂ©lĂ©phone, e-mail ou courrier. À noter le mĂ©decin du travail doit informer l’employĂ© de son avis et lui donner des indications sur les propositions pouvant ĂȘtre faites Ă  son employeur. RĂŽle du mĂ©decin du travail L’article L4624-4, du Code du travail, dispose que seul le mĂ©decin du travail peut prononcer une il n’est pas habilitĂ© Ă  Ă©mettre un avis sur les points suivants CompĂ©tences professionnelles du salariĂ© ; ArrĂȘts de travail qui ne peuvent ĂȘtre prescrits que par un mĂ©decin traitant ; InvaliditĂ©s qui ne peuvent ĂȘtre dĂ©cidĂ©es que par le mĂ©decin conseil de la Caisse d’assurance maladie. Les motivations d’une inaptitude dĂ©clarĂ©e par le mĂ©decin du travail ne peuvent en aucun cas ĂȘtre transmises Ă  l’employeur, car elles relĂšvent du secret mĂ©dical. En revanche, ce dernier doit savoir Ă  l’issue des examens mĂ©dicaux si le salariĂ© est apte ou non Ă  travailler, et quels sont les postes que le mĂ©decin recommande. Notons que le mĂ©decin du travail peut aussi dĂ©clarer une inaptitude partielle. Dans ce cas, l’employeur a le droit de proposer au salariĂ© un poste Ă  mi-temps. DiffĂ©rence entre inaptitude et invaliditĂ© Au premier abord, les notions d’inaptitude et d’invaliditĂ© semblent proches, et sont mĂȘme souvent confondues. Or, il n’en est rien sur le plan juridique. L’inaptitude Ă  un travail se constate par rapport au travail en question. C’est au mĂ©decin du travail qu’il revient de la constater, mais c’est la SĂ©curitĂ© sociale qui dĂ©cide de l’invaliditĂ©, aprĂšs avoir consultĂ© l’avis du mĂ©decin conseil. Le salariĂ© dĂ©clarĂ© inapte et qui ne peut ĂȘtre reclassĂ© dans un autre poste perçoit une indemnitĂ© de licenciement. Un employĂ© reconnu en invaliditĂ© touche, quant Ă  lui, une allocation variant en fonction de la catĂ©gorie. Par exemple, le salariĂ© dĂ©clarĂ© en invaliditĂ© de deuxiĂšme catĂ©gorie ne pourra plus, en principe, reprendre le travail. À noter le salariĂ© reconnu inapte n’est pas automatiquement dĂ©clarĂ© en invaliditĂ©. DĂ©lai pour licencier le salariĂ© dĂ©clarĂ© inapte L’employeur qui envisage un licenciement pour inaptitude a un dĂ©lai d’1 mois Ă  compter de la date de la dĂ©claration d’inaptitude pour accomplir les procĂ©dures. PassĂ© ce dĂ©lai, il doit reprendre le versement du salaire de l’employĂ©. D’autre part, ce dernier peut contester sa dĂ©claration d’inaptitude en saisissant le Conseil des prud’hommes CPH. ProcĂ©dure de contestation de l’avis d’inaptitude Le salariĂ© comme l’employeur est en droit de contester un avis d’aptitude ou d’inaptitude. Cependant, chacun doit respecter un certain dĂ©lai et organiser un entretien prĂ©alable. DĂ©lai Ă  respecter L’employeur ou l’employĂ© qui conteste un avis d’aptitude ou d’inaptitude est tenu de saisir le CPH dans les 15 jours qui suivent la communication de l’avis. Le requĂ©rant demandera la nomination d’un mĂ©decin expert pour confirmer ou infirmer la dĂ©cision, et devra informer le mĂ©decin du travail de sa dĂ©marche. La contestation ne doit porter que sur les Ă©lĂ©ments mĂ©dicaux de l’avis. Le CPH statuera sur la demande en suivant une procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e. Entretien prĂ©alable au licenciement pour inaptitude L’entretien prĂ©alable au licenciement est de nature individuelle. C’est pourquoi il ne doit s’effectuer qu’entre le salariĂ© et l’employeur, ou Ă©ventuellement leur reprĂ©sentant. En effet, le salariĂ© est autorisĂ© Ă  se faire accompagner durant le rendez-vous. Son accompagnant doit faire partie du personnel de l’entreprise. Il s’agit le plus souvent d’un Ă©lu des employĂ©s ou un dĂ©lĂ©guĂ© syndical. Il peut toutefois ĂȘtre un conseiller extĂ©rieur Ă  l’entreprise. Bon Ă  savoir les propos tenus par le salariĂ© ne peuvent pas lui ĂȘtre reprochĂ©s, sauf en cas d’abus manifeste. Pour sa part, l’employeur a Ă©galement le