Enrevanche, le ratio coûts/bénéfices n’est pas le même selon qu’une personne est jeune ou âgée. Par ailleurs, quel que soit l’âge, l’investissement est plus rentable quand il concerne des travailleurs qui ont déjà de bonnes capacités. Et ces capacités se développent surtout dans les premières années de la vie d’un individu (a). L’éducation est rentable En
Faceà un défi qui ne connaît pas de frontières, des barrières ne peuvent être érigées. Nous sommes tous dans le même bâteau. Chaque personne est un de mes frères. En chacun, je vois le
Léaet son mari rêvaient de s’installer dans le Sud-Est. Aujourd’hui, après cinq années sous le soleil, ils ont regagné leur Nord natal. Elle raconte son aventure pour nous met en garde : “Être heureux ne se réduit pas à une région”. “J’ai découvert ce site par hasard car je cherchais des témoignages de personnes ayant changé
Certaineschoses nous dépassent. On ne peut pas les contrôler, ou suivre un mode d'emploi en dix étapes. Il faut simplement la laisser exister, prendre un peu de recul, ne serait-ce qu'un
Àla conférence Reuters Next, qui se tient depuis ce dimanche, Tim Berners-Lee, l'inventeur du World Wide Web (Web), est revenu sur les intentions qui l'ont conduit à mettre en place la startup Inrupt en 2018. L'informaticien britannique qui a été fait chevalier pour avoir inventé le système de navigation sur Internet veut réinventer le cyberespace pour éviter que
Pasde panique. Il est toujours possible d'y ajouter une personne même une fois que le groupe est actif. Attention : seul le créateur du groupe peut effectuer cette opération. Si les invités
WWShNiN. Notre enquêteCoût d'un tour du mondeDécomposition du budgetFacteurs qui influent sur le budgetDépenses avant le départDépenses sur placeDépenses qui continuent en votre absenceGarder de l’argent pour le retourNotre outil de gestion de budget voyage Il n’est pas facile d’arriver à estimer soi-même le coût d’un voyage au long cours. Dans ce dossier, nous vous aidons à calculer précisément votre budget en prenant en compte les principaux paramètres qui impactent vos dépenses durée du voyage, pays visités, transport, hébergement, matériel, assurance, visas, vaccins… Nous vous donnons également des conseils pratiques pour économiser. Notre enquête Nous avons réalisé une grande enquête du 19 au 23 janvier 2018, auprès de 848 personnes ayant fait un long voyage en indépendant de plus de trois mois. Nous leur avons posé des questions détaillées sur la structure de leurs dépenses par poste et par pays. En savoir plus sur notre méthodologie Si vous avez déjà fait un long voyage et que vous voulez aider les futurs tourdumondistes, vous pouvez y répondre ici . Coût d'un tour du monde Le budget total moyen d’un tour du monde est de 15 000 € par personne. Mais cette moyenne reflète des réalités très contrastées. Certains tourdumondistes arrivent à voyager avec un budget presque nul, en se déplaçant uniquement à pied et en auto/bateau-stop, en campant ou en bénéficiant de l’hospitalité des gens. D’autres, au contraire, prennent beaucoup de vols ou voyagent dans un véhicule coûteux, logent à l’hôtel et font beaucoup d’activités. Le budget le plus élevé de notre enquête est de 80 000 € par personne ! Entre ces deux extrêmes, on trouve toutes les gammes de budgets. Cependant, plus des trois quarts se situent entre 8 000 € et 20 000 €. Note Ces chiffres correspondent uniquement aux voyages dont le parcours correspond strictement à la définition d’un tour du monde, c’est-à -dire parcourir la planète dans un sens donné jusqu’à revenir à son point de départ. Décomposition du budget Les dépenses sur place représentent la plus grosse partie du budget lors d’un long voyage environ les deux tiers en moyenne. Viennent ensuite les billets d’avion qui représentent environ un cinquième du coût total. Le reste des dépenses est principalement composé de l’équipement, de l’assurance, des visas et des vaccins. Facteurs qui influent sur le budget La durée du voyage Sans surprise, c’est le facteur qui a le plus d’influence sur le budget total du voyage. En effet, les coûts fixes équipement, vaccins… ne représentent qu’une très faible proportion du coût total d’un tour du monde. Les coûts variables billets d’avion, transports locaux, hébergement, nourriture, activités, assurance voyage, visas… pèsent beaucoup plus et sont proportionnels à la durée du voyage. Les pays visités Le budget quotidien moyen va du simple au quintuple parmi les pays les plus visités par les tourdumondistes. En Inde, ils dépensent en moyenne 18 € par jour alors qu’en Polynésie, leur budget quotidien moyen est de 86 €. Si votre compte en banque n’est pas très garni, le meilleur moyen pour partir longtemps est de rester au maximum dans des pays peu chers. La zone la moins coûteuse est l’Asie hors Japon, Corée et Chine La Chine, L’Amérique latine hors Brésil, Chili et Argentine, et l’Europe de l’Est reviennent un peu plus cher, mais restent abordables. L’Europe occidentale, l’Amérique du Nord, le Japon, l’Océanie, le Brésil et l’Argentine nécessitent un budget élevé. L’Afrique est peu visitée par les tourdumondistes. Nous n’avons donc malheureusement pas beaucoup de données pour ce continent. Cependant, contrairement à ce qu’on pourrait penser, voyager en Afrique n’est pas forcément très bon marché. En effet, il n’y a quasiment pas de logement ni de transport à destination des backpackers. Carte des budgets quotidiens moyens par personne dans le monde D’où viennent les données ? Les données proviennent de notre enquête. Elles concernent uniquement des longs voyages de plus de trois mois consécutifs, en grande majorité effectués en 2017. Que comprennent ces budgets ? Les budgets par pays comprennent tous les coûts sur place Hébergement Nourriture Boissons/sorties Transports locaux Activités/visites Shopping En revanche, il ne comprennent ni le coût des transports internationaux pour se rendre dans le pays ni les frais de visa éventuels. Fiabilité des budgets Pour chaque pays, nous indiquons le nombre de réponses obtenues dans notre enquête et en déduisons un niveau de fiabilité des budgets Peu fiable de 1 à 5 réponses Moyennement fiable de 6 à 20 réponses Assez fiable de 21 à 40 réponses Très fiable plus de 40 réponses Niveaux de budget par style de voyage Pour chaque pays, nous avons établi trois niveaux de budget Budget à la roots C’est le budget en dessous duquel se situent les 20 % des répondants les moins dépensiers. Il correspond à un voyage en logeant le plus souvent chez l’habitant couchsurfing, woofing, helpx, workaway… ou en campant, en se déplaçant en stop, en vélo ou parfois en transports en commun locaux et en ne faisant pas d’activité chère. Budget backpacker C’est le budget médian parmi les répondants 50 % sont au-dessus, 50 % sont en dessous. Il