RechercherĂ©cente : la mĂ©moire est la sentinelle de l'esprit sarte 3 citations « Qu'est-ce qu'une armĂ©e? C'est un corps animĂ© d'une infinitĂ© de passions diffĂ©rentes qu'un homme habile fait mouvoir pour la dĂ©fense de la patrie. » Citation de Valentin Esprit FlĂ©chier dans Oraison funĂšbre de M. de Turenne ~ Voix ~ Voir ~ Ăźles ~ Hommes ~ Homme ~ Fait ~ DiffĂ©rent ~ Arme ~ Patrie Lisbeth Cassiopea Lawrence } (c) NepenthĂšs « La mĂ©moire est la sentinelle de l'esprit. » William Shakespeare. So-Paris: Vous souhaitez rĂ©agir Ă  ce message ? CrĂ©ez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. So-Paris * Bienvenue sur So-Paris : Accueil Rechercher S'enregistrer Connexion -40% Le deal Ă  ne pas rater : -40% Nike ZoomX Vaporfly Nousdevons nous rappeler que la mĂ©moire est la sentinelle de l’esprit et vous, vous ĂȘtes cet exemple de civisme et de solidaritĂ© pour notre jeunesse. Vous ĂȘtes de ceux qui peuvent et doivent contribuer Ă  redonner espoir aux personnes qui, en ces temps difficiles, peuvent ĂȘtre fragilisĂ©es, exclues ou dĂ©munies, parce que vous vous ĂȘtes battus et vous vous NadiaSEBKHI«La mĂ©moire est la sentinelle de l’esprit » William Shakespeare. Ce numĂ©ro double de septembre-octobre prĂ©sente la rentrĂ©e littĂ©raire 2015. Une Ă©dition riche en Ă©vĂ©nements ; principalement le rendezvous tant attendu de la 20Ăšme Ă©dition du Salon International du Livre d’Alger. Un SILA qui se veut l’un des salons des plus importants de LamĂ©moire. "Sentinelle de l'esprit" pour William Shakespeare, la mĂ©moire est un ensemble de processus complexes qui permettent de se souvenir. Dans ce Leroman semble construit sur une dialectique entre l’ancrage et l’arrachement, entre la mĂ©moire et l’oubli. « Le pĂšre et la fille cherchent Ă  lfi3Pc. La plage est immense, dĂ©serte comme un matin de gueule de bois. Les pas dans le sable s’effacent presque aussitĂŽt sous l’assaut des vagues qui viennent agoniser, vomissant l’écume de leurs Ă©ternels voyages ocĂ©aniques, dans les traces pĂ©destres du randonneur. MĂȘme les cris aigus des mouettes rasant les flots ne parviennent plus Ă  s’accrocher Ă  la mĂ©moire musicale de son Ăąme. Petit Ă  petit ce gĂ©ant de cinquante cinq printemps, comme les chĂȘnes en automne perdent leurs feuilles, Ă©gare ses souvenirs, jusqu’aux plus intimes. Ils quittent sa tĂȘte, dĂ©sertent son cerveau pour vagabonder dans l’inaccessible. Il est de notoriĂ©tĂ© publique que la mĂ©moire est la sentinelle de l'esprit. Celle de Michel a abandonnĂ© son poste, sa guĂ©rite. Il a inconsciemment fuguĂ© du centre ce matin d’octobre. La grille Ă©tait restĂ©e accidentellement ouverte et, comme un papillon attirĂ© par la lumiĂšre, il a continuĂ© droit, parallĂšle Ă  la grande bleue, sans savoir oĂč il allait et d’oĂč il venait. SĂ»r qu’à l’heure du diner, dĂšs que l’absence sera remarquĂ©e, ca va s’affoler grave dans le landerneau hospitalier. Les Ă©cervelĂ©s de la vie sont comme les piaffes dans la voliĂšre Ă  mĂ©mĂšre, laissez leurs cages ouvertes et vous verrez et mesurerez le vide qu’ils laissent, vous interrogeant sur la direction et la destination que leur absence d’orientation leur a instantanĂ©ment communiquĂ©e, vous culpabiliserez sur le manquement Ă  vos obligations de