droit d’ĂȘtre assistĂ© par un responsable de l’entreprise qui sera en mesure d’apporter des Ă©lĂ©ments de fait, un responsable des ressources humaines par exemple. Le mĂ©decin du travail ne peut participer Ă  cette rĂ©union, sauf s’il est lui-mĂȘme salariĂ© de l’entreprise. L’objectif de cette rencontre est de permettre Ă  un vrai dialogue social de se mettre en place et de trouver une solution autre que le licenciement qui est inĂ©luctable s’il n’y a aucune possibilitĂ© de reclassement. Convocation Ă  l’entretien prĂ©alable Le salariĂ© concernĂ© est convoquĂ© Ă  l’entretien prĂ©alable qui a Ă©tĂ© prĂ©vu dans son intĂ©rĂȘt. C’est pourquoi son absence Ă  cet entretien, ou son refus de recevoir sa convocation entraĂźnera la poursuite de la son absence ne lui sera pas reprochĂ©e. La lettre de convocation doit contenir L’objet de l’entretien ; La date, l’heure et le lieu ; La mention de la possibilitĂ© de se faire assister. Rappel Qu’est-ce qu’un licenciement pour inaptitude ? Il est important de revenir sur la dĂ©finition du licenciement pour inaptitude, notamment sur le dĂ©roulement de celui-ci afin de prĂ©venir les erreurs d’interprĂ©tation. DĂ©finition Il s’agit d’une facultĂ© donnĂ©e Ă  l’employeur lorsque le salariĂ© est jugĂ© inapte Ă  effectuer les tĂąches qui lui incombent selon les dispositions du contrat de travail. Toutefois, la notion d’inaptitude ne peut relever du seul jugement de l’employeur, et pour ĂȘtre lĂ©gale, la procĂ©dure doit ĂȘtre enclenchĂ©e Ă  la suite des constatations d’incapacitĂ© Ă  travailler correctement, ou d’arrĂȘts de travail rĂ©pĂ©tĂ©s. La procĂ©dure de licenciement pour inaptitude La procĂ©dure doit comprendre les Ă©tapes suivantes Examen du salariĂ© par le mĂ©decin du travail ; DĂ©claration d’inaptitude ; Consultation du ComitĂ© social et Ă©conomique CSE ; Convocation Ă  l’entretien prĂ©alable ; Tenue de l’entretien prĂ©alable ; Recherche de reclassement du salariĂ© inapte ; Information du salariĂ© en cas d’impossibilitĂ© de reclassement ; Envoi et rĂ©ception de la lettre de licenciement ; Signature de la fin du contrat de travail et formalitĂ©s de dĂ©part. Comme citĂ© prĂ©cĂ©demment, le salariĂ© concernĂ© perçoit des indemnitĂ©s de licenciement pour inaptitude s’il ne peut ĂȘtre reclassĂ© Ă  un autre poste. S’il s’agit d’un salariĂ© protĂ©gĂ©, l’employeur suit une procĂ©dure spĂ©cifique, en plus de la procĂ©dure de droit commun. À titre d’exemple, il doit demander l’autorisation de l’inspecteur du travail. En l’absence d’autorisation, la poursuite de la procĂ©dure de licenciement constitue donc un dĂ©lit d’ gratuit licenciement Co-fondateur LegalPlace, Mehdi est diplĂŽmĂ© du magistĂšre DJCE et avocat. Il a exercĂ© plus de 12 ans au sein de cabinets anglo-saxons et français en droit des sociĂ©tĂ©s, fusions-acquisition et capital investissement. DerniĂšre mise Ă  jour le 19/05/2022 [MOTIF D'ARRET MALADIE] On peut poser un arrĂȘt maladie pour une gastro ou pour un burn-out. Mais que dire Ă  nos collĂšgues ou Ă  son manager Ă  son retour au travail ? Utiliser le flou des arrĂȘts maladie Les salariĂ©s l’ignorent souvent, mais rien, dans la loi, absolument rien, ne les oblige Ă  rĂ©vĂ©ler les raisons d’un arrĂȘt maladie, insiste Marielle Dumortier, auteure du guide Mon mĂ©decin du travail Ă©d. Le Cherche Midi. Cela vaut pour tous ses collĂšgues, que ce soit son voisin de bureau, son manager et mĂȘme la DRH. L'unique obligation lĂ©gale consiste Ă  prĂ©venir l'entreprise de son absence en envoyant son arrĂȘt maladie dans les temps. » Pour avoir Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  la situation, les salariĂ©s savent que le feuillet Ă  envoyer Ă  son employeur reste trĂšs Ă©vasif sur les motifs de son absence. Ce n’est pas pour rien car cela relĂšve strictement de la vie privĂ©e, poursuit la mĂ©decin du travail. Trop souvent, je vois des salariĂ©s revenir et tout dĂ©baller en espĂ©rant parfois un peu de comprĂ©hension. Or, mĂȘme si son manager paraĂźt bienveillant, il faut se rappeler qu’il n’est pas forcĂ©ment un ami