correspond à un voyage en se logeant dans la catégorie “économique” des guides de voyage, en se déplaçant en transports en commun locaux et s’accordant une activité de temps en temps. Budget avec un peu de confort C’est le budget au-dessus duquel se situent les 20 % des répondants les plus dépensiers. Il correspond à un voyage en logeant dans la catégorie intermédiaire des guides de voyage, en louant parfois un véhicule et se faisant plaisir sur les activités. Liens Dans la dernière colonne, des liens vers les pages Budget du Lonely Planet et du Routard vous permettront de vous faire une idée du coût d’un logement et d’un repas dans chaque pays. Vous pourrez aussi vous faire une idée du budget à prévoir pour les pays insuffisamment couverts par notre enquête. Budgets quotidiens par personne pour chaque pays Participer à notre enquête sur le budget des tourdumondistes Le rythme du voyage Préparer un tour du monde, c’est un peu comme manger à un buffet à volonté. On a envie de ne rien rater et on a souvent tendance à vouloir visiter trop de pays. Mais une fois en route, vous vous rendrez vite compte que pendant un long voyage on n’a pas le même rythme qu’en vacances. On vous conseille donc de ne pas être trop gourmand pour votre itinéraire. Voyager lentement permet aussi de limiter considérablement les dépenses de bus et autres transports locaux. Quand on reste quelques semaines au même endroit, on peut aussi s’arranger pour négocier un bon prix pour un logement. Les voyageurs qui ne restent en moyenne que deux ou trois semaines par pays ont des dépenses plus de deux fois supérieures à ceux qui restent plus de sept semaines par pays. Pour aller plus loin, consultez notre dossier sur la construction de l’itinéraire pour un tour du monde . Le nombre de personnes qui voyagent Voyager à plusieurs permet de diviser beaucoup de coûts par deux les chambres, les taxis, les guides de randonnée… Bien souvent on paie seul une chambre qui contient deux lits simples ou un lit double. Si vous voyagez seul, vous rencontrerez souvent d’autres voyageurs solos qui cherchent également à économiser en partageant une chambre. C’est aussi une bonne façon de se faire des potes de voyage. Si vous voyagez en famille, vous ferez des économies d’échelle. Les enfants mangent moins et peuvent dormir dans la chambre de leurs parents. De plus, les petits ne paient pas forcément les transports. Cependant, ces économies potentielles ne se reflètent pas dans les budgets constatés dans notre enquête pour les couples et les familles, car elles ont aussi tendance à voyager un peu moins roots que les voyageurs solos. Budget moyen pour un voyage d’un an En solo 15 300 € A deux 31 600 € En famille 58 100 € Pour plus de détails, consultez nos dossiers sur le voyage en solo et sur le tour du monde en famille . L’âge des voyageurs Votre âge n’est pas un facteur sur lequel vous pouvez influer. Néanmoins, les données de notre enquête montrent qu’on ne voyage pas de la même façon à 20 ans ou à 50 ans. Quand on est jeune, dormir en auberge de jeunesse ou dans des chambres spartiates ne pose en général pas de problème. De toute façon, on n’a pas forcément les moyens de se payer mieux. Quand on vieillit et qu’on a un peu plus de moyens, on aime parfois avoir un peu plus de confort une douche et des toilettes dans la chambre, la climatisation… Il ne faut, bien entendu, pas généraliser. Il est tout à fait possible de voyager avec un budget serré à tout âge. Dépenses avant le départ Les billets d’avion Les trois quarts des voyageurs longue durée se déplacent principalement en avion et en transports en commun locaux. Les tourdumondistes dépensent en moyenne 3 100 € pour leurs billets d’avion pour 11 mois de voyage en moyenne, alors que ceux qui font un long voyage sans faire un tour du monde ne dépensent en moyenne que 1 000 € en billets d’avion pour 7 mois de voyage en moyenne. Pour acheter vos billets d’avion, trois solutions s’offrent à vous 1. Acheter vos billets au fur et à mesure Cette solution à l’avantage d’offrir une grande flexibilité. En revanche, elle nécessite plus d’organisation pendant le voyage. En effet, il vous faudra acheter vos billets suffisamment à l’avance pour éviter de les payer au prix fort. 2. Acheter un billet tour du monde auprès de l’une des grandes alliances aériennes Star Alliance, One World et Sky Team, ainsi qu’Emirates, proposent des billets tour du monde. Le principe est simple vous achetez vos billets en une fois et les dates sont ensuite modifiables gratuitement mais pas les destinations. Chaque alliance propose sa propre gamme de billets tour du monde. Leurs prix varient d’environ 2 500 € à 4 500 € par personne en classe économique, en fonction du nombre de continents visités ou du nombre miles parcourus. 3. Acheter un billet tour du monde auprès d’une agence de voyage spécialisée Certaines agences de voyage, comme Travel Nation ou Zip World, sont spécialisées dans les billets tour du monde sur mesure. Elles combinent les offres des alliances avec des vols d’autres compagnies pour que vous ne soyez pas limité aux destinations desservies par les compagnies de l’alliance. Elles peuvent vous conseiller dans l’optimisation de votre itinéraire pour faire baisser le prix de vos billets ou ajouter des destinations à peu de frais. Leurs prix commencent à environ 1 500 € pour des billets tour du monde très basiques et même beaucoup moins pour d’autres types de billets multidestinations. Comment réduire le budget des billets d’avion ? Limiter le nombre de vols est le meilleur moyen de réduire votre budget. La première question à vous poser est “Est-ce que je veux absolument faire un tour du monde ?”. En effet, faire un tour du monde nécessite de traverser l’océan Pacifique, ce qui augmente beaucoup le coût des billets d’avion, même en prenant un billet tour du monde. Il est tout à fait possible de faire un voyage inoubliable sans traverser le Pacifique. Bien sûr, vous ne pourrez pas dire “J’ai fait le tour du monde” en rentrant, mais finalement est-ce si grave que ça ? Un bon moyen d’économiser est de ne prendre l’avion que pour changer de continent. Vous pouvez arriver dans une ville, voyager en prenant les transports en commun locaux et repartir d’une autre ville. On appelle ça les tronçons terrestres. Ils peuvent être prévus dans un billet tour du monde on les représente de cette façon //. Si vous voyagez ainsi, vous pourrez faire un tour du monde en ne prenant que trois ou quatre fois l’avion. Par exemple Paris – Bangkok // Singapour – Perth // Sydney – Santiago // Lima – Paris Pour plus de détails, consultez nos dossiers sur les billets tour du monde et sur nos techniques pour acheter des billets d’avion pas cher . L’équipement Les tourdumondistes dépensent en moyenne 600 € pour leur équipement. Cependant, cette