gardiennage et de soins. Michel s’en fout, il a marchĂ© deux bonnes heures avant de s’allonger dans la pinĂšde. Le vent des dunes murmure Ă  son oreille un air qu’il connait mais ne peut traduire. Le goĂ»t salĂ© qu’il dĂ©pose sur ses lĂšvres lui rappelle vaguement une sensation oubliĂ©e. Il est paisible, tranquille, de ce qu’il voit ou sent, rien n’adhĂšre Ă  sa mĂ©moire. C’est absurde, insensĂ© mais ce perfide organe neuronal joue les hypocrites et refuse toutes nouvelles informations mais, cette dĂ©loyautĂ©, cette trahison ne s’arrĂȘte pas lĂ  car, il refuse aussi obstinĂ©ment de lui rendre celles qu’il a emmagasinĂ© pendant ce demi siĂšcle. Le film est corrompu, la pellicule est voilĂ©e. Comme les chevaux du fond des mers errent de maniĂšre vĂ©gĂ©tative au milieu des coraux, son hippocampe a subi des lĂ©sions qui nourrissent son amnĂ©sie. Non seulement il ne peut plus se remĂ©morer les Ă©pisodes passĂ©s qui l’ont construit mais de plus, il lui est interdit de se projeter et d’imaginer un futur. Michel n’a que des visions parcellaires d’un instant qui s’évapore, comme les piĂšces d’un puzzle qu’il n’arrive plus Ă  reconstituer. Il est dans l’impossibilitĂ© d’imaginer des expĂ©riences futures plausibles. Son patrimoine c’est une amnĂ©sie irrĂ©versible, pure, isolĂ©e et globale concernant sa biographie sans plus aucun Ă©lĂ©ment identitaire transitoire de ses souvenirs sĂ©mantiques. Il ne se souvient mĂȘme plus de son nom, ne maĂźtrise plus le langage et ne peut vous rĂ©pondre. Neptune est bien calme ce matin, l’alizĂ© des sables Ă  l’humeur joueuse bien que sa symphonie qui arrive aux oreilles de Michel soit un peu monocorde. Quant Ă  Saturne, il rĂšgne en maitre sur les hommes car la vie Ă©chappe au temps et, hier n'est autre que la mĂ©moire d'aujourd'hui et le rĂȘve d'aujourd'hui n’est que l’espĂ©rance d’un avenir incertain. Pour ce qui concerne notre ami, une injustice mĂ©morielle flagrante, plus de passĂ© et des rĂȘves vides pour nettoyer son avenir. Les heures s’écoulent comme les notes d’un adagio triste au tempo rĂ©pĂ©titif. Le jour tombe lentement et RĂą, Ă  l’horizon liquide, lĂ  ou le ciel Ă©pouse les flots, va prendre son bain du soir dans le sang de sa derniĂšre victime. Une journĂ©e de plus vient de signer son acte de dĂ©cĂšs. Les rĂ©verbĂšres et les spots d’un proche casino s’allument automatiquement avec l’agonie du jour, Ă©clairant Michel toujours immobile le regard dans le vide, d’une incandescence ostentatoire. Des lampes torches balaient la sapiniĂšre et des voix hurlent son nom. Un rai de lumiĂšre vacillant accroche le corps de l’amnĂ©sique et une infirmiĂšre crie Il est lĂ  ! ». TerminĂ©e la fugue en solitaire, le corps mĂ©dical a sifflĂ© la fin de la rĂ©crĂ© et amorce avec l’évadĂ© le retour inĂ©vitable entre les murs blancs d’une chambre impersonnelle. Ici s’achĂšve l’authentique histoire romancĂ©e d’un ange sans mĂ©moire adhĂ©rent involontaire au club Alzheimer. Je quitte le centre hospitalier les mains dans les poches en chantant La mĂ©moire et la mer » de LĂ©o FerrĂ©. Je prends subitement conscience Ă  cet instant de la chance de se souvenir des paroles d’une chanson, des couleurs d’une peinture, des odeurs d’un Ă©tal de marchĂ©, des amitiĂ©s et des amours