àBudapest en 2017), la fréquence des évènements (Jeux Olympiques tous les 4 ans, Championnats du monde tous les ans ou deux ans) et le mode de sélection des judokas (appartenir à la ranking list ou non), ont amené à comparer les Jeux Olympiques entre eux et les Championnats du Monde entre eux. BruceJenner a par ailleurs souligné la différence entre l'identité de genre et la sexualité. "Je ne suis pas gay", a-t-il dit, ajoutant: "Je suis, pour autant que je sache, hétérosexuel. J Disciplineolympique historique et présente depuis les premiers Jeux de l’ère moderne, le cyclisme sur piste ne disparaît du programme olympique qu’à une brève reprise, aux Jeux Olympiques de Stockholm, en 1912. Les femmes ont dû cependant attendre les Jeux de Séoul 1988 pour entrer au programme olympique. Sportset épreuves Six disciplines sont représentées pour 80 épreuves paralympiques alors qu'il existe 15 disciplines olympiques pour 102 épreuves. Nombre Ladécision est historique. Hier, l’Agence mondiale antidopage a exclu la Russie des JO pour quatre ans et de la Coupe du monde 2022 de football, punissant ainsi Moscou d’avoir récidivé dans la triche en falsifiant des données de contrôles. La Russie prévoyant de faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport, l’affaire n’est pas terminée pour autant. Quelleest la différence entre Clément Noël, champion olympique de vainqueur du classement général de la Coupe du monde en 1997 et consultant pour France Télévisions. Parce que les skis 0aeBp1. La différence entre Dan Craven Namibie et Christopher Froome Grande-Bretagne, respectivement premier et dernier à se présenter au départ, était flagrante. Certes il y a trois Tours de France d’écart et Froome n’a pas de barbe. Mais ce qui attirait l’œil était la différence de vélo entre l’ancien coureur d’Europcar, parti sur un vélo classique qu’il a dû utiliser samedi pour la course en ligne, et celui du Britannique, un Pinarello prévu uniquement pour l’effort solitaire qui a dû passer plus d’heures en soufflerie que la soufflerie elle-même. Autant dire que l’esprit olympique était au rendez-vous. De là à dire que le plus important était de participer ? Pas si sûr. Un peu comme en athlétisme, deux séries étaient prévues pour que les coureurs ne s’encombrent pas sur les deux tours de circuit à réaliser. Deux types de coureurs étaient également présents. Ceux qui étaient venus faire le contre-la-montre à fond, avec ou non un objectif de médaille, et ceux qui ont pris cela comme un devoir national ou une séance d’entraînement à haute intensité. Il est vrai qu’une partie des participants n’est pas spécialiste de l’épreuve et qu’ils n’avaient aucune chance d’espérer un podium. Mais c’est aussi cela le charme de l’olympisme, une course à deux vitesses. Une course au sein de laquelle les Français engagés, Alexis Vuillermoz et Julian Alaphilippe, n’auront jamais pu faire illusion. Un clan tricolore du contre-la-montre orphelin de Thibaut Pinot, seule réelle chance de médaille sur la discipline – sans oublier le médaillé de bronze des Mondiaux de Richmond et retraité à la fin de la semaine Jérôme Coppel – qui sera finalement présent avec deux de ses coureurs au départ mais n’aura pas le loisir de faire trembler quiconque. Surtout pas un Helvète prêt à s’envoler vers d’autres horizons dans quelques semaines. Fabian Cancellara Suisse avait annoncé à la fin de la saison dernière que l’année 2016 sera sa dernière dans les pelotons professionnels. Dans le même temps, il avait précisé que les Jeux de Rio ne l’intéressaient pas et qu’il ne se voyait pas être du voyage. Ce soir, le Suisse doit se ravir d’avoir changé d’avis. Personne ne l’attendait sur la plus haute march et les observateurs le voyaient concourir histoire de faire un ultime baroud d’honneur, un dernier long chrono qu’il aime tant