moyenne cache des écarts très importants. Certains voyageurs se contentent principalement de ce qu’ils avaient déjà en leur possession, d’autres investissent dans du matériel haut de gamme. Un équipement basique peut tout à fait faire l’affaire. Vous pouvez vous contenter de ce que vous avez déjà chez vous et compléter avec du matériel Décathlon par exemple, qui offre un bon rapport qualité/prix ou acheter d’occasion. Si vous comptez camper, faire du trekking en haute montagne, ou souhaitez voyager ultraléger, opter pour du matériel plus performant peut être une bonne idée. Vous pouvez profiter de soldes, de ventes privées ou de promotions sur internet pour en trouver à des prix raisonnables. L’assurance En dehors de l’Europe, la sécurité sociale française ne vous remboursera qu’en cas d’événement inopiné et seulement selon les barèmes français. Les assurances des cartes bancaires de vous couvrent que pour les trois premiers mois de voyage. Il est donc fortement recommandé de prendre une assurance voyage longue durée. Les tourdumondistes dépensent en moyenne 400 € pour leur assurance voyage. C’est un budget non négligeable, mais qui peut vous éviter une addition très salée en cas de problème. La plupart des assurances couvrent les risques suivants rapatriement, frais médicaux, décès, invalidité, assistance juridique, frais de recherche et de secours, retour anticipé, annulation, bagages et responsabilité civile. Il n’est pas facile de s’y retrouver dans la multitude d’assurances voyage proposées sur le marché. C’est pourquoi nous avons réalisé un comparatif détaillé des couvertures et des tarifs de tous les principaux assureurs pour vous aider à faire votre choix. Les visas Pour entrer dans certains pays, vous devrez payer un visa. La plupart des pays d’Amérique Latine sont accessibles aux Européens sans visa. En Asie et en Afrique, en revanche, beaucoup de pays en demandent un. Les tourdumondistes dépensent en moyenne 200 € pour leurs visas. Quand l’option est proposée, préférez les e-visas qui sont en général moins chers que les visas classiques. Quelques exemples de prix de visas touristiques pour les pays les plus visités par les grands voyageurs Australie Autorisation ETA 20 AU$ Birmanie 50 US$ Cambodge 35 € Chine 126 € États-Unis Autorisation ETSA 14 US$ Inde E-visa 70 € Indonésie Gratuit jusqu’à 30 jours – 35 US$ pour 30 jours renouvelable une fois Laos 40 US$ à l’arrivée ou 35/40 € avant le départ Népal 15 jours 25 US$ – 30 jours 40 US$ – 90 jours 100 US$ Thaïlande Gratuit jusqu’à 30 jours – 30 € pour 60 jours Vietnam Gratuit jusqu’à 15 jours – pour 30 jours visa classique 85 € ou e-visa 25 € Pour plus de détails, consultez notre dossier sur les visas. Les vaccins Avant de partir voyager dans des pays tropicaux, il faut passer par la case vaccins. Vous pouvez les faire dans un centre de vaccinations internationales. Ceux des hôpitaux sont en général moins chers que ceux de l’Institut Pasteur ou du centre de vaccination Air France. Le nombre de vaccins à faire dépend des pays que vous visitez, des vaccins que avez déjà faits auparavant et du niveau de risque que vous êtes prêt à prendre. Les seuls vaccins qui sont remboursés par la sécurité sociale sont Diphtérie, tétanos, coqueluche et poliomyélite Rougeole, rubéole et oreillons Hépatite B Les autres ne sont pas remboursés, mais certaines formules de mutuelles peuvent parfois les prendre en charge. Les tourdumondistes dépensent en moyenne 200 € pour leurs vaccins. Quelques exemples de prix de vaccins au centre hospitalier de Tourcoing Méningite 32 € Diphtérie, tétanos, coqueluche et poliomyélite 18 € Hépatite A 22 € Hépatite B 7 € Encéphalite japonaise 86 € Rougeole, rubéole et oreillons 11 € Pneumocoque 12 € Rage 29 € Fièvre jaune 38 € Encéphalite à tique 35 € Typhoïde 12 € Grippe 3 € Pour plus de détails, consultez notre dossier sur les vaccins. Le véhicule Plutôt que de voyager en avion et en transports en commun locaux, certains tourdumondistes préfèrent partir avec leur propre véhicule. Il est possible de faire de grosses économies sur les billets d’avion en choisissant un mode de transport alternatif. Voyager en vélo revient en moyenne beaucoup moins cher qu’en avion, même en prenant en compte l’achat du matériel. Cependant, la somme que dépensent les tourdumondistes pour leur vélo et leur équipement varie énormément. Nous en connaissons qui s’en sont sortis pour 500 €, alors que d’autres ont dépensé plus de 6 000 €. Beaucoup de familles et certains couples optent pour un véhicule motorisé pour leur tour du monde camping-car, camion, van aménagé, 4×4, voilier… Là encore, l’investissement varie beaucoup selon le type de véhicule de 2 000 € pour un vieux van aménagé à plus de 300 000 € pour un camion 4×4 haut de gamme. Si vous choisissez de voyager avec votre véhicule, partir d’Europe jusqu’en Asie ou en Afrique par la route vous permettra de ne pas prendre d’avion du tout. Il est aussi possible de vous rendre sur le continent américain et d’acheter un véhicule sur place. Si vous souhaitez faire un véritable tour du monde avec votre véhicule, il vous faudra prévoir un budget supplémentaire important pour le transporter par cargo d’un continent à l’autre. Vous devrez également payer des billets d’avion, car il n’est, en général, pas possible d’embarquer sur le navire avec votre véhicule. Pour plus de détails, consultez nos dossiers sur le voyage en vélo, en auto-stop et en camping-car. Le top du top, le camion 4×4 aménagé, comptez plus de 250 000 € ! Crédit Martin autour du monde Dépenses sur place Les tourdumondistes dépensent en moyenne 10 500 € sur place, soit environ les deux tiers du budget total. De manière générale, le budget sur place se répartit à peu près à parts égales entre L’hébergement La nourriture et les boissons Les transports locaux Les visites, activités et dépenses diverses Mais cette répartition varie selon les pays. Si vous faites un trek avec un guide au Népal ou si vous prenez des cours de plongée en Thaïlande, la part des activités sera plus élevée. Si vous visitez la Patagonie en Argentine, la part des transports locaux sera prépondérante. Dans les pays riches, au contraire, la part de l’hébergement et de la nourriture sera plus importante. L’hébergement Dormir dans les bus, une bonne technique pour économiser des nuits d’hôtel La plupart des tourdumondistes logent dans des hébergements pour backpackers pendant leur voyage. Il s’agit le plus souvent de guesthouses ou de bungalows en Asie, d’auberges de jeunesse ou de petits hôtels pas chers en Amérique Latine et dans les pays riches. Dans les zones très touristiques, les prix s’envolent en haute saison. Celle-ci n’est pas forcément la même dans tous les pays, ce qui permet, avec un peu d’organisation, d’éviter de se retrouver au