passĂ©s. Je ne vous cache pas quant tant qu’auteur, je me suis arrangĂ© avec la vĂ©ritĂ© pour habiller d’un peu de poĂ©sie ce fait divers. J’en demande grĂące au lecteur et fait appel Ă  son indulgence. Les souvenirs sont des tableaux accrochĂ©s sans ordre ni raison sur les murs lĂ©zardĂ©s de notre mĂ©moire. Ils surgissent juxtaposĂ©s et peuplent le vide de nos vies presque achevĂ©es. Pour Michel, un voleur a vidĂ© la galerie de ses Ɠuvres, une maladie intĂ©griste a entĂ©rinĂ© l’autodafĂ© de son Louvre personnel. Les chercheurs et toubibs comptent depuis des annĂ©es sur d’hypothĂ©tiques dĂ©couvertes, d’alĂ©atoires traitements. L’illusoire plan Alzheimer initiĂ© verbalement par les politicards aux valises pleines de promesses, n’a jamais tenu les siennes et, pendant que suspendu Ă  d’improbables dons pour faire avancer la recherche dans ce domaine, les soignants rament et les malades galĂšrent. Il est Ă©tabli, avĂ©rĂ©, que les sommes d’argent dĂ©pensĂ©es dans les guerres suffiraient amplement Ă  nourrir la planĂšte, guĂ©rir les maladies mais lĂ  n’est pas le propos. Mesurons simplement le fossĂ© entre les paroles et les actes et interrogeons nous sur ce que nous voulons vraiment faire de nos vies car, c’est incontestable, nous en sommes tous responsables. Le jour oĂč nous devrons dĂ©poser nos souvenirs dans la balance de la vie afin d’en rĂ©gler le solde, fasse le ciel que nos regrets soient lĂ©gitimes. ï»żIl est venu me chercher dans une cour qui n’est pas la mienne. C’est lĂ  qu’on nous rassemble dans ces cas-lĂ , quand ils appellent les parents pour qu’ils viennent. C’est dans cette petite cour que les enfants se mettent Ă  pleurer et Ă  sangloter en chƓur. » La scĂšne liminaire des Mauvaises Herbes se passe Ă  Beyrouth, en 1983, et elle fait rĂ©fĂ©rence Ă  des souvenirs partagĂ©s par de nombreuses personnes qui ont grandi dans ces annĂ©es-lĂ  les bombardements, l’interruption des cours, et le retour chaotique et prĂ©cipitĂ© Ă  la maison, pour se mettre Ă  l’abri. D’aucuns pourraient se dire que ce n’est pas le moment de revivre par la lecture une pĂ©riode aussi anxiogĂšne, alors que Beyrouth vient de vivre l’un des plus atroces chapitres de son histoire, et qu’elle sombre Ă  nouveau dans le chaos, mais ce serait une erreur de croire que le premier rĂ©cit de Dima Abdallah est un roman sur la guerre. Il s’agit avant tout d’une histoire d’amour entre une petite fille et son pĂšre, qui partagent la mĂȘme sensibilitĂ©, la mĂȘme fragilitĂ© et le mĂȘme ses douze ans, l’hĂ©roĂŻne habite Ă  Beyrouth avec sa famille, qui est contrainte de dĂ©mĂ©nager rĂ©guliĂšrement pour fuir les affrontements armĂ©s des diffĂ©rentes factions. Finalement, la mĂšre et ses deux enfants dĂ©cident de s’installer en France, laissant derriĂšre eux un pĂšre inconsolable. Pour le personnage principal, l’exil avait commencĂ© bien auparavant, et son errance se poursuit Ă  Paris, oĂč elle devra affronter une mĂ©moire qui assiĂšge son prĂ©sent, dans lequel elle va essayer de s’ancrer malgrĂ© la mĂ©moire et l’oubli Ce rĂ©cit a vraiment poussĂ© comme des mauvaises herbes, avec beaucoup de spontanĂ©itĂ©, et puis je me suis retrouvĂ©e avec un roman entre les mains, mĂȘme si l’histoire s’inspire de ce que j’ai