LEGRAND LIVRE DE L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE Le Professeur Jean-Jacques Mourad est l’ancien président du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle. Il dirige le service d’hypertension artérielle du CHU Avicenne, AP-HP à Bobigny. Le Docteur Antoine Cremer est cardiologue dans l’unité ComitéFrançais de Lutte Contre l'Hypertension Artérielle. A propos; Liens; Contact; Le CFLHTA. Présentation; Le bureau ; Nos actions; L’HTA c’est quoi. Qu’est-ce que la pression Daprès une étude réalisée à la demande du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle, 30% des plus de 35 ans sont traités par un médicament antihypertenseur. Mais Fondationde Recherche sur l’Hypertension Artérielle 5 rue des Colonnes du Trône 75012 PARIS Tél. 01 43 87 81 86. Comité Français de Lutte Contre l’Hypertension Artérielle. 5 rue des colonnes du Trône 75012 Paris (Voir notre site pour les autres infos) Agir pour le Cœur des Femmes. Agir pour le Cœur des Femmes 49 rue de la Tour 75116 Paris. Le Club des Jeunes Hypertendus: suivez le guide - Femme et HTA : une liaison à risque - CFLHTA - Comité Français de Lutte Contre l'HyperTension Artérielle - comprendre le traitement, préserver sa santé, automesure Informations et conseils du Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle - On a trop souvent entendu que les femmes étaient protégées des maladies cardiovasculaires Accueil Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle. Avr - 2021 - 26 avril. Santé . Tension, trop ou pas assez: 12 pistes pour lV7Z. Nous utilisons des cookies sur notre site web pour vous offrir une expérience plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées. En cliquant sur "Accepter", vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies. D'après une étude du comité français de lutte contre l'hypertension artérielle, les patients hypertendus sont aujourd'hui mieux contrôlés qu'il y a cinq ans, notamment grâce à une plus grande utilisation des appareils d' personnes souffrant d'hypertension artérielle sont-elles bien suivies ? Le 16 décembre 2015 a lieu la Journée nationale de lutte contre l'hypertension artérielle HTA. À cette occasion, le comité français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle CFLHTA présente les résultats de son étude FLAHS 2015, menée par Kantar Health auprès de plus de 6 379 Français âgés de 55 et de contrôles et d'auto-mesureMême si les objectifs fixés par le CFLHTA ne sont pas atteints, le suivi des hypertendus est en progression. Ainsi, 55% des hypertendus traités et âgés de plus de 55 ans sont contrôlés, c'est-à-dire qu'ils présentent une pression artérielleinférieure à 135 mm de mercure en pression systolique et inférieur à 85 mm de mercure pour la pression diastolique, contre seulement 35% en 2002. Cette amélioration s'explique notamment par la mise en place de recommandations françaises et européennes et par la distribution depuis 2013 d'appareils d'auto-mesure aux médecins généralistes par la Caisse nationale d'Assurance Maladie CNAM. Les médecins peuvent prêter cet appareil à leurs patients pour qu'ils mesurent eux-mêmes leur tension avant de venir en consultation. 44% des hypertendus traités disposent désormais d'un appareil d'auto-mesure et savent prendre correctement leur pression artérielle, contre 36% en 2010. L'intérêt de cette pratique est d'adapter au mieux les traitements grâce à des mesures fiables et à limiter "l'effet blouse blanche" qui peut générer une tension plus élevée lorsque l'on se trouve en face d'un médecin. "Depuis 2002, nous observons une amélioration du contrôle tensionnel avec cette méthodologie. Elle est le meilleur moyen d'évaluer la pression artérielle d'un patient hypertendu" explique le Professeur Xavier Girerd, cardiologue au Centre Hospitalier Universitaire CHU de la Pitié-Salpêtrière et trésorier du traitements mieux adaptésL'étude FLAHS met également en évidence une évolution des traitements la prescription de monothérapies diminue au profit de celle des bithérapies et des trithérapies, mieux adaptées à l'hypertension et plus efficaces. "L'hypertension est une maladie plurifactorielle l'âge, le sexe, l'hérédité, le sel, le système nerveux... Un seul médicament ne permet pas de traiter l'ensemble de ces facteurs. Il est donc nécessaire de faire des associations médicamenteuses pour améliorer le contrôle des hypertendus", développe le Dr Bernard Vaïsse, président du CFLHTA et cardiologue à l'hôpital de la Timone, à Marseille. En parallèle, le nombre de consultations des patients hypertendus traités chez leur médecin généraliste ou chez leur cardiologue est en nette augmentation, ce qui facilite évidemment le contrôle de l'hypertension.... mais encore mal suivisNéanmoins, l'observance des traitements semble encore insuffisante puisque "seulement 62% des Français hypertendus traités suivent leur traitement jusqu'à la fin, respectent la posologie et n'oublient jamais de le prendre" déplore le CFLHTA dans un communiqué. "L'hypertension artérielle est une maladie silencieuse. En 20 ans, les décès par accidents vasculaires cérébraux AVC ont été divisés par 4 en France grâce aux traitements contre l'hypertension artérielle. Les hypertendus ne doivent donc pas avoir peur des médicaments prescrits car ils sont des prolongateurs de vie" souligne le docteur Bernard Vaïsse. Face au suivi du traitement, les femmes de plus de 55 ans seraient de meilleures élèves que les hommes du même âge puisqu'elles sont 67% à être parfaitement observantes, contre 57% des hommes. Et si la sagesse s'acquiert avec l'âge, la prise régulière d'un traitement ne déroge pas à cette règle, car 65% des 65-79 ans sont observants contre seulement 57 % des 55-64 ans.