 » Cette spĂ©cialiste rappelle qu’il faut peser les consĂ©quences de la vĂ©ritĂ©. Évidemment, ce n’est pas la mĂȘme chose si on a eu la grippe ou traversĂ© une dĂ©pression par exemple. Mais il est des maladies qu’il vaut mieux garder pour soi pour Ă©viter certains prĂ©jugĂ©s ensuite, voire que ce ne soit Ă©bruitĂ© Ă  d’autres
 » Savoir que dire et Ă  qui Si on a eu une gastro, on peut le dire car c’est courant et cela suscitera une certaine sympathie, sourit Marianne Perrette, consultante chez Coach2Vie. Pour une maladie aussi banale, pas la peine de faire de mystĂšres ! » Mais pour avoir accompagnĂ© des salariĂ©s de retour au travail, cette coach insiste sur l’importance du regard des autres. En cas de maladie grave, on peut parler Ă  un collĂšgue de confiance, mais il faut vraiment ĂȘtre sĂ»r de sa discrĂ©tion. » Mais quand un salariĂ© revient aprĂšs un burn-out ou une chimiothĂ©rapie, il n’aura pas forcĂ©ment envie de s’étendre. Dans ces cas-lĂ , je recommande de prĂ©parer quelques phrases pour fermer la parenthĂšse. On peut dire par exemple "J’ai eu un gros pĂ©pin mais ça va mieux maintenant par exemple". Un collĂšgue comprendra que vous voulez parler d’autre chose et un manager entend ce qu’il a besoin d’entendre que vous prĂȘt Ă  travailler comme avant. » Ne pas refuser les aides quand on en a besoin Mais reste cependant le cas, frĂ©quent, oĂč justement on ne peut pas travailler comme avant. Il arrive souvent que le salariĂ© ait besoin de reprendre doucement, parce qu’il a encore des soins ou simplement parce qu’il n’a pas encore physiquement ou psychologiquement la force de se replonger complĂštement dans autre chose », tĂ©moigne Marielle Dumortier. Car l’employeur espĂšre parfois, Ă  tort, retrouver son collaborateur pleinement opĂ©rationnel. La maladie reste un sujet difficile Ă  aborder en entreprise, c’est pourquoi, un salariĂ© a intĂ©rĂȘt Ă  profiter de certains accompagnements. » Pour faciliter leur retour ce docteur recommande rĂ©guliĂšrement aux salariĂ©s qu’elle croise d’utiliser les dispositifs prĂ©vus par la loi. S’il y a un rendez-vous Ă  prendre et Ă  ne pas manquer, c’est la visite de prĂ©reprise, deux Ă  trois semaines avant le retour au travail. Les Ă©changes avec le mĂ©decin du travail sont confidentiels. Il saura orienter le salariĂ© sur certaines aides possibles et pourra mĂȘme formuler des recommandations auprĂšs de l’employeur, comme un changement de poste ou de rythme temporaire pour Ă©viter certaines fatigues. » Environ un Français sur deux irait travailler au moins une fois dans l'annĂ©e en Ă©tant malade. © AFP CopiĂ©13h21, le 28 novembre 2018, modifiĂ© Ă  13h51, le 28 novembre 2018 Selon une Ă©tude, 23% des salariĂ©s du privĂ© dĂ©cident de travailler malgrĂ© un arrĂȘt de ou blessĂ©s, ils dĂ©cident de continuer Ă  travailler. En 2018, prĂšs d'un salariĂ© du privĂ© sur quatre 23% a dĂ©cidĂ© de passer outre l’arrĂȘt maladie proposĂ© par leur mĂ©decin, selon une Ă©tude sur l'absentĂ©isme au travail publiĂ©e mercredi par Malakoff MĂ©dĂ©ric et dĂ©voilĂ©e par Europe 1. "Il y en a la moitiĂ© qui, en discutant avec le mĂ©decin, dĂ©clarent ne pas vouloir le prendre, et l'autre moitiĂ© rentre chez soi avec un arrĂȘt-maladie et dĂ©cide de ne pas le prendre", indique au micro d'Europe 1 Anne-Sophie Godon, directrice Innovation chez Malakoff salariĂ©s dĂ©cident mĂȘme de ne pas aller voir leur mĂ©decin malgrĂ© un Ă©tat qui le nĂ©cessiterait Ă  en croire une vaste Ă©tude en date de 2010 de la Fondation europĂ©enne pour l’amĂ©lioration des conditions de vie et de travail, 48% des Français se rendent au travail au moins une fois dans l’annĂ©e malgrĂ© leur maladie, un record en Europe. Peur d’ĂȘtre dĂ©bordĂ© de travail en revenant, de faire peser un fardeau au reste de l’équipe ou Ă  l’entreprise, d’ĂȘtre mal vu de sa hiĂ©rarchie ou encore de se faire prendre sa place