milieu des hordes de vacanciers et de payer le prix fort. Quand vous voyagez en basse saison et que les logements sont peu remplis, il est souvent possible d’obtenir une réduction en marchandant un peu. L’important, quand vous négociez, est d’être patient et de garder le sourire. Il est possible de faire de grosses économies en optant pour d’autres types d’hébergements Le camping Partir avec une tente alourdira votre sac à dos, mais vous permettra de dormir gratuitement partout dans le monde. Le couchsurfing Son intérêt est avant tout de rencontrer des locaux sympas pour partager leur culture, mais il permet aussi de se loger gratuitement L’hébergement contre travail Via des sites comme Wwoof, HelpX ou Workaway, vous pouvez travailler bénévolement avec une communauté locale en étant nourri et logé. Dormir dans les bus En Asie et en Amérique Latine, beaucoup de bus sont équipés de sièges inclinables permettant de dormir lors des trajets de nuit, ce qui vous permettra d’économiser des nuits d’hôtel. Dormir dans un van Si vous voyagez dans de grands pays riches comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, le Canada, il peut être intéressant d’acheter un van et de dormir dedans ou d’acheter une voiture et une tente pour faire du camping. Vous pourrez ensuite le revendre à votre départ. Plus vous restez longtemps, plus c’est intéressant par rapport à la location d’un véhicule. Pour plus de détails, consultez notre dossier sur le logement en voyage . La nourriture Dans beaucoup de pays, pas besoin d’aller dans un restaurant pour bien manger. Dans la rue ou sur les marchés, la nourriture est toujours fraîche et les plats ne sont pas modifiés pour plaire aux palais occidentaux. C’est surtout dans les pays dont le niveau de vie est plus élevé qu’il faudra faire attention à ce poste de dépense. Il revient beaucoup moins cher d’acheter à manger dans les magasins et de cuisiner que de manger à l’extérieur. La plupart des auberges de jeunesse mettent des cuisines à disposition. Privilégiez les produits locaux, souvent moins chers que les produits importés. Si vous faites du camping, investir dans un réchaud et une popote vous permettra de faire pas mal d’économie sur la nourriture. Les boissons et les sorties Ce poste de dépense semble marginal, mais une soirée un peu arrosée dans un bar ou un resto peut vite faire déraper votre budget. Dans beaucoup de pays, une bière coûte plus cher qu’un repas. Réduire votre consommation d’alcool fera donc du bien à votre foie et à votre porte-monnaie. Cependant, en bons nordistes, on comprend l’importance d’un petit apéro de temps en temps. Alors, plutôt que de vous sevrer complètement, privilégiez les spécialités locales, en général moins chères que la bière. Les transports locaux Votre moyen de transport principal sera le bus. Privilégiez les bus locaux, moins chers et plus authentiques que les bus pour touristes. Dans certains pays, comme l’Inde notamment, le train est également très bon marché si vous évitez les classes de luxe. Les vols intérieurs sont en général beaucoup plus chers, notamment en Asie, les vols low-cost valent parfois le coup. Dans les pays où le coût de la vie est bas, il est possible de se déplacer en taxi, touk-touk ou rickshaws sans se ruiner. En vous renseignant un peu dans votre guide et autour de vous, vous pourrez assez facilement connaître le prix “normal” d’une course. Fixer le prix à l’avance vous permettra d’éviter une addition salée à l’arrivée. Mettez-vous toujours d’accord sur le prix avant de monter Les visites et les activités Les visites de lieux très connus, les tours ou les activités sportives comme le trekking avec un guide et la plongée peuvent vite faire décoller votre budget. À peine arrivé dans une nouvelle ville, votre hôtel vous propose généralement des activités en partenariat avec des agences locales. En cherchant un peu, il est souvent possible de vous organiser sans intermédiaire pour visiter un monument, faire une randonnée ou profiter de toutes sortes d’attractions touristiques… Bien sûr, vous serez la cible de ce que nous appelons “le marketing de la peur”. Il consiste à vous convaincre que vous ne pourrez pas y arriver par vous-même, que c’est impossible, bla bla bla… Ne vous laissez pas impressionner. Au Népal, par exemple, il nous a été très facile de faire les trois semaines de trek autour des Annapurna sans guide, avec une bonne carte. Quelques exemples de prix de visites et d’activités Cours de plongée PADI Open Water en Thaïlande 220 € Trek au Népal avec un guide 500 € Cours de parapente au Népal 300 € Descente de la route de la mort en VTT en Bolivie 100 € Entrée au Machu Picchu + Huayna Picchu 70 € Entrée à Angkor Wat 3 jours 50 € Cours d’espagnol à Buenos Aires 150 € par semaine Vol au-dessus des lignes de Nasca 80 € Tour en 4×4 dans le salar d’Uyuni et le Sud Lipez 80 € Les frais bancaires A chaque fois que vous utilisez votre carte bancaire pour payer ou retirer de l’argent en dehors de la zone euro, votre banque vous prélève des frais. Si vous êtes dans une banque traditionnelle, ces frais peuvent aller jusqu’à 500 € sur une année de voyage. Il est donc intéressant d’ouvrir un compte dans une banque en ligne ou une banque mobile. Certaines banques, comme monabanq ou N26 proposent des offres sans frais sur les retraits à l’étranger. Pour plus de détails, consultez notre dossier sur les frais bancaires à l’étranger. Les autres dépenses sur place Les autres dépenses peuvent inclure les lessives le coiffeur l’achat de souvenirs et de cadeaux l’envoi de colis en Europe les frais de téléphone ou de connexion à Internet le rachat ou la réparation d’équipement en cas de vol, de perte ou de casse les arnaques les frais médicaux en cas d’accident ou de maladie remboursés ensuite par votre assurance voyage Dépenses qui continuent en votre absence On les oublie souvent quand on calcule un budget pour un tour du monde. Le fait d’être en voyage n’empêche pas certains frais de continuer à être débités. Pensez à laisser assez d’argent sur votre compte pour éviter de tomber dans le rouge sans vous en rendre compte. Pour plus de détails, consultez notre dossier sur les démarches administratives. La taxe foncière Si vous êtes propriétaire, vous devrez payer la taxe foncière tous les ans. La date limite de paiement est en général fin octobre. Pour être tranquille, optez également pour la mensualisation. L’assurance habitation Si vous conservez votre logement pendant votre voyage, il vous faudra continuer à payer votre assurance habitation. L’assurance auto Même si personne n’utilise votre voiture pendant votre absence, elle doit obligatoirement rester assurée, c’est la loi. Il vous faut donc contacter votre assurance pour passer à la formule la moins chère. Il existe tout de même une solution pour