et qui lui a valu une longue hégémonie sur la spécialité. Qu’ils sont loin pourtant ses quatre titres de champion du monde, acquis de 2006 à 2010. Huit ans déjà ont passé depuis son titre olympique de Pékin. Sa dernière victoire dans un contre-la-montre de plus de quarante kilomètres au niveau international remontait à presque six ans et son dernier titre de champion du monde. Autant dire qu’il était loin d’être favori dans un exercice où petit à petit il a laissé ses adversaires s’immiscer dans son royaume chronométré. Tony Martin Allemagne est de ceux-là. Il avait détrôné Spartacus pour devenir triple champion du monde à sa suite. Mais aujourd’hui l’Allemand était dans un de ces jours où les jambes ne répondent pas et même en mettant du braquet – et Martin à l’habitude des gros braquets – il lui était impossible d’avancer à sa vitesse habituelle. Le parcours escarpé ne l’avantageait pas et ses places de cinquième au premier pointage intermédiaire et de dixième à la mi-course lui ont vite fait comprendre qu’il faudrait revenir dans quatre ans pour une nouvelle médaille. Il termine douzième à plus de trois minutes du vainqueur. Une des personnes amenée à régner ces prochaines années sur la discipline se nomme Tom Dumoulin Pays-Bas. Bien qu’il court encore après un titre de champion du monde, le coureur de 25 ans faisait parti des favoris, lui qui apprécie les tracés vallonnés. Régulier dans son effort, le Néerlandais échoue une fois de plus dans une grande compétition et prend la médaille d’argent. Une médaille d’argent qui aurait très bien pu revenir à Rohan Dennis Australie si le premier maillot jaune du Tour 2015 n’avait pas brisé son guidon. Obligé de changer de vélo, il vient échouer à 23 secondes de la deuxième place mais surtout à 8 secondes de la troisième. Beaucoup moins que la perte de temps occasionnée par son incident mécanique. Ce fait de course profite à Christopher Froome qui prend la médaille de bronze. La victoire était son grand objectif de la saison à la suite d’un Tour de France pleinement réussi mais le Britannique montre à Rio qu’il ne peut pas tout maîtriser au point de gagner à chaque fois. Relativement prudent dans les descentes où la pluie est venue tremper certains virages, la route tantôt sèche tantôt mouillée ne l’a pas avantagé et le natif de Nairobi n’a jamais été dans la course. D’abord 7ème au premier pointage, il grappille quelques places pour atterrir sur la troisième marche du podium. Comme il y a quatre ans à Londres. C’est à ce premier pointage que Cancellara a montré à tout le monde qu’il s’apprêtait à faire quelque chose de grand. En tête après dix kilomètres, on le pense bien parti quand on s’aperçoit qu’il a rétrogradé au classement un quart d’heure plus tard, 4ème et déjà plus de 20 secondes à combler. Le Suisse est parti trop fort c’est sûr. Mais dans le deuxième tour de circuit le Bernois remet les pendules à l’heure et reprend la tête pour ne plus la lâcher. Il augmentera même son avance pour repousser Tom Dumoulin à 47 secondes sur la ligne. Ses larmes après l’arrivée en disent long sur son émotion et sur la grandeur de ce cadeau de départ qu’il s’est offert. Comme pour montrer à cette génération avec qui il s’est si souvent battu lorsqu’il se présentait sur la rampe de lancement que la place est libre. Mais qu’une dernière fois il allait mettre une médaille à son coup. Pour ponctuer d’or un palmarès qui n’en avait pas besoin. Classement 1. Fabian Cancellara Suisse les 54,6 km en 1h12’15 45,3 km/h 2. Tom Dumoulin Pays-Bas à 47 sec. 3. Christopher Froome Grande-Bretagne à 1’02 » 4. Jonathan Castroviejo Espagne à 1’06 » 5. Rohan Dennis Australie à 1’10 » 6. Maciej Bodnar Pologne à 1’50 » 7. Nelson Oliveira Portugal à 2’00 » 8. Ion Izaguirre Espagne à 2’06 » 9. Geraint Thomas Grand-Bretagne à 2’37 » 10. Primoz