 Les raisons Ă©voquĂ©es par les salariĂ©s sont nombreuses et variĂ©es. Comment lever ses craintes ? La rĂ©ponse, pas toujours simple, dĂ©pend du contexte. Europe 1 vous prĂ©sente les diffĂ©rents cas de figure. Vous avez peur... de pĂ©naliser l’entreprise ou d’accumuler des retards ?Les salariĂ©s du commerce ou de l’hĂŽtellerie-restauration 30% figurent parmi les moins enclins Ă  respecter leur arrĂȘt de travail. Ce qui n’est guĂšre surprenant, selon les spĂ©cialistes. "Ils voient les consĂ©quences pour l'Ă©quipe qui va devoir les remplacer, mais aussi pour l'entreprise", explique Anne-Sophie Godon, de Malakoff MĂ©dĂ©ric. "On retrouve aussi des cadres, des dirigeants, avec des raisons liĂ©es Ă  la conscience professionnelle, mais aussi la peur de revenir au travail avec plus de travail encore qu'en partant", tenter de lever les craintes de ces salariĂ©s, la plupart des spĂ©cialistes insistent sur une rĂ©alitĂ© simple ce sera pire si vous travaillez en Ă©tant malade. Baisse de productivitĂ©, contagion des collĂšgues, risque d’aggraver les maladies
 "Toutes les Ă©tudes montrent que le surprĂ©sentĂ©isme’ dĂ©grade l’état de santĂ© des salariĂ©s qui s’y adonnent. Au lieu de s’arrĂȘter quelques jours, ils risquent de devoir s’absenter pour une pĂ©riode plus longue quelques mois ou quelques annĂ©es plus tard. Car la pathologie s’aggrave du fait de l’absence d’un temps de convalescence. Dans les cas extrĂȘmes, le surprĂ©sentĂ©isme peut mener au burn-out ou Ă  des accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux", dĂ©veloppe le sociologue Denis Monneuse, auteur de Le surprĂ©sentĂ©isme travailler malgrĂ© la maladie, interrogĂ© par Terrafemina."Le travailleur en mauvaise forme peut mettre en danger les clients potentiels et ne pas remplir des conditions de sĂ©curitĂ© optimales", renchĂ©rit David Spencer Ă©conomiste Ă  l’UniversitĂ© de Leeds, citĂ© par Ouest France. Julien Leclercq, patron de l'agence de communication Com'presse, en a fait l'expĂ©rience passer outre son arrĂȘt de travail a failli empirer son Ă©tat. "J'ai fait un traumatisme crĂąnien Ă  un entraĂźnement de foot et on m'a prescrit un arrĂȘt maladie d'une semaine. Je me suis dit 'Je ne vais pas m'arrĂȘter'. [
] J'ai commencĂ© Ă  ne plus dormir. Je suis repassĂ© Ă  l'hĂŽpital, je me suis vraiment arrĂȘtĂ© une semaine et ça m'a fait vachement de bien."Vous avez peur... d'ĂȘtre mal vu de votre hiĂ©rarchie ?Reste que certains employĂ©s n’ont parfois pas le choix. "Beaucoup ont peur de perdre leur emploi, ou de se faire remplacer par quelqu’un de plus jeune, en meilleure forme. Souvent, cela veut dire qu’ils ne se sentent pas en sĂ©curitĂ© dans leur entreprise. Dans notre sociĂ©tĂ©, c’est la voix du manager, de la hiĂ©rarchie qui compte. Et dans certains secteurs, il y a parfois des mĂ©thodes de management quasi-militaires", explique Ă  Europe 1 Sophie Maretto, psychologue et coach Ă  une hiĂ©rarchie peu encline Ă  tolĂ©rer les absences, mĂȘme pour raisons mĂ©dicales, le salariĂ© peut, Ă  tout le moins, s’appuyer sur la loi le dĂ©tail ici. Un salariĂ© licenciĂ© ou dĂ©classĂ© suite Ă  un arrĂȘt maladie peut obtenir la rĂ©-obtention de son poste, accompagnĂ©e de dommages et intĂ©rĂȘts. Et obliger un salariĂ© Ă  travailler pendant un arrĂȘt maladie est fortement sanctionnĂ©, l’entreprise pouvant ĂȘtre contrainte de verser six mois de salaires d’indemnitĂ©s au salariĂ© pour "travail dissimulĂ©".Mais il faut, pour cela, en passer par les tribunaux. Les procĂ©dures peuvent ĂȘtre longues, et entraĂźner une dĂ©gradation de la relation avec sa hiĂ©rarchie. Le dialogue reste donc la meilleure solution si vous sentez que