ne pas payer d’assurance en votre absence. Vous pouvez mettre votre véhicule hors d’état de nuire ou de circuler ses roues ne doivent plus toucher le sol et la batterie et le carburant doivent être retirés. L’abonnement de téléphone Quand on voyage, il est parfois bien utile de garder un petit forfait de téléphone qui fonctionne à l’international pour pouvoir recevoir des appels et les codes validation de votre banque par texto. L’abonnement carte/compte bancaire On vous conseille d’ouvrir des comptes dans des banques mobiles ou en ligne et de fermer le compte de votre banque traditionnelle pour limiter les frais. Les comptes qui permettent de retirer sans frais à l’étranger comme monabanq ou N26 Black, coûtent quelques euros par mois. Pour plus de détails, consultez notre dossier sur les frais bancaires à l’étranger. Le garde-meuble Si vous avez quitté votre logement et que vous ne connaissez personne qui puisse stocker vos meubles, vous pouvez les entreposer dans un garde-meuble. Pour limiter les frais, pensez aux plateformes de co-stockage entre particuliers, moins chères que les services de self-stockage traditionnels. Les emprunts Si vous avez des emprunts en cours de remboursement pour votre logement, votre voiture ou vos études, vous devrez continuer à les rembourser pendant le voyage. Si votre contrat le permet, vous pouvez cependant demander de suspendre le remboursement de votre crédit pendant la durée de votre tour du monde. La mutuelle Garder une mutuelle n’est pas indispensable pendant un tour du monde. Cependant, quelques voyageurs font le choix d’en garder une pour être sûr que leurs frais médicaux en France soient couverts à 100 % en cas de rapatriement. Pour plus de détails, consultez notre dossier sur les assurances voyage. Garder de l’argent pour le retour On vous conseille de garder un peu d’argent pour votre retour. Selon notre enquête, les tourdumondistes gardent en moyenne 2 000 € pour leur retour. Notre outil de gestion de budget voyage Inscris-toi et reçois gratuitement notre outil de budget Pour t’aider à estimer ton budget prévisionnel et à suivre tes dépenses pendant ton voyage, on a créé un tableur ultra-complet. Profites-en ! On l’offre à tous nos lecteurs qui s’inscrivent pour recevoir les nouveaux articles et les enquêtes de Tourdumondiste. On explique en détails comment il marche juste après. Le budget prévisionnel Le budget prévisionnel par pays Sélectionnez les pays que vous comptez visiter avec vos dates d’arrivée et de départ prévues. Notre outil calcule automatiquement votre budget prévisionnel total par pays en fonction du nombre de voyageurs adultes et enfants. Le calcul est effectué à partir des budgets médians obtenus via notre enquête. Le degré de fiabilité de l’estimation qui dépend du nombre de répondants à l’enquête est indiqué dans le tableau. Vous pouvez également choisir d’augmenter ou de diminuer votre budget par rapport au budget médian des tourdumondistes pour qu’il reflète mieux votre façon de voyager. Vous pouvez aussi vous en servir pour prévoir une marge de sécurité. Un graphique est généré automatiquement pour illustrer la répartition de votre budget par pays. L’équipement Nous avons listé tous les équipements qu’il est imaginable d’emporter en voyage sac, vêtements, matériel de camping, trousse de toilette, pharmacie, matériel électronique, accessoires, papiers et même matériel pour les enfants. Bien entendu, il ne s’agit pas de tout emporter, mais cette liste très complète vous permettra de ne rien oublier. Sélectionnez les équipements que vous avez déjà et ceux que vous devez acheter. Indiquez la quantité, le prix et le poids unitaire. L’outil calcule automatiquement le budget et le poids total de votre équipement. Les autres postes de dépenses L’outil permet aussi d’estimer le budget des postes suivants Transports internationaux avion, bateau, train, bus… Assurance voyage Visas Vaccins Activités Véhicule Dépenses qui continuent en votre absence Le suivi du budget en cours de route Une fois en route, vous pourrez continuer à utiliser notre outil en mode hors-ligne pour noter vos dépenses au fur et à mesure pour chaque pays. Indiquez la date, le montant en monnaie locale et le type de dépense. L’outil calcule automatiquement le total des dépenses dans le pays et le budget restant par rapport à votre prévisionnel. Il crée aussi un graphique pour vous permettre de visualiser la répartition entre les différents postes de coûts hébergement, nourriture, transport local, activités, boissons/sorties et shopping. Vous pourrez également suivre Les dépenses imprévues en cours de route achats ou modifications de billet d’avion, remplacements ou réparations d’équipements cassés, perdus ou volés, arnaques… Les frais bancaires pour chaque retrait et paiement par carte Le récapitulatif L’onglet récapitulatif vous permet De visualiser la répartition du budget prévisionnel De suivre l’évolution de vos dépenses sur place par rapport à votre prévisionnel De voir le détail du total de vos dépenses sur place À part le nombre d’adultes et d’enfants, ne remplissez rien sur cet onglet. Toutes les autres valeurs se calculeront automatiquement quand vous aurez rempli les onglets suivants. Utilisation Pour une utilisation optimum, on vous conseille d’utiliser notre outil dans Google Sheets. C’est l’équivalent d’Excel, mais en ligne. Rendez-vous sur cette page . Connectez-vous avec votre compte Google si vous en avez déjà un, sinon créez-en un. Une fois connecté, glissez et déposez notre fichier dans votre espace Google Sheets. Vous pourrez le partager et l’utiliser à plusieurs, ce qui est pratique si vous voyagez à deux ou en groupe. Il sera accessible depuis tous vos appareils ordinateur, téléphone, tablette… Utilisation hors connexion Lorsque vous serez en voyage, vous pourrez utiliser notre outil hors connexion en suivant ce petit tutoriel Aidez la communauté des tourdumondistes Si vous rencontrez un problème pour utiliser notre outil ou si avez des suggestions pour l’améliorer, envoyez-nous un message . On vous répondra rapidement, et ça nous permettra de continuer à l’améliorer pour les prochains tourdumondistes. Aussi, si vous l’utilisez pendant votre voyage, ce serait super sympa de nous l’envoyer à votre retour. Ça nous permettra d’être encore plus précis sur les estimations de budget par la suite. Télécharger notre outil de simulation et de suivi de budget de voyage Inscris-toi et reçois gratuitement notre outil de budget Pour t’aider à estimer ton budget prévisionnel et à suivre tes dépenses pendant ton voyage, on a créé un tableur ultra-complet. Profites-en ! On l’offre à tous nos lecteurs qui s’inscrivent pour recevoir les nouveaux articles et les enquêtes de Tourdumondiste. On t’explique en détails comment il marche au chapitre précédent.