>> A lire aussi Hypertension 5 façons de normaliser votre tension naturellement Le syndrome prémenstruel serait-il lié à l'hypertension ?Hypertension mesurer sa tension chez soi est plus économique Insolite Internet favoriserait l'hypertension Inscrivez-vous à la Newsletter de Top Santé pour recevoir gratuitement les dernières actualités AccueilSantéDéfinitionsSantéBêta-bloquant qu'est-ce que c'est ?DéfinitionClassé sous médecine , médicament , adrénalineLe bêta-bloquant permet de diminuer le rythme cardiaque. © DR Ces médicaments sont utilisés en cardiologie depuis le milieu des années soixante. Ces médicaments qui ont la propriété de faire baisser la pression artérielle, sont indiqués dans la prise en charge de l'insuffisance cardiaque, de l'angine de poitrine, de l'hypertension artérielle, de l'infarctus du myocarde, des accès de tachycardies... Dans l'hypertension artérielle, le traitement bêtabloquant ainsi que les diurétiques restent des options de choix. Comment agissent les bêtabloquants ?Leur mode d'action principal repose sur la diminution de l'activité du système nerveux. Après une période de latence, ils réduisent l'hypertension artérielle par des mécanismes complexes diminution du débit cardiaque et inhibition de la sécrétion de rénine, une enzyme nécessaire à la formation de l'angiotensine 2. L'effet antihypertenseur de ces médicaments est obtenu avec de faibles contrindications ou précautions ?Ces médicaments peuvent être à l'origine d'asthénie, d'un refroidissement des extrémités maladie de Reynaud, de bradycardie ralentissement anormal du rythme cardiaque, de troubles digestifs diarrhées, gastralgies, nausées, vomissements, d'une diminution des performances physiques à l'effort. Sources Manuel Merck - 4e éditionComité français de lutte contre l'hypertension artérielle, site consulté le 17 juin 2011Pharmacorama, site consulté le 17 juin 2011Cela vous intéressera aussiIntéressé par ce que vous venez de lire ? Journée de l'hypertension Par Mathias Germain A l'occasion de la journée de l'hypertension, les spécialistes alertent sur les risques de cette maladie. Ils comptent sur l'automesure et la consultation d'annonce pour que les malades se prennent en main. Darron Cummings/AP/SIPA Publié le à 10h00 A peine 2 % des hypertendus traités réalisent les automesures nécessaires au suivi de leur maladie, s’inquiète le Dr Bernard Vaïsse, cardiologue à l’hôpital de la Timone à Marseille, et président du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle CFLHTA. Autre chiffre inquiétant à peine un malade sur deux applique les recommandations hygiéno-diététiques ou prend son traitement à la lettre. D’après des études réalisées par l’Assurance maladie, ou des équipes de recherche en cardiologie, 50 % des hypertendus qui débutent un médicament antihypertenseur l’auront stoppé avant le 200e jour… Seulement 49 % des malades s’appliquent à réduire leur poids, et 52 % pratiquent de l’activité physique quotidiennement. Les hypertendus peu consients des risquesUn constat alarmant que dressent les spécialistes à l'occasion de la journée nationale de l’hypertension qui se déroule ce mardi. Ils veulent donc inciter les malades à être de véritables acteurs des consultations auprès des médecins. Les malades ne prennent pas toujours conscience des risques de complications, or l’HTA affecte le cerveau, le cœur et les reins… avertit le cardiologue marseillais. Elle a été classée par l’Organisation mondiale de la santé en deuxième position, juste après le tabagisme, sur la liste des facteurs diminuant le nombre d’années de vie en bonne santé. Ce qui est dommage, c’est que la pression artérielle peut être bien contrôlée par l’activité physique, par une bonne alimentation, et par les médicaments. » Ecouter le Dr Bernard Vaïsse, président du Comité français de lutte contre l'HTA. Le vrai problème est de prendre conscience de cette maladie silencieuse. » Pour remédier à ces problèmes d’observance et d’adhérence aux traitements, le Comité français de lutte contre l’hypertension souhaitent que les médecins, à 80 % des généralistes, et leurs patients prennent du temps lors de la première consultation d’annonce. Des consultatons d’annonce ont été mises en place pour le cancer, le VIH… il faut la même chose pour l’HTA, il faut que le médecin et le malade aient du temps pour établir la stratégie thérapeutique, pour bien comprendre les risques et les moyens de les éviter. Toutes les enquêtes auprès des malades montrent qu’ils manquent d’information une majorité