votre manager risque de mal prendre le fait que vous vous fassiez arrĂȘter. "Il n’y a rien de pire que de ne pas dire les choses. Quand on attend trop pour s’exprimer, des malentendus et des frustrations se transforment en interprĂ©tations subjectives qui peu Ă  peu crĂ©ent un gouffre et un malaise", rĂ©sument la coache Christine Lewicki et la DRH Emmanuelle Nave dans leur livre J’arrĂȘte de rĂąler au boulot. Si vous avez besoin de conseils et d’arguments, vous pouvez vous rapprocher d’une Agence nationale pour l’amĂ©lioration des conditions de travail, prĂ©sente dans chaque rĂ©gion. Nous avons par ailleurs consacrĂ© un article aux diffĂ©rentes maniĂšres d'aborder un manager particuliĂšrement difficile, que vous pouvez retrouver par ici." Cela nĂ©cessite de l’organisation, de la communication et de l’humanitĂ© de la part des entreprises "Si vous n'osez pas parler seul Ă  votre manager, vous pouvez aussi vous faire accompagner. "Les syndicats peuvent servir de mĂ©diateurs, mais dans notre sociĂ©tĂ©, ce n’est pas toujours bien vu. Une bonne personne pour faire le lien avec votre hiĂ©rarchie reste le mĂ©decin du travail", prĂ©cise la coache Sophie Maretto. "Certains font vraiment du bon travail. Ils peuvent organiser des ateliers pour les cadres, voire des piĂšces de théùtre, des thĂ©rapies par le rire
 Le tout pour faire bouger les mentalitĂ©s, et faire en sorte que les arrĂȘts maladie cessent d’ĂȘtre mal vus. Cela dĂ©pend Ă©videmment du dynamisme et de la personnalitĂ© du mĂ©decin, qui ne dispose pas du pouvoir d’imposer ce genre de choses", poursuit la elle, la gestion des arrĂȘts de travail doit se gĂ©rer en amont, et en impliquant tout le monde. Et parfois, une simple dĂ©cision peut profiter Ă  tous. "J’ai souvenir d’une caissiĂšre qui avait des problĂšmes de santĂ© mais continuait Ă  travailler. Puis tout d’un coup, elle a dĂ» s’arrĂȘter sur une longue pĂ©riode. L’entreprise a dĂ» embaucher en urgence une caissiĂšre volante’. RĂ©sultat, on s’est rendu compte que de nombreuses caissiĂšres Ă©taient dans le mĂȘme cas et hĂ©sitaient souvent Ă  s’arrĂȘter. Aujourd’hui, grĂące Ă  cette caissiĂšre volante’, il y a moins d’hĂ©sitations", raconte Sophie Maretto. Et de tempĂ©rer "Mais cela nĂ©cessite de l’organisation, de la communication et de l’humanitĂ© de la part des entreprises". Les questions Ă  se poser pour prescrire l’arrĂȘt de travail Évaluer le bĂ©nĂ©fice de la prescription de l’arrĂȘt de travail dans la prise en charge mĂ©dicale du patient La prescription d’un arrĂȘt de travail est un acte mĂ©dical. L’arrĂȘt de travail doit ĂȘtre prescrit s’il est nĂ©cessaire Ă  l’amĂ©lioration de l’état de santĂ© de votre patient. Afin de prĂ©venir la dĂ©sinsertion socio-professionnelle et limiter le risque de passage Ă  un usage chronique, le mĂ©decin traitant Ă©value sa durĂ©e et son renouvellement Ă©ventuel rĂ©guliĂšrement. Engageant pleinement votre responsabilitĂ©, l’arrĂȘt de travail permet Ă  votre patient d’obtenir le versement d’indemnitĂ©s journaliĂšres IJ par l’Assurance Maladie pour compenser en partie la perte de salaire due Ă  son incapacitĂ© physique ou psychologique mĂ©dicalement constatĂ©e Ă  continuer ou Ă  reprendre le travail. Cette incapacitĂ© s’entend de l’incapacitĂ© totale de se livrer Ă  une activitĂ© professionnelle quelconque » et non pas comme une incapacitĂ© Ă  reprendre l’emploi antĂ©rieur. Lors de la grossesse, le risque obstĂ©trical doit ĂȘtre Ă©valuĂ© aprĂšs apprĂ©ciation du contexte psychosocial le cas Ă©chĂ©ant, des alternatives Ă  l’arrĂȘt de travail sont prĂ©vues par la lĂ©gislation. Reportez-vous Ă  nos mĂ©mos publiĂ©s dans l’article MaternitĂ©. Évaluer la durĂ©e Ă  prescrire et dĂ©terminer les dates La durĂ©e de l’arrĂȘt de travail doit ĂȘtre fixĂ©e en fonction de l’incapacitĂ© physique ou psychologique du patient. L’arrĂȘt de travail doit