Économie Immobilier Alors que les notaires s’attendent à une redescente » des transactions et à une stabilisation des prix en France, c’est, en réalité, l’ensemble du marché européen qui commence à s’essouffler. Read in English Article réservé aux abonnés Le marché de l’immobilier va atterrir et il ne faut pas s’en affoler. » Frédéric Violeau, notaire à Caen et chargé des statistiques immobilières nationales du Conseil supérieur du notariat, estime même que la stabilisation est bienvenue et cohérente, après la flambée des volumes de transactions et des prix de l’immobilier depuis la sortie du premier confinement lié à la pandémie mi-2020 ». Un phénomène européen et même mondial qui a touché la plupart des pays de l’OCDE ». Lire aussi Les banques françaises proposent de moins en moins de prêts immobiliers Les ménages cherchaient alors la pièce supplémentaire dont ils avaient besoin, un peu plus de verdure, autant d’envies qui ont déclenché un investissement. A la fin de 2019, juste avant la crise sanitaire liée au Covid-19, la France avait dépassé le seuil du million de transactions immobilières. Un record largement battu deux ans plus tard, fin 2021, avec plus de 1,2 million de transactions réalisées. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, poursuit Frédéric Violeau. Notre ressenti aujourd’hui est qu’on n’achète plus n’importe quoi à n’importe quel prix, un dialogue économique commence à se restaurer entre acheteur et vendeur. » Les notaires s’attendent pour cette année 2022 à une redescente, autour de 1 million de transactions, puis les prix se stabiliseront », ajoute-t-il. Selon le réseau d’agences Century 21, les prix stagnent déjà , en particulier dans les grandes villes, à Paris, à Bordeaux, à Nantes ou à Rennes. Lire aussi Article réservé à nos abonnés De Toulon à Nice les endroits où l’immobilier reste relativement raisonnable C’est, en réalité, l’ensemble du marché immobilier européen qui commence à s’essouffler. Dans une analyse publiée en juillet, l’agence de notation S&P évoque ainsi un atterrissage en douceur » sur les principaux marchés en Europe, et plus précisément un ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier près de 10 % en moyenne en 2021, 5 % cette année et 3 % en 2023 ». Cette moyenne masque toutefois de grandes disparités entre les pays, puisque les prix des logements devraient reculer dès cette année en Suède et l’an prochain au Royaume-Uni, selon les estimations de S&P Global Ratings. Nous avons atteint un point haut en matière d’activité et de prix immobilier », résume Sylvain Broyer, chef économiste pour la région Europe de l’agence S&P. Forte poussée d’inflation Ce tournant s’explique en premier lieu par la hausse des taux des crédits immobiliers en Europe, qui limitent les marges d’endettement des ménages. La forte poussée d’inflation depuis le début de l’année, renforcée par la guerre en Ukraine, a fait monter les taux d’intérêt à long terme, sur lesquels se basent les banques pour fixer les taux de leurs prêts à l’habitat. La Banque centrale européenne BCE a, en outre, commencé, en juillet, à augmenter ses taux directeurs pour tenter de juguler cette inflation galopante, mais ce mouvement a été largement anticipé par le marché. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Publié le 19/01/2021 à 16h31 , mis à jour le 19/01/2021 à 16h31 en collaboration avec Dr. Saverio Tomasella docteur en psychologie et psychanalyste Peur de déranger les autres, autocensure, positivité toxique… Pour différentes raisons, nous osons de moins en moins admettre que nous n’allons pas bien. Le psychanalyste et docteur en psychologie Saverio Tomasella nous rappelle pourquoi il est essentiel d’exprimer toutes nos émotions et de ne pas les refouler. Ce sont des petites phrases qui mettent la pression "Détends-toi !", "Lâche prise !", "Tu te prends trop la tête" ; des posts croisés sur les réseaux sociaux "Savourez l’instant présent", "Carpe Diem" ; des tasses ou des t-shirts sur lesquels sont écrits "Bonheur", "Smile" ou "Be happy". Partout autour de nous, le monde réclame que nous soyons heureux, "positifs". Mais ce qui semble partir d’une bonne intention prend souvent des allures d’injonction. À force de s’interdire de ressentir des émotions déplaisantes, certaines personnes n’arrivent plus à admettre qu’elles ne vont pas bien ou, pire, culpabilisent de ne pas être des smileys sur pattes. Selon le psychanalyste et docteur en psychologie Saverio Tomasella, cela s’explique d’abord par le contexte familial et/ou social dans lequel nous évoluons. Your browser cannot play this video. Une question d’éducation "Il y a des familles ou des groupes sociaux au sein desquels il n’est pas bien vu de se plaindre, pour des raisons culturelles notamment, expose-t-il. Dans les familles bourgeoises ou aristocratiques, il faut toujours avoir le sourire, se montrer de bonne humeur. Dans les milieux très populaires, par virilisme souvent, les garçons et les hommes ne doivent surtout pas dire qu’ils vont mal ou qu’ils ont mal, on attend d’eux qu’ils serrent les dents’. Pour diverses raisons, les personnes issues de ces environnements-là ne vont pas dire qu’elles ont mal au ventre, à la tête, qu’elles sont déprimées. Elles sont dans une logique très dure du marche ou crève’". Cela étant dit, même dans des contextes où il