Roglic Slovénie 2’40 » On est d'accord une médaille d'or ça vaut au moins 3 titres de champion du monde ? Rien que pour la forme et la symbolique des c'est une sorte de gral du sport [224616] Ya le foot au les pour du foot Ça dépend le sport Au foot non, mais basket/volley les jo sont incontournables. Champion olympique ça en jette vachement quand même ça dépend du Foot par exemple, être Champion du monde > Champion Olympique Au Tennis, les JO apportent plus rien dans le classement, mais ça reste appréhendé comme un tournois du GC pas plus qu'un GC. [224823] Champion olympique ça en jette vachement quand même Mais clairement Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Le ski de fond français est de retour en terre sainte. Depuis jeudi, les Mondiaux de nordique se déroulent à Oberstdorf, la commune la plus méridionale d'Allemagne, là où Vincent Vittoz avait conquis le titre mondial en poursuite, le premier dans l'histoire du fond tricolore et le seul encore à ce jour. Le 20 février 2005 est donc une date à marquer d'une pierre blanche. Inoubliable pour tous les passionnés de sport blanc. Enfin, presque pour tous. "Ce jour-là, je crois bien qu'on était en Coupe d'Europe Jeunes, tente de se remémorer Maurice Manificat, qui était alors junior et avait 18 ans. Mais j'avoue ne pas avoir énormément de souvenirs. Je suivais alors très peu la Coupe du monde, j'étais détaché de ça, je n'avais pas Eurosport… En fait, je ne connaissais encore rien de mon sport." Il lui a fallu attendre d'intégrer le circuit Coupe du monde pour commencer à s'intéresser vraiment à l'histoire du fond. "Ceux qui m'ont éduqué, ce sont "Toz", Alexandre Rousselet, Emmanuel Jonnier et Jean-Marc Gaillard. Mais aussi les entraîneurs quand ils racontaient leurs courses d'antan, confie le recordman français de podiums en Coupe du monde 34 dont 10 victoires. J'ai fini par regarder les courses sur Youtube et me dire "ouah, c'est trop excellent". Désormais, je prends un plaisir fou à retrouver les vieilles vidéos. La course de Toz, on l'a revu plusieurs fois. Ça fout des frissons… Alors qu'à l'époque, je n'en avais pas eu du tout !" MondiauxLes Bleus bronzés sur le relais le magnifique finish de Lapierre en vidéo05/03/2021 À 1551Ça ne vous surprendra donc pas le petit Maurice, qui a grandi à Thyez, un petit village de la Vallée de l'Arve entre Cluses et Bonneville, n'a jamais rêvé d'être un champion. "Clairement, il n'y avait aucun poster dans ma chambre". C'est à l'école que le Haut-Savoyard découvre le ski de fond, lors de sorties scolaires, vers l'âge de 6 ans. Il aime la nature, faire "le petit train" dans les traces de classique. Et il trouve que ça à l'air facile. "En tout cas, je me plaisais dans l'effort, sourit-il. J'avais des aptitudes physiques naturelles et il a vite été proposé à mes parents qui travaillaient dans une usine de décolletage de m'inscrire dans un club. Petit à petit, comme j'étais bon, j'ai gravi tous les échelons, le sport-étude au collège du Marignier, le ski-étude au lycée du Fayet à Passy-Mont-Blanc." Et l'équipe de France A dès l'âge de 20 ans, avec une première Coupe du monde à la Cluzaz, en décembre 2006. Un maniaque"Je rêvais de plusieurs métiers, raconte-t-il. Géologue, pilote d'hélicoptère, j'adorais aussi ce qui touchait à l'armée, je collectionnais des photos d'avions et d'hélicoptère, je dessinais. Je rêvais beaucoup. Mais une carrière de sportif, pas du tout. Je ne suis pas un compétiteur né. Mes parents n'ont jamais fait de compétition. C'est venu malgré moi. Petit à petit. Parce que les résultats. Parce qu'on m'a inculqué le plaisir et la recherche de la performance".Il poursuit "Dans un musée, je m'arrête pour lire chaque panneau, ma femme pète un plomb. Je suis maniaque et curieux de tout. Donc l'entraînement, c'est quelque chose qui me va très