vĂ©cu. J’ai toujours Ă©crit, mais cette fois, j’ai fait lire mon texte Ă  quelques personnes, qui m’ont encouragĂ©e Ă  le partager. J’ai eu envie que ces Ă©crits rencontrent des lecteurs. Enfant, j’écrivais en arabe, mais le français s’est trĂšs vite imposĂ© comme langue d’écriture ; je n’ai pas abandonnĂ© l’arabe pour autant, et il y a quelques annĂ©es, je faisais encore des traductions de poĂšmes et de textes courts », prĂ©cise l’auteure, qui est la fille de deux Ă©crivains, la romanciĂšre Hoda Barakat, et le poĂšte Mohamed Abdallah. Ce sont deux personnes trĂšs libres, avec tout ce que cela peut comporter comme souffrance. Ils ont fait un mariage mixte, et m’ont transmis l’amour de la lecture et de l’écriture. Mon roman peut se lire comme une dĂ©claration d’amour de mon personnage Ă  son pĂšre, et comme une confidence elle lui confie qui elle est », ajoute celle qui relate un exil bien antĂ©rieur au dĂ©part du pays natal, une solitude intrinsĂšque Ă  son ĂȘtre, qui est renforcĂ©e par le fait que ses parents n’appartiennent Ă  aucun parti politique. Le couple est athĂ©e, et de ce fait, elle ne peut pas ĂȘtre cataloguĂ©e comme chrĂ©tienne ou musulmane, lorsqu’elle est avec ses camarades. Sur l’échiquier social, elle n’existe pas. Ma boule au ventre et moi, on se tiendra compagnie. On s’est habituĂ©es l’une Ă  l’autre. Elle se rĂ©veille avec moi chaque matin et s’endort avec moi chaque soir », constate-t-elle dans le rĂ©cit, tout en regardant son pĂšre noircir ses feuillets sur un coin de table. La poĂ©sie, c’est peut-ĂȘtre ce qu’on Ă©crit quand on n’arrive pas Ă  pleurer comme les autres », en roman semble construit sur une dialectique entre l’ancrage et l’arrachement, entre la mĂ©moire et l’oubli. Le pĂšre et la fille cherchent Ă  oublier leurs mauvais souvenirs, mais ils rĂ©apparaissent sans cesse. La mĂ©moire est cette sentinelle de l’esprit qui ne les lĂąche pas ; cette lutte est un Ă©lĂ©ment de connexion entre eux. Comme beaucoup de Libanais pendant la guerre, ils ont eu recours Ă  une forme de dĂ©ni ; dans le roman, je l’ai formulĂ© et questionnĂ©. La seconde partie du livre est trĂšs diffĂ©rente, le rythme y est plus lent, et l’expression beaucoup plus narrative. On n’est plus dans l’urgence du danger, mais dans le champ de ruines de l’aprĂšs-guerre et de ses traumatismes », explique Dima Abdallah dont le roman a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour le prix Stanislas, le prix PremiĂšre Plume et pour le prix EnvoyĂ© par la Poste » 2020. Écrire est une maniĂšre de ne pas plier Ă  l’absurde » Dans cette grande fable de la solitude et de l’impossible ancrage, les plantes sont un vecteur insolite du lien entre le pĂšre et sa fille. Ce fil botanique Ă  travers le roman, c’est une maniĂšre de se parler sans Ă©voquer le reste, pour dire l’amour qu’ils se portent, et la poĂ©sie de la vie qu’ils partagent. Lorsque mon personnage dĂ©cide finalement de s’installer Ă  Paris Ă  l’issue de plusieurs annĂ©es d’errance, les plantes de son balcon reprĂ©sentent cette sĂ©dentaritĂ© qu’elle n’a jamais eue. Son pĂšre a cherchĂ© en permanence Ă  recrĂ©er un coin de verdure sur leur balcon de Beyrouth, en rĂ©fĂ©rence au potager de sa propre mĂšre, sorte de paradis perdu qu’il associait