d’entre eux ne connait pas la cause ou les causes de leur hypertension, ou n’a pas en tête leurs derniers chiffres de tension. » Des appareils d'automesure à disposition chez les médecins Le CFLHTA plaide donc pour la mise en place de consultations d’annonce et des consultations d’adaptation du traitement. Et le Comité en accord avec le ministère de la santé a fixé un objectif 70 % des hypertendus avec une pression artérielle sous contrôle en 2015. De son côté, l’assurance maladie a pris une initiative pour promouvoir l'auto-mesure. Pour 2014, elle a commandé des appareils d’auto-mesure que les médecins de ville pourront mettre à la disposition de leurs hypertendus afin qu’ils expérimentent l’auto-mesure de leur pression artérielle. L’assurance maladie souhaite ainsi équiper tous les médecins de ville qui le souhaitent d’ici trois ans. En janvier prochain, les médecins volontaires de quatre départements l’Aube, l’Aude, l’Isère et le Tarn pourront bénéficier de cette mesure. Ils pourront ainsi expliquer au malade la sacro-sainte règle de l’auto-mesure, la règle de trois » trois mesures pendant le mois précédant la conseultation chez le médecin, trois mesures le matin après le petit déjeuner, trois mesures le soir après le dîner. Ecouter le Dr Bernard Vaïsse "La règle de trois appliquée à l'auto-mesure "Si le malade ne souhaite pas faire cette auto-mesure, son praticien peut lui proposer un holter tensionnel, un dispositif médical électrique qui permet de prendre des mesures automatiquement pendant un certain temps. L’appareil porté directement par le malade relève la pression artérielle toutes les 15 ou 30 minutes pendant 24 outils aident à la prise de conscience et à un meilleur contrôle de la maladie les centres spécialisés d’hypertension ont développé un questionnaire de préparation à la consultation. Ainsi, l’unité d’hypertension de l’hôpital européen Georges-Pompidou AP-HP a conçu un questionnaire-patient de préparation à la consultation d’hypertension, baptisé HY-Quest. Ce questionnaire qui comporte pas moins de 133 questions, est rempli par le patient à son domicile puis apporté à la consultation pour être pris en compte par le médecin. 133 questions pour préparer la consultation Le principe est de remplir le questionnaire à domicile pour que le patient ait le temps nécessaire et suffisant de répondre aux questions, qu’il puisse recopier ses ordonnances précédentes et éventuellement se faire aider par un proche, explique le Dr Nicolas Postel-Vinay, hypertensiologue à l’HEGP AP-HP. L’utilisation de Hy-Quest contribue à structurer l’interrogatoire du patient afin de limiter les omissions dans les antécédents personnels et familliaux, le mode de vie, les intolérances au traitement, les examens complémentaires et les traitements en cours. Il nous permet de dégager du temps pour un dialogue personnalisé avec le patient sur son histoire, son projet de prise en charge ou son niveau d’information » Une étude récente a montré que cet outil a été bien accepté par les patients et que la concordance des réponses du patient avec celle du médecin est bonne. Les patients ont montré une forte motivation, seulement 10% d’entre eux ont oublié de rapporter leur questionnaire à la consultation. Publié le 14 décembre 2010 La campagne 2010 du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA, lancée le 14 décembre à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre l’hypertension, porte sur les liens méconnus entre le sommeil et la tension artérielle. Du simple manque de sommeil aux apnées du sommeil, ces perturbations peuvent avoir un effet sur le niveau de la pression artérielle et parfois favoriser la survenue et l’installation d’une hypertension artérielle. Certaines études suggèrent que les personnes dormant 5 heures par nuit, en moyenne, ont un risque doublé de développer une hypertension artérielle par rapport à celles dormant 7 à 8 heures par nuit, rapporte le CFLHTA. Une étude publiée en 2009 dans les Archives of Internal Medicine montrait que chaque heure de sommeil de moins en moyenne, pendant cinq ans, était associée à une risque d'hypertension accru de 37 %. Une étude publiée en 2008 dans le Journal of the American Medical Association montrait qu'une heure supplémentaire de sommeil diminuait de 33% le risque de calcification et réduisait la tension systolique de 17 premier chiffre d'une mesure de tension artérielle. On estime par ailleurs que 30 à 40 % des personnes souffrant d’hypertension artérielle seraient atteintes d’apnée du sommeil. Et, une personne apnéique sur deux est hypertendue, indique le CFLHTA. Le CFLHTA propose sur son site un test pour dépister des troubles du sommeil chez les hypertendus. Un nouveau livret d'information du CFLHTA "Hypertendus, dormez-vous bien" est aussi disponible. Plus de 11 millions de Français sont traitées par médicaments pour l'hypertension en 2010, soit 31,2 % de la population âgée de plus de 35 ans vivant en France métropolitaine. Illustration Visuel de la campagne du CFLHTA Psychomédia avec source CFLHTA Tous droits réservés

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