bien. Quand je m'investis dans un truc, je le fais à fond. Le ski de fond, dans un ski-études, c'est presque un métier. Tu te lèves tôt, tu es en prise jusqu'au soir études, entraînement, manger, dormir. Et c'est ce rythme, qui m'a fait me dire "Oui, je veux faire ça !". J'entends parfois des athlètes dire qu'ils ont eu un déclic, un moment où ils se sont mis à s'entraîner sérieusement. Moi j'ai l'impression de l'avoir toujours fait." Il dit que ça aurait pu mal finir, souligne qu'il peut être destructeur d'être à fond trop tôt quand on est jeune sportif. "Mais quand je rentrais chez moi après l'entrainement, j'étais complètement détaché du ski de fond. Je jouais au lego, je faisais d'autres choses, j'avais d'autres passions. J'étais très timide quand j'étais plus jeune, le ski m'a permis de trouver un équilibre. La camaraderie d'un côté, le bonheur d'être dans un groupe. Et de l'autre, les moments où tu te retrouves seul chez soi, à faire d'autres choses. Je suis quelqu'un d'assez solitaire. J'aime cette dualité." Féru de science et d'histoire, geek à l'âge où les boutons ne se trouvent pas seulement sur le clavier, il a longuement poussé les études à l'université de Grenoble. "Globalement, j'ai fait 8 ans de fac, explique celui qui est désormais installé dans le Vercors, en Isère. J'ai eu un étalement d'études pour passer ma licence de biologie. J'ai fait une partie du master 1. Puis j'ai eu mon fils, la carrière prend aussi beaucoup de place. Après 2014, ça devenait difficile de tout faire."Le retour des "jambes de feu" au Tour de SkiL'hiver dernier, Maurice Manificat a connu la plus mauvaise saison de sa carrière. A 34 ans, il a songé que c'était peut-être le début de la fin. "Ça m'a effleuré l'esprit, confirme-t-il. Mentalement, je sentais qu'il me restait des objectifs à remplir, des envies de performance. Mais au niveau du corps, des limites avaient peut-être été atteintes."Son dos le fait souffrir. Ses bronches s'enflamment dès qu'il fait trop froid. Une sorte de mal des fondeurs, comme "les nageurs avec le chlore" compare Alexandre Rousselet, son ancien équipier devenu entraîneur de l'équipe de France au printemps dernier. "Il tire sur la machine depuis longtemps. Ses capacités pulmonaires sont tellement grosses qu'elles abîment son appareil respiratoire. Quand ça va mal, il a plus de difficultés à respirer, sachant qu'il génère aussi beaucoup de sécrétions. Et ça finit par le fatiguer."La carcasse a donc été ménagée durant la dernière préparation estivale. Moins d'intensité. Et deux maîtres mots pour retrouver les sommets fraîcheur et sérénité. "J'ai fait abstraction des mauvaises sensations, fait table rase comme si je vivais un nouveau départ, explique Maurice Manificat. Bien sûr, cette inquiétude d'être sur le déclin restait quand même un peu en fond. Mais je me disais on verra bien."Il a vite vu, dès la première course fin décembre, avec une 8e place au 15km de Davos qui a confirmé ses sensations retrouvées à l'entraînement. Un prémice avant le feu d'artifice du Tour de Ski, conclu à la 2e place alors qu'il n'avait jamais réussi à grimper sur le podium. "Ça a été une très, très bonne surprise, confie Alexandre Rousselet. Je pensais qu'il serait bien. Mais pas qu'il tiendrait comme ça jusqu'au bout du Tour." Maurice Manificat a toujours connu un jour sans sur cette épreuve phare de la Coupe du monde qui s'étale sur 8 étapes en 10 jours. Sa kryptonite ? Le 15km mass-start classique de Val di Fiemme. "C'est peut-être la première fois où je suis arrivé à Val di Fiemme en me disant je n'ai pas peur. Est-ce que ça a fait la différence ? Peut-être. J'avais la sensation de maîtriser les choses." Sa 10e place du jour, à seulement 15" de l'ogre Alesander Bolshunov, lui ouvrait enfin la voie vers le podium. "Certes, il y avait l'absence des Norvégiens, note-t-il. Ça