est possible d’exprimer ce qui ne va pas, un autre phénomène peut nous contraindre au silence la charge affective. Une conséquence de la charge affective "Nous entendons beaucoup parler de la charge mentale, mais pas assez de la charge affective, poursuit Saverio Tomasella. Si je vais bien et que dans mon entourage proche il y a quelqu’un qui se plaint beaucoup, je peux saturer, ne plus être capable d’entendre la douleur, la souffrance de l’autre… même si c’est quelqu’un que j’apprécie ou que j’aime beaucoup !". Dans cette situation, la personne en "surcharge" va progressivement se fermer, ne plus écouter, ou dire des phrases telles que "je le sais, tu me l’as déjà dit". Face à elle, celle ou celui qui va mal se replie à son tour, se disant qu’il ne faut pas envahir l’entourage avec ses difficultés. En somme "Même dans un environnement très favorable à l’expression de soi, on finit par s’apercevoir que, dans le jeu relationnel, on ne peut pas tout déverser sur les autres. C’est pourquoi on met en place un système de contrôle et de surveillance pour ne pas les assommer". Les dangers de l’autocensure et du refoulement Concrètement, ce système de contrôle implique une censure de nos humeurs et de nos émotions, et cette censure provoque un refoulement. "Le problème du refoulement est qu’on met ça quelque part, dans un endroit peu conscient de son corps, et que ça finit toujours par ressortir. Les burn out émotionnels existent, et on retrouve aussi des gens qui, après 50-60-70 ans, développent des maladies graves, des cancers, parce qu’ils n’ont jamais pleuré, ne se sont jamais autorisés à vivre leurs émotions". Si l’on a d’abord expliqué que cela pouvait être dû à l’éducation et à l’environnement social, le psychanalyste associe également cette censure émotionnelle au New Age courant spirituel né au XXème siècle et à l’apparition de la "pensée positive". Un paradoxe ? Pas vraiment. La pensée positive une nouvelle idéologie morale ? "Depuis quelques dizaines d’années a émergé l’idée selon laquelle nous créons notre réalité avec ce que nous pensons, ce qui n’est pas totalement faux. Mais nous avons mis en place des superstitions qui voudraient que si nous avons la moindre pensée ou parole négatives’, cela pourrait entraîner des catastrophes. Or, ce n’est pas parce qu’à certains moments je suis déprimé ou que je broie du noir que je suis en train de me créer une vie infernale". Selon Saverio Tomasella, une "idolâtrie de la performance psy" a ainsi vu le jour. "On a en tête l’image de ces hommes qui prennent des protéines, font du sport à outrance pour avoir des muscles énormes. Côté psychologique, c’est pareil. Aujourd’hui, les gens ont l’air d’aller super bien, ils parlent de façon ultra positive’, se bidouillent une vie parfaite sur les réseaux sociaux, se fabriquent de fausses psychés… mais derrière ce prétendu “positif’ se cache une nouvelle idéologie morale qui nous rend rigides, autoritaires, intrusifs. Sous prétexte de positivité, les personnes qui se soumettent aux injonctions du tout positif sont en train de créer un nouvel obscurantisme, et c’est grave !". À voir aussi Oser dire que ça ne va pas S’il tire le signal d’alarme, c’est parce que ces injonctions sont culpabilisantes. "Puisqu’il s’agit d’une morale, toute personne ne correspondant pas à cette morale en vigueur se sent coupable, sans valeur, indigne. Le tout positif’ crée non seulement de la culpabilité mais aussi de la honte. C’est dramatique, car c’est précisément en disant ce qui ne va pas que, petit à petit, seul ou à plusieurs, on trouve des solutions, et on arrive à se sentir mieux". Alors, comment cesser de taire nos émotions et comment être vraiment là les uns pour les autres ? En mettant des mots sur nos difficultés. "Nommer ce qu’on ressent est déjà une issue. On a besoin d’être entendu, besoin d’exprimer nos problèmes, nos souffrances".En rayant les mots toxiques de notre vocabulaire. "Personnellement, j’évite de dire positif’ ou négatif’ car les émotions sont toutes importantes et n’ont pas à répondre à ces critères de performance. Quant aux injonctions du type lâche prise’ ou sois dans l’instant présent’, les gens doivent comprendre que ce n’est pas parce qu’ils le disent que ça va aider".En s’écoutant. "La première chose à faire quand quelqu’un nous parle, c’est de se taire et de l’entendre. En une vingtaine d’années, je constate que nous avons beaucoup régressé dans notre capacité d’écoute. On interdit trop souvent à certaines personnes de parler sous prétexte qu’elles ne sont pas reconnues par le socialement correct, qu’on se dit oh non, elle va encore se plaindre’. Chacun dispose de sa liberté d’expression".En acceptant que l’autre est différent de soi. "Lorsqu’on écoute, on attend avant de faire ou dire quelque chose. On se rappelle qu’on ne sait pas mieux que l’autre et que chaque souffrance est légitime et doit être entendue dans son contexte propre".En s’adressant à des personnes de confiance. "Quand on ne va pas bien, il est important de trouver les rares personnes capables de nous entendre. Si ce n’est pas un proche, cela peut être un thérapeute. Quand on a personne, on peut toujours parler à un psy, et pour ceux qui ont peur de se lancer dans des thérapies longues, je rappelle que quelques séances peuvent suffire à vider son sac et y voir plus clair".