Ă  la paix. Mes deux personnages sont inadaptĂ©s au monde qui les entoure ; dans un autre contexte, ils auraient Ă©galement Ă©tĂ© un peu marginaux et exilĂ©s. Si quitter le Liban est douloureux pour la petite fille, le dĂ©calage qu’elle peut ressentir est avant tout liĂ© Ă  sa personnalitĂ© », poursuit la romanciĂšre, qui tisse le lien de ses deux personnages au fil de la narration, jusqu’à la disparition dĂ©finitive du pĂšre. Dans ce livre, ils se disent beaucoup de choses par chapitres interposĂ©s ; dans le dernier, elle s’adresse directement Ă  lui parce qu’il est mort, et qu’elle n’a plus peur de le perdre. Leur lien se construit dans les mots, et l’image de Sisyphe est rĂ©currente dans le roman Ă©crire est une maniĂšre de ne pas plier Ă  l’absurde, c’est une rĂ©volte formulĂ©e et assumĂ©e. Lorsque mon hĂ©roĂŻne devient mĂšre Ă  son tour, elle se rend compte que son enfance n’a pas Ă©tĂ© normale, et en mĂȘme temps, il y a une forme de transmission une continuitĂ© s’esquisse dans le fait de considĂ©rer son enfant comme sa mĂ©moire », prĂ©cise celle qui a nommĂ© son roman en rĂ©fĂ©rence Ă  la notion de singularitĂ©, que revendique le pĂšre, pour lui et pour sa fille. J’espĂšre qu’elle grandira comme poussent les adventices. Ces hĂŽtes de lieux incongrus, ces hĂŽtes que personne n’a invitĂ©s, que personne n’a voulus, qui dĂ©rangent mais s’en moquent bien, et qui n’en finissent pas de pousser. 
 Les plantes pudiques, celles qui ne cherchent pas Ă  se faire bien voir, celles dont le charme est si subtil qu’il en est un peu le secret. » Un des derniers poĂšmes de Mohamed Abdallah, traduit de l’arabe par la romanciĂšre, clĂŽture le rĂ©cit, et propose une scansion onirique au cheminement de ces deux solitudes. LĂ -haut, au plus loin, au plus profond Dans un espace frais et propreJe me baigne encore et encore sous la pluieJe me couvre des voiles transparents du crĂ©pusculeUne Ă©toile pour moiM’appelle, une lumiĂšre qui perce l’espaceM’invite Ă  voler... » Il est venu me chercher dans une cour qui n’est pas la mienne. C’est lĂ  qu’on nous rassemble dans ces cas-lĂ , quand ils appellent les parents pour qu’ils viennent. C’est dans cette petite cour que les enfants se mettent Ă  pleurer et Ă  sangloter en chƓur. » La scĂšne liminaire des Mauvaises Herbes se passe Ă  Beyrouth, en 1983, et elle fait rĂ©fĂ©rence Ă  des... LA MORT NE NOUS LIVRE PAS SEULEMENT AUX VERS, MAIS AUSSI AUX HOMMES, ILS RONGENT UNE MÉMOIRE, ILS LA DÉCOMPOSENT. - François Mauriac - Samedi 14 juillet 2012 Ă  11h00, au golf des Chanalets Ă  Bourg-lĂšs-Valence le SĂ©nateur maire Bernard Piras et son conseil municipal ont baptisĂ© la voie desservant le chĂąteau "route de l'Amiral Marc de Joybert" et poser la plaque commĂ©morative en hommage Ă  l'Amiral Marc de Joybert, ancien chef d'Ă©tat-major de la Marine. [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien]ChĂąteau des Chanalets ancienne propriĂ©tĂ© de l'Amiral Marc de Joybert personnalitĂ© bourcaine. Article du DauphinĂ© LibĂ©rĂ© du14 juillet 2012La route qui, depuis le rond-point de Talavard, mĂšne jusqu'au plateau des Chanalets porte dĂ©sormais le nom "Route Amiral Marc de Joybert". Elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e samedi en prĂ©sence du fils Xavier et petit-fils Julien de l'amiral le jour oĂč il aurait eu 100 ans puisqu'il Ă©tait nĂ© le 14 juillet 1912.[Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien]A cĂŽtĂ© du maire, les descendants de l' honorer celui qui fut un grand serviteur de l'État sur les mers d'abord jusqu'en. 1947 puis en divers postes de responsabilitĂ© au MinistĂšre de la marine avec le commandement suprĂȘme en tant que chef d'Ă©tat-major de fĂ©vrier 1972 Ă  juillet 1974, Mais comme l'a rappelĂ© le sĂ©nateur maire, il se sentait profondĂ©ment DrĂŽmois et Bourcain, trĂšs attachĂ© Ă  sa maison des Chanalets, Ă  la fois homme de culture et de la terre. »Petit-fils par sa maman de Marc-Urtin, un ancien maire qui a donnĂ© son nom Ă  l'artĂšre, principale clĂ© la ville, il y avait vĂ©cu sa jeunesse et avait confiĂ© Ă  Pierre Vallier, journaliste au Dauphine LibĂ©rĂ© Depuis l'enfance, j'ai passĂ© toutes mes vacances ici, et c'est ainsi que moi, le patron de la Royale, j'avais appris Ă  nager dans la Bourne. » 11 y avait appris aussi des valeurs, celles du terroir. Il aimait le contact avec les agriculteurs, au-delĂ  de toutes les philosophies, disait-il, c'est la terre et les paysans qui restent les meilleurs supports d'une civilisation. » Marc de Joybert est dĂ©cĂ©dĂ© en dĂ©cembre 1989 Ă  l'Ăąge de 77 amis se souviennent d'un homme droit au franc-parler de nombreux Ă©lus, il y avait beaucoup de monde pour assister Ă  l'inauguration des reprĂ©sentants de l'association des officiers mariniers, des fusiliers marins de Toulon, des harkis de la marine, du souvenir français qui ont prĂ©sentĂ© le drapeau et des nombreux amis qu'il avait dans la rĂ©gion. Tous gardent le souvenir d'un homme libre, franc et direct, qui n'a eu de cesse de dire ce qu'il pensait mĂȘme si cela allait Ă  contre-courant. C'Ă©tait un grand monsieur, un amiral littĂ©raire, nourri de culture classique mais qui savait aussi ĂȘtre trĂšs simple et proche du peuple. » Son fils Xavier ajoutera en apartĂ© Ce qu'il nous a donnĂ© en hĂ©ritage, c'est la droiture. [Vous devez ĂȘtre inscrit et connectĂ© pour voir ce lien]Mohamed Mouslim et Michel Sala, prĂ©sident et vice-prĂ©sident de l'association des harkis de la marine basĂ©e Ă  LargentiĂšre qui a fĂȘte ses 50 ans en juin, avaient tenu a ĂȘtre prĂ©sents. C'Ă©tait notre Pacha, il ne nous avait pas oubliĂ© et nous avait soutenu dans les moments difficiles que nous avons vĂ©cu parfois pour notre intĂ©gration. »Cette cĂ©rĂ©monie se conclue au golf des Chanalets par un pot de l’amitiĂ© suivie d'une remise de livres sur les 50 ans des Harkis de la DBFM de LargentiĂšre, et d'un DVD qui retrace leur parcours, ainsi que la biographie de l'amiral Marc de maire Bernard Piras et le PrĂ©sident Mohamed MouslimSpoilerPost dĂ©placĂ© dans le bon forum + mise en palce des balises "spoiler"SEGALEN Georges Citation du Jour Proverbes Citations Au Hasard ThĂ©matiques Tops Top 24 Tops de la semaine Tops du mois Collections Citations Quotidiennes Connexion Menu Chercher RĂ©cent Populaires Top 10 Tendances Login Passez en mode sombre, plus agrĂ©able pour vos yeux la nuit. Passez au mode de lumiĂšre qui est plus agrĂ©able pour vos yeux pendant la journĂ©e. 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