aurait peut-être rajouté un ou deux bonhommes dans la course au podium. Je me plais à me dire que ça aurait été serré, mais que je serais allé chercher quand même cette 2e place. Je sentais qu'il y avait du mieux depuis l'automne. Mais je n'imaginais pas avoir des sensations de feu comme ça et faire un aussi bon Tour de Ski !""Des chances comme ça, il n'y en a pas 36000"Ce podium sur le Tour de Ski, le premier pour un Français par ailleurs, faisait partie des derniers grands objectifs de sa carrière. Un autre se présente devant lui conquérir un titre en grand championnat. Son palmarès comprend six médailles, répartis équitablement entre les Jeux Olympiques et les Mondiaux. Toutes sont en bronze, hormis l'argent des Mondiaux de Falun en 2015. Il ne lui manque donc plus que l'or pour compléter sa collection. Sur le papier, sa plus belle chance est le 15km libre, mercredi prochain, la discipline dont il est le vice-champion du monde en titre puisque les deux dernières éditions du 15km, en 2017 et 2019, s'étaient disputées en style classique. "C'est mon format favori, ça se présente bien, nous disait-il voilà deux semaines, à la fin d'un stage éreintant à Prémanon. Des chances comme ça, il n'y en a pas 36000. Je rêve d'or, forcément. Mais je prends ces Mondiaux comme étant du bonus. J'ai fait plein de choses dans ma carrière. Et si ça avait dû s'arrêter l'an passé, j'aurais été très content. Tout ce que je peux prendre, là, c'est du bonus. Je veux la médaille, quelle que soit la couleur du métal." Il a aussi coché le relais, où les Bleus ne sont descendus qu'une fois du podium depuis leur première médaille olympique en 2014. Il devait aussi y avoir le skiathlon, la course où s'enchaînent 15km classique et 15km skate qui avait consacrée Vincent Vittoz ici-même voilà 16 ans. Mais Maurice Manificat a finalement fait l'impasse, soucieux de vouloir davantage cibler ses objectifs. L'exploit du "Toz", désormais entraîneur de l'équipe de France de biathlon, les Bleus l'ont évidemment en tête à Oberstdorf. "Il est clair que c'est un levier de motivation pour toute l'équipe" reconnaît Alexandre Rousselet, qui avait d'ailleurs participé à la course en 2005. "Pour l'histoire, ce serait génial que moi ou un autre Français fasse quelque chose de grand" estime Maurice Manificat. Il conclut en rappelant qu'il avait déjà fait un clin d'oeil à l'histoire, voilà six ans, en glanant à Falun la même médaille d'argent qu'Hervé Balland en 1993 sur le 50km. Il connaît désormais parfaitement ses d'Holund et triplé norvégien sur le 15km libre, les Bleus déçus03/03/2021 À 1601MondiauxTouchée par le Covid-19, l'Italie quitte les Mondiaux03/03/2021 À 1051 Publié le 08 juillet 2022 à 12h00 Le karatéka Jessie Da Costa, frère du champion olympique Steven Da Costa, vise une médaille aux Jeux mondiaux. Photo Denis Boulanger/FFK Souvent présentés comme l’antichambre des Jeux Olympiques, les Jeux mondiaux ont débuté ce jeudi 7 juillet, à Birmingham États-Unis. Voilà ce qu’il faut savoir sur cette compétition méconnue du grand public. 1. Du karaté à la course de drones en passant par le tir à la cordeLe parallèle avec les Jeux Olympiques est tentant. Les Jeux mondiaux, compétition organisée tous les quatre ans, voient des pays du monde entier s’affronter dans de nombreuses disciplines 37 pour ceux de 2022. Ils concernent, majoritairement, des disciplines non-olympiques seule l’escalade fait exception. Ainsi le karaté, non conservé pour Paris 2024 après avoir été au programme des JO de Tokyo, en fait partie. Tir à la corde, danse sportive, sumo, bowling et même course de drones… des sports anonymes en France côtoient d’autres disciplines plus connues. C’est la raison d’être des Jeux mondiaux, s’exclame Guillaume Pasquier, de la Fédération nationale des sports en milieu rural, organisme