Il y a des personnes qui ne se rendent pas compte que la terre tourne autour du soleil, et non pas autour d’ ne comprennent pas que la vie ne tourne pas autour d’eux, qu’elles ne sont pas le nombril du monde, ni des personnes qui les pour cela qu’elles s’auto-proclament infaillibles, générant, par leurs comportements, un énorme rejet maintiennent des comportements égocentriques et remplissent nos oreilles de messages et de comportements qui réclament de l’attention à corps et à cris. Des cris qui ensorcellent, qui saturent et qui épuisent les face à une personne aux comportements égocentriques est très crispant pour de multiples raisons. Analysons certaines d’entre elles..L’égocentrisme, le culte excessif du moiSe croire le centre du monde et se sentir plus important que les autres est néfaste pour une bonne évolution de nos relations ne nous plaît pas que quelqu’un essaie d’imposer ses opinions, ses pensées et ses fait, une personne qui ne se croit pas meilleure que les autres essaie d’arriver à un équilibre qui garantit le bien ne sait pas que le bien-être des autres est aussi indispensable que son bien-être propre. Les personnes égocentriques sont sûres qu’elles sont spéciales, et même que leur personnalité est enchanteresse quand quelque chose ne prend pas le chemin qu’elles souhaitent, elles se transforment en ogres, en despotes et imposent leurs lois, même si pour cela il faut profiter et manipuler les gens qui les qu’elles se protègent derrière la phrase “j’ai beaucoup de caractère, moi” ou une autre variante du style “je n’ai pas de défauts, c’est seulement que ça ne me convient pas”. Vous pensez sûrement à des personnes de votre entourage qui vous ont déjà dit cela un font leur propre promotion et se considèrent infaillibles, singulières et supérieures aux a comme conséquence des problèmes au moment de se faire des amis et de conserver des amitiés, car personne n’aime avoir à ses côtés des personnes qui ne pensent qu’à l’auto-estime n’a rien à voir avec l’égocentrisme l’auto-estime est une aspiration saine et tolérante, l’égocentrisme est une aspiration vide, sans réflexion, excessive et intolérante. Les personnes égocentriques ne s’aiment pas vraiment mais utilisent une protection elles clament leur excès d’amour propre comme pour transformer la réalité d’une auto-estime négative, qu’elles cachent la raison pour laquelle elles ont besoin de se sentir aussi adulées qu’ marchais avec mon père quand il s’est arrêté à un virage et après un petit silence, il m’a demandé -En plus des chants des oiseaux, tu entends quelque chose de plus ? J’ai rendu l’oreille et après quelques secondes, je lui ai répondu -J’entends le bruit d’une ça -a dit mon père-. C’est une route sais-tu que c’est une route vide puisque nous ne la voyons pas ? -ai-je demandé à mon est très facile de savoir quand une route est vide, par le bruit qu’elle provoque. Plus une route est vide, plus le bruit qu’elle fait est grand -m’a-t-il suis devenu adulte et jusqu’à aujourd’hui, quand je vois une personne trop parler, interrompant la conversation de tous, étant inopportune ou violente, se vanter de ce qu’elle a, se montrant toute-puissante et méprisant les autres, j’ai l’impression d’entendre la voix de mon père me disant “Plus la route est vide, plus le bruit qu’elle fait est grand”.Types d’égocentrisme et types de routes videsNous pouvons trouver plusieurs personnes imbues d’elles-même dans l’histoire et la culture populaire Les stars Ce sont des personnes qui recherchent de l’admiration et de la contemplation. Néron Ce sont des personnes qui aspirent à dominer et à soumettre, c’est-à -dire à marquer leur pouvoir à travers le dicton “n’aie jamais confiance en personne”. Cendrillon Ce sont les victimes qui font de leur “souffrance continue” une arme pour obtenir l’attention des autres. Le solitaire ou la tortue Ces personnes font de leur monde un lieu de reproches et de critiques, croyant que personne ne mérite mieux qu’elles. Mais il existe autant de types d’égocentrisme que de personnes qui en sont tout, il est essentiel d’en prendre conscience et de stopper les comportements négatifs, car ils font beaucoup de dommages sur les autres et sur c’est de ne pas accorder de crédit ou d’attention aux comportements égoïstes car si on le fait, on ne fera qu’aller dans le sens de ces personnes et nous leur donnerons vous le savez, le centre de l’univers est un endroit qui n’est fait pour personne.
Lors d’une dernière contribution, j’ai eu l’occasion de dire tout le mal que je pensais d’Alain Duhamel. N’ayant pas la télévision, c’est sur la toile que j’ai eu le bonheur de croiser à nouveau cet archétype de la pensée unique et du politiquement correct. Ce 9 octobre, l’émission C Polémique sur la 5 titrait 2017 La France va-t-elle si mal ? » L’animateur Brice Toussaint recevait Duhamel pour défendre son livre sur Les pathologies politiques françaises dont le déclinisme » est selon lui le symptôme le plus évident. Face à lui, il avait invité – mais convoqué » semble plus approprié, ces émissions devenant de plus en plus des sortes de comités de salut public – Alain Finkielkraut pour représenter la partie adverse et tous les déclinistes Onfray, Houellebeck, Debray. Sur Duhamel, rien à dire, il est dans son rôle d’euro-béat convaincu, ardent défenseur de la mondialisation heureuse et parfois ses airs niais le font ressembler à notre Hollande quand il a abusé des euphorisants et de la méthode Coué. En revanche sur l’animateur que j’ai rebaptisé Bruce Halloween tant ce personnage rubicond est dans l’air du temps on peut s’arrêter un instant mais sans trop perdre de temps. L’émission était profondément ennuyeuse. Il faut aller directement à la minute 4555 pour assister à un beau moment de télévision. Antoine Jouteau, directeur du Boncoin appuyé par le très enthousiaste Bruce Halloween se flattait, grâce à une initiative d’entreprises du numérique, d’avoir fait revenir 2000 expatriés en France. Finkielkraut, un peu triste, prend soudain un ton grave, et le silence se fait dans la salle – … on ne va pas quand même passer notre vie devant nos écrans à pouvoir grâce aux start-ups passer commande de tout ce qu’on veut. Je ne crois pas que ce soit un horizon très désirable … Bruce Halloween coupant la parole, comme ces gens-là ont l’habitude de le faire – mais c’est nos richesses aujourd’hui admirons le langage jeune » de Bruce, qui craindrait, à parler trop bien français, de paraître ringard Finkielkraut continuant imperturbable – … Et je voudrais vous dire, je voudrais vous rappeler une phrase que je cite un peu trop souvent, de Camus, 1957, son discours au Nobel chaque génération se croit vouée à refaire le monde. La tâche de la nôtre est très différente, elle est peut-être plus grande empêcher que le monde ne se défasse ». Et bien moi je crois que c’est de cela qu’il s’agit empêcher que le monde ne se défasse » … il s’agit de sauver ce qui peut l’être sauver la langue, sauver l’école, sauver les paysages, sauver les bêtes de l’enfermement dans l’élevage concentrationnaire, qu’il y ait des vaches à regarder, et pas seulement sur des écrans. Je crois que ça c’est une tâche exaltante pour les générations à venir… » Evidemment, le silence du public et des invités respectueux pour la hauteur de pensée de Finkielkraut était insupportable pour l’amuseur public. Pour éviter que l’académicien ne prenne le dessus. il fallait d’urgence faire rire et coupant à nouveau Finkielkraut avec un sourire narquois – J’ai le sentiment, Alain Finkielkraut, que vous êtes plus déprimé qu’au début de l’émission. Nous-y voilà . Pour tous ces Ruquier de service, penser est déprimant. Parler d’horizon, de finalité, d’idéal de vie, de bien commun ou de destin commun, est déprimant. Décidément ces deux mondes, celui du matérialisme mercantile et celui de la pensée, de la culture et de la sagesse, sont irréconciliables.
personne dans le monde ne marche du mĂŞme pas