commencer au jour de la prescription. Pour vous aider dans votre prescription d'arrĂȘt de travail et faciliter le dialogue avec votre patient, des durĂ©es de rĂ©fĂ©rence, Ă©tablies aprĂšs avis de la Haute AutoritĂ© de santĂ© HAS, vous sont proposĂ©es par pathologie ou intervention. Les durĂ©es de rĂ©fĂ©rence d’arrĂȘt de travail sont indicatives et Ă  adapter en fonction de la situation de chaque patient. Il est inutile d’inclure dans la prescription les jours fĂ©riĂ©s et les jours de repos hebdomadaire la plupart du temps, le week-end, mais votre patient peut, selon son emploi, bĂ©nĂ©ficier du repos hebdomadaire sur d’autres jours de la semaine si le patient peut reprendre juste aprĂšs ceux-ci. À noter le versement des indemnitĂ©s journaliĂšres IJ est soumis au respect d’un dĂ©lai de carence ». Les IJ sont accordĂ©es Ă  partir du 4e jour suivant le point de dĂ©part de l’incapacitĂ© de travail constatĂ©e par un mĂ©decin. Établir le formulaire Pour prescrire un arrĂȘt de travail, vous pouvez utiliser le service en ligne AAT » qui permet de rĂ©duire les dĂ©lais de paiement des dĂ©penses liĂ©es Ă  l’arrĂȘt de travail. Vous accĂ©dez Ă  l’avis d’arrĂȘt de travail en ligne Ă  partir d'amelipro ; directement depuis votre logiciel de gestion de cabinet mĂ©dical si votre Ă©diteur le propose. À noter depuis le 7 mai 2022 le tĂ©lĂ©service Avis d’arrĂȘt de travail » s’enrichit et les modalitĂ©s de prescription Ă©voluent concernant les accidents du travail AT et les maladies professionnelles MP de vos patients. L’avis d’arrĂȘt de travail devient le support unique pour toutes vos prescriptions d’arrĂȘt maladie, ALD, AT/MP, maternitĂ©, dĂ©cĂšs d'un enfant ou d'une personne Ă  charge. Le certificat mĂ©dical AT/MP est dĂ©diĂ© Ă  la description des Ă©lĂ©ments mĂ©dicaux en rapport avec l’accident du travail ou la maladie professionnelle siĂšge et nature des lĂ©sions
. Il est dĂ©sormais rĂ©servĂ© aux demandes d’imputabilitĂ© des lĂ©sions. À l’issue de la tĂ©lĂ©transmission du certificat mĂ©dical AT/MP, Ă  partir de la page d’accusĂ© de transmission du certificat mĂ©dical, vous pourrez sĂ©lectionner le bouton CrĂ©er un avis d’arrĂȘt de travail » tout en conservant les donnĂ©es du patient dĂ©jĂ  saisies. Le tĂ©lĂ©service Avis d’arrĂȘt de travail » permettra de prescrire directement tous les avis d’arrĂȘt de travail y compris en rapport avec un AT/MP ou en cas de dĂ©cĂšs d’un enfant ou d’une personne Ă  charge. L’avis d’arrĂȘt de travail en ligne apporte de vrais avantages au quotidien Une assistance au remplissage des donnĂ©es administratives prĂ©-remplies, rĂ©cupĂ©rĂ©es Ă  la lecture de la carte Vitale ; des situations d'arrĂȘt de travail les plus courantes ; Ă  l’accĂšs aux rĂ©fĂ©rentiels de durĂ©e, ayant fait l'objet d'un avis par la HAS ; au contrĂŽle de cohĂ©rence de la saisie pour fiabiliser l'avis d'arrĂȘt avant transmission. Une transmission facilitĂ©e pour vous et votre patient tous les Ă©lĂ©ments destinĂ©s Ă  l'Assurance Maladie sont transmis par voie Ă©lectronique ; seul le volet 3 destinĂ© Ă  l'employeur doit ĂȘtre imprimĂ© et remis Ă  votre patient ; moins de dĂ©marches administratives pour votre patient. Une sauvegarde de l’arrĂȘt prescrit optionnelle Vous pouvez Ă©galement remplir un formulaire d’avis d’arrĂȘt de travail formulaire S3116i, tĂ©lĂ©chargeable sur amelipro. Consulter le spĂ©cimen de l’avis d’arrĂȘt de travail PDF. La loi impose de mentionner sur le volet 1 du formulaire d'avis d’arrĂȘt de travail les Ă©lĂ©ments d'ordre mĂ©dical justifiant l'arrĂȘt de travail. La nouvelle version du formulaire prĂ©voit de mentionner ces Ă©lĂ©ments en toutes lettres ou de vous reporter Ă  la codification du motif mĂ©dical. Pour vous aider, consultez la fiche Codification du motif mĂ©dical sur l'avis d'arrĂȘt de travail PDF. Si l’arrĂȘt est dĂ» Ă  un accident de travail, reportez-vous