en charge du tir à la corde en France. Cela permet à plein de disciplines qui ne participent pas aux JO d’avoir leurs Jeux et de s’affronter de manière très compétitive. C’est une occasion d’avoir de la visibilité pour ces sports et d’opposer les meilleurs mondiaux ». Car, qu’on ne s’y trompe pas Ce n’est pas du tir à la corde de kermesse, mais de compétition ! »Cent dix délégations prennent part à ces Jeux mondiaux 2022 à Birmingham États-Unis, reporté d’un an à cause de la covid. Le record détenu par Wroclaw Pologne, lors de la dernière édition en 2017, est donc battu. La confédération iroquoise, engagée dans le tournoi de lacrosse, y participe pour la première fois. Créateurs de ce sport qui vient juste d’être introduit aux Jeux mondiaux, leur participation, logique, possède une forte valeur symbolique. La course de drones, le breakdance, le kickboxing, le parkour ou encore le marathon en canoë font également leur L’esprit olympique On retrouve l’essence sportive de l’olympisme », confie Gilles Cherdieu, DTN de la Fédération française de karaté. Reconnu par le Comité international olympique CIO, cet événement conserve tous les codes de l’olympisme village, cérémonies d’ouverture et de fermeture, organisé tous les quatre ans, multisports et opposition entre des pays du monde entier. L’amateurisme, si cher à Pierre de Coubertin, est également conservé. Tous les athlètes de notre sport s’accordent à dire que les Jeux mondiaux sont la compétition la plus importante, confie Antoine Ducouret, manager des équipes de France de kayak-polo. C’est le même format que les JO, la même ambiance. »Ils apportent également une visibilité pour des sports en recherche de lumière. Il y a une belle couverture des médias, plus que pour les compétitions internationales d’escalade, explique Alain Carrière, président de la Fédération française de montagne et d’escalade. C’est bien pour l’exposition de notre sport même si c’est incomparable avec les JO, la compétition reine. »Seule discipline olympique au programme avec le breakdance, qui participera aux JO pour la première fois à l’occasion de Paris 2024, la FFME en profite pour aguerrir ses espoirs. Nos jeunes, qui sont déjà parmi les meilleurs mondiaux, participent aux Jeux mondiaux, ajoute Alain Carrière. C’est une très belle expérience pour eux dans un contexte où la pression sera moindre qu’aux Jeux Olympiques. Car ce seront nos potentiels représentants pour Paris 2024. » 3. Un tremplin vers les Jeux Olympiques ?Alors, participer aux Jeux mondiaux peut-il servir de tremplin pour devenir discipline olympique ? Gilles Cherdieu, DTN de la Fédération française de karaté, n’est pas convaincu. C’est un atout mais pas un élément essentiel. Quand on rentre dans le processus, c’est une autre bataille. C’est politique, le relationnel fait la différence car il faut convaincre. » Denis BoulangerLe président de la Fédération française de montagne et d’escalade Alain Carrière est également de cet avis. Le CIO nous a vus aux Jeux mondiaux, compétition à laquelle on participe depuis très longtemps. Mais ce qui l’a décidé de nous offrir le statut de discipline olympique a été le championnat du monde d’escalade organisé à Bercy en 2016. Nous avons ensuite participé aux Jeux Olympiques de la jeunesse à Buenos Aires en 2018 avant les Jeux de Tokyo ».Le golf, le skateboard, le basket-ball 3x3 et le breakdance ont été ajoutés au programme olympique dernièrement sans être passé par la case Jeux l’actualité sportive Lilian Gaubert Depuis quelques années, vous êtes sûr de tomber sur un Mölkky pendant vos vacances. Que ce soit sur la plage, dans un parc ou dans un coin tranquille en ville, le jeu de quilles venu tout droit de Scandinavie fait aussi un carton chez nous. À tel point que la France organise pour la deuxième fois le championnat du