Ă  l’article Accident du travail. Si l’arrĂȘt est dĂ» Ă  une maladie professionnelle, reportez-vous Ă  l’article Maladie professionnelle. Prendre en compte les obligations de votre patient Le versement des indemnitĂ©s journaliĂšres IJ est soumis Ă  la prescription de l’arrĂȘt de travail. La loi y attache un certain nombre d’obligations pour le patient. Des heures de prĂ©sence au domicile Ă  respecter L’avis d’arrĂȘt de travail doit prĂ©ciser si l’état du patient autorise les sorties et selon quelles modalitĂ©s. Si le patient ne respecte pas les heures de sorties autorisĂ©es, la CPAM est fondĂ©e Ă  suspendre le versement des indemnitĂ©s journaliĂšres IJ et Ă  recouvrer, directement auprĂšs de lui, le montant des indemnitĂ©s journaliĂšres Ă©ventuellement versĂ©es aprĂšs le constat de ce manquement. Les sorties autorisĂ©es Les sorties sont autorisĂ©es sur prescription mĂ©dicale. Dans ce cas, le patient doit respecter les heures de prĂ©sence Ă  domicile – de 9 h Ă  11 h et de 14 h Ă  16 h – sauf en cas de soins ou examens mĂ©dicaux liĂ©s Ă  la pathologie qui a justifiĂ© l’arrĂȘt de travail. Les sorties autorisĂ©es, par exception, sans restriction d’horaire Le patient n’a pas Ă  respecter les heures de prĂ©sence Ă  domicile. La dispense exceptionnelle doit ĂȘtre justifiĂ©e dans la rubrique Ă©lĂ©ments d’ordre mĂ©dical » de l’avis d’arrĂȘt de travail. La rĂ©sidence du patient pendant l’arrĂȘt Le patient doit Ă©galement respecter l’obligation de signaler le domicile oĂč il pourra ĂȘtre contrĂŽlĂ©. Pensez Ă  le lui rappeler si vous percevez qu’il envisage de changer temporairement de rĂ©sidence pendant la durĂ©e de l’arrĂȘt. Si vous transmettez l’arrĂȘt de travail de façon dĂ©matĂ©rialisĂ©e, c’est vous qui devez indiquer l’adresse oĂč il prĂ©voit de rĂ©sider pendant son arrĂȘt. Toutefois, s’il veut quitter la circonscription de la CPAM Ă  laquelle il est rattachĂ©, c’est votre patient qui devra en demander et en obtenir l’autorisation auprĂšs de cette derniĂšre. Cette demande doit ĂȘtre formulĂ©e par Ă©crit par l’assurĂ©. En cas de sĂ©jour supĂ©rieur Ă  15 jours, un avis du mĂ©decin-conseil sera systĂ©matiquement exigĂ© par la caisse. Une interdiction de toute activitĂ© non expressĂ©ment autorisĂ©e Il est interdit au patient de se livrer Ă  une quelconque activitĂ© d’ordre professionnel ou non, rĂ©munĂ©rĂ©e ou non, non autorisĂ©e par le praticien prescripteur de l’arrĂȘt de travail. Si, par exception, vous estimez que le patient peut exercer une activitĂ© pendant son arrĂȘt, vous devez expressĂ©ment l’y autoriser lorsque vous Ă©tablissez la prescription d’avis d’arrĂȘt de travail. Vous devez inscrire dans le cadre Ă©lĂ©ments d’ordre mĂ©dical » la mention de l’activitĂ© autorisĂ©e compatible avec le motif mĂ©dical justifiant l’arrĂȘt du patient. L’obligation de s’abstenir de toute activitĂ© non autorisĂ©e est apprĂ©ciĂ©e trĂšs strictement par la jurisprudence en cas d’arrĂȘt de travail, les activitĂ©s qui ne sont pas expressĂ©ment autorisĂ©es sont interdites. Par exemple, si vous n’avez portĂ© aucune mention relative Ă  l’exercice d’une activitĂ© sur l’avis d’arrĂȘt de travail et que le patient s’est rendu Ă  une compĂ©tition sportive, mĂȘme pendant les heures de sorties autorisĂ©es, le manquement Ă  son obligation de s’abstenir de toute activitĂ© non autorisĂ©e pourra ĂȘtre retenu mĂȘme si l’activitĂ© en question est compatible avec son Ă©tat de santĂ© et le projet thĂ©rapeutique. Autre exemple, si vous prescrivez un arrĂȘt de travail Ă  un patient qui se trouve ĂȘtre Ă©galement Ă©tudiant. Pendant toute la durĂ©e de son arrĂȘt, il ne pourra se rendre Ă  l’universitĂ© pour suivre ses cours que si vous lui avez prescrit une autorisation de sortie compatible avec cette activitĂ©. Ou encore, si votre patient veut se rendre Ă  une rĂ©union en tant que reprĂ©sentant du personnel pendant son arrĂȘt de travail, il ne pourra le faire que si vous lui avez prescrit une autorisation de sortie compatible avec cette activitĂ©. En cas de non-respect de cette obligation, la CPAM pourra suspendre le versement des indemnitĂ©s journaliĂšres IJ et recouvrer, directement auprĂšs du patient, le montant des indemnitĂ©s Ă©ventuellement versĂ©es aprĂšs le constat de ce manquement. De plus, toute personne exerçant une activitĂ© pendant son arrĂȘt de travail est par ailleurs passible d’une pĂ©nalitĂ© financiĂšre si cette activitĂ© donne lieu Ă  rĂ©munĂ©ration, revenus professionnels ou gains. Cas particulier des actions de formation professionnelle pendant l'arrĂȘt Le risque de dĂ©sinsertion professionnelle est une prĂ©occupation forte dans ce contexte. Or, il a Ă©tĂ© constatĂ© que plus les actions visant Ă  prĂ©venir le risque de dĂ©sinsertion professionnelle sont prĂ©coces, plus les chances de retour Ă  l’emploi sont importantes. Aussi, votre patient peut demander, avec votre accord, Ă  accĂ©der Ă  des actions de formation professionnelle pendant son arrĂȘt de travail. Par dĂ©rogation Ă  l’obligation de cessation effective de toute activitĂ©, le patient en arrĂȘt de travail peut demander, avec l’accord du mĂ©decin traitant, Ă  accĂ©der aux actions de formation professionnelle continue par exemple des actions de prĂ©vention ou de conversion, Ă  des actions d’évaluation, d’accompagnement, d’information et de conseil auxquelles la CPAM participe, sous rĂ©serve que, aprĂšs avis du mĂ©decin-conseil, la durĂ©e de ces actions soit compatible avec la durĂ©e prĂ©visionnelle de l’arrĂȘt de travail. La CPAM fait part de son accord au patient et, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  l’employeur, ce dernier en informant le mĂ©decin du travail. Dans ce cadre, le versement des indemnitĂ©s journaliĂšres IJ au patient est maintenu. L’ensemble des questions Ă  se poser et des obligations du patient sont les mĂȘmes que pour la prescription initiale. Les dates doivent se suivre et le dĂ©lai de carence n’est pas retenu une seconde fois. Toutefois, pour les jours de repos hebdomadaire et les jours fĂ©riĂ©s, une prolongation d’arrĂȘt de travail peut ĂȘtre prescrite le lendemain du repos hebdomadaire ou d’un jour fĂ©riĂ© lorsque le dernier jour de l’arrĂȘt initial prescrit est la veille du week-end ou du jour fĂ©riĂ©. La prolongation de l'arrĂȘt doit ĂȘtre prescrite par le mĂ©decin prescripteur de l'arrĂȘt initial ou par le mĂ©decin traitant, sauf impossibilitĂ© dĂ»ment justifiĂ©e par l'assurĂ©. Toutefois, ce principe tolĂšre les 3 exceptions suivantes lorsque la prolongation d'arrĂȘt de travail est prescrite par un mĂ©decin spĂ©cialiste consultĂ© Ă  la demande du mĂ©decin traitant ; lorsque la prolongation d'arrĂȘt de travail est prescrite par le mĂ©decin remplaçant le mĂ©decin prescripteur de l'arrĂȘt initial ou le mĂ©decin remplaçant le mĂ©decin traitant ; lorsque la prolongation d'arrĂȘt de travail est prescrite Ă  l'occasion d'une hospitalisation. En dehors des cas mentionnĂ©s ci-dessus, lorsque la prolongation d'un arrĂȘt de travail n'a pas Ă©tĂ© prescrite par le mĂ©decin prescripteur de l'arrĂȘt initial ou le mĂ©decin traitant, l'assurĂ© doit justifier de l'impossibilitĂ© pour l'un ou l'autre de ces mĂ©decins de prescrire cette prolongation. Il en apporte la preuve par tous moyens Ă  la demande de l'organisme d'assurance maladie. Dans tous les cas le patient, ou le professionnel de santĂ© sous la responsabilitĂ© du patient, indique sur l'avis d'arrĂȘt de travail le motif pour lequel le mĂ©decin prescripteur de la prolongation n'est pas le mĂ©decin prescripteur de l'arrĂȘt initial ou le mĂ©decin traitant. Si cette impossibilitĂ© n’est pas dĂ©montrĂ©e, l’organisme d’assurance maladie pourra refuser d’indemniser le patient.

mon mĂ©decin ne veut pas me mettre en arrĂȘt