monde, du 15 au 18 août prochains, à Samoëns, en Haute-Savoie. Et si, après tout, le Mölkky devenait un sport olympique ?Un jeu, pas un sportOn ne va pas vous mentir, si vous comptez regarder des parties de Mölkky aux Jeux olympiques 2024, ce n’est pas gagné. Le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 a proposé d’intégrer quatre nouvelles disciplines à cette édition le surf, l’escalade, le skateboard et le breakdance, et il n’est plus possible de revenir sur ce choix. Une source de Paris 2024 nous glisse également à l’oreille que le Mölkky a bien une fédération internationale, mais qu’elle n’est pas reconnue par le Comité International Olympique CIO. Il faudrait donc passer par cette étape-là pour espérer une candidature aux prochains côté des aficionados de la quille finlandaise, on a bien compris que les espoirs de jouer devant des millions de téléspectateurs étaient minces… car le Mölkky n’est pas un sport. La société qui a les droits a déposé un brevet sur la marque en tant que “jeu” et tant qu’on est sur cette catégorie-là, on ne peut pas le présenter aux Jeux olympiques », indique Christophe Saiget, président de la toute première association du jeu en France. Il faudrait donc que la société Tactic, propriétaire de la marque, dépose à l’INPI des droits de sport. Ce n’est donc pas tout de suite que l’on entendra Alexandre Boyon commenter les performances des joueurs. En France, on a quelques bons ambassadeurs »173 équipes venues de quinze pays différents, voilà le programme du championnat du monde organisé en Haute-Savoie. Des joueurs notamment venus d’Australie et du Japon affronteront des Polonais, des Espagnols, et bien entendu des Finlandais. Les Français seront aussi représentés avec, entre autres, une trentaine d’adhérents de l’équipe Mölkky Association portée par son président, Christophe Saiget. Il nous explique que les Français feraient de très bons messagers pour une potentielle candidature du jeu de quilles aux JO. On a quelques bons ambassadeurs puisqu’on est la deuxième nation, après la Finlande, à pratiquer et à remporter des gros titres. Depuis qu’il existe, le championnat du monde n’est remporté que par des Finlandais, sauf par deux équipes françaises » souligne-t-il. En 2012 et 2016, les frères Damien et Florent Bretesché, ont été couronnés champions du monde. Ils ont remporté ce titre pour la première fois à Lahti en Finlande, puis au Rheu, près de Rennes. Cette édition 2019 se déroulant en France, la chance leur sourira peut-être une troisième plaisir avant la compétitionEn général, quand vous perdez à n’importe quel jeu, on vous dit que le plus important, c’est de participer ». Et en général, ça vous énerve. Pourtant, on pourrait presque croire qu’il s’agit de la devise du Mölkky, qui se veut être familial et convivial. Si c’est l’essence même de ce jeu, il n’y a aucune raison pour qu’il devienne une discipline olympique. C’est ce que souhaite Christophe Saiget, qui note que le jour où cela deviendra un sport, cela voudra dire qu’il y aura des juniors, des compétitions féminines et masculines, et ça gâcherait le plaisir de jouer ». Jouer tous ensemble, voilà le mot d’ordre du Mölkky. À Samoëns, le jeu finlandais devient presque un sport régional et réunit tout le monde. On y joue dans les écoles, on fait des rencontres entre les commerçants autour du Mölkky, remarque Adrien Maillard, responsable animation et événements du village. Tout le monde s’implique dans ce jeu pour être à la page ». Une mobilisation générale qui pourrait amener la ville de Haute-Savoie à réitérer l’expérience du championnat du monde l’année prochaine. S’il y a une opportunité, on la saisira avec plaisir » conclut Adrien Maillard. On prépare d’ores et déjà nos 12 quilles pour la prochaine édition.

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