455views, 34 likes, 0 loves, 5 comments, 3 shares, Facebook Watch Videos from Issa Dicko: FUNÉRAILLES DU ☝ ☝ Nous sommes Ă  Dieu et Ă  Lui SEUL nous retournons. Suite au Jelaisse cette phrase de Jean Vanier me bousculer, m’interroger. « Si tu veux savoir quelle est la volontĂ© de Dieu pour toi, regarde dans ton propre cƓur, non pas dans les dĂ©sirs superficiels, mais quand tu es tout Ă  fait silencieux. ». Jean Vanier distingue entre dĂ©sirs superficiels et dĂ©sir profond oĂč Dieu me parle. noussommes Ă  dieu et lui nous retournerons Ű§Ù†Ű§ لله ÙˆŰ§Ù† Ű§Ù„ÙŠÙ‡ ۱ۧۏŰčون. ----- Ù‡Ű°Ù‡ هي Ű§Ù„Űčۚۧ۱۩ Ű§Ù„ŰȘي ŰłÙ†ÙƒŰȘŰšÙ‡Ű§ ÙƒŰ«ÙŠŰ±Ű§ ۧ۰ۧ لم Ù†ŰŹÙ„Űł في ŰšÙŠÙˆŰȘÙ†Ű§ ونلŰȘŰČم ŰšŰ§Ù„Ű­ŰŹŰ± Misen ligne le : 15 Mar 2006. Source : enseignemoi.comenseignemoi.com Lepoint de vue bibliqueLA RÉMUNÉRATION. La Parole de Dieu insiste sur le fait que Dieu rĂ©serve des rĂ©compenses Ă  ses serviteurs fidĂšles. Il ne s’agit pas ici du salut qui n’est pas du tout une rĂ©compense, mais un don de Dieu. Il nous faut donc distinguer entre le don du salut en JĂ©sus-Christ et les rĂ©compenses promises Ă  ceux qui Onest vivant et on en souffre. Le plus dur n'est pas de donner la vie, Mais de vivre une vie. Car donner la vie ça ne dure que quelques minutes, Mais vivre une vie, C'est accepter tous les problĂšmes, La mort des gens qu'on aime, Et certains vivent ce ci pendant 100 ans. SkOH4k. 2 juillet J’ai Ă©tĂ© attachĂ© Ă  Dieu et suis devenu avec Lui un seul esprit Il est si important de faire la distinction entre l’esprit et l’ñme au niveau humain. Ce n’est pas l’ñme qui est attachĂ©e Ă  Dieu, c’est l’esprit car il a Ă©tĂ© créé pour l’union avec Dieu. D’ailleurs, il ne peut pas vivre en dehors de cette union. Par le fait de la rĂ©gĂ©nĂ©ration, l’esprit du chrĂ©tien nĂ© de nouveau est capable de s’unir Ă  Dieu. Passons en revue les orientations cardinales de l’esprit, de l’ñme et du corps L’esprit est conscient de Dieu. À travers notre esprit, nous sommes conscients de Dieu. L’ñme est consciente de l’ĂȘtre lui-mĂȘme. Dans notre Ăąme, nous avons conscience de nous-mĂȘmes. Le corps est conscient du monde. Par le biais de notre corps et de nos sens, nous sommes reliĂ©s au monde qui nous entoure. Lorsque l’esprit de l’homme est rĂ©uni avec Dieu, il se rĂ©active et devient une lampe. Rempli du Saint-Esprit, il illumine l’intĂ©rieur de notre nature d’homme qui auparavant Ă©tait sombre et Ă©trangĂšre Ă  Dieu. N’oublions pas que du temps oĂč la Bible a Ă©tĂ© Ă©crite, le combustible des lampes Ă©tait l’huile d’olive et que celle-ci a toujours Ă©tĂ© un type ou un symbole du Saint-Esprit. Le souffle de l’homme est une lampe de l’Éternel; il pĂ©nĂštre jusqu’au fond des entrailles. Proverbes 2027 Lorsque l’esprit de l’homme est rendu Ă  son union avec Dieu et que le Saint-Esprit vient le remplir, alors cette lampe Ă  l’intĂ©rieur de l’homme son esprit est illuminĂ©e. Elle rĂ©pand sa lumiĂšre dans tout l’ĂȘtre intĂ©rieur. Celui-ci sort des tĂ©nĂšbres. Ma priĂšre aujourd’hui Merci Seigneur de m’attacher Ă  Toi. Je proclame que je suis en union avec le Seigneur, par l’illumination du Saint-Esprit et que je ne suis plus dans les tĂ©nĂšbres. Je proclame que j’ai Ă©tĂ© attachĂ© Ă  Dieu et suis devenu avec Lui un seul esprit. Amen. Une mĂ©ditation tirĂ©e du livre Proclamer la parole de Dieu de Derek Prince Return to the blog of salma-marokiina ​ 0 0 ​0 Comment Posted on Sunday, 11 July 2010 at 330 AM Comments Hearts Remix CommentThe author of this blog only accepts comments from haven't logged ici pour poster un commentaire en Ă©tant identifiĂ© avec ton compte Skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajoutĂ©s Ă  ton commentaire. Next post L'amitiĂ© est une inclination rĂ©ciproque entre deux personnes ou plus n'appartenant pas Ă  la mĂȘme famille. Par extension, on parle aussi d'amitiĂ© entre les peuples, entre deux pays, deux associations ou, d'une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, entre deux groupes constituĂ©s. La vision de l'amitiĂ© varie d'une culture Ă  l'autre, et celle de l'Orient diffĂšre sensiblement de celle de l'Occident. C'est, selon la dĂ©finition du code moral du judo, "le plus pur des sentiments humains". peace Ă  tout mes amies AprĂšs les attentats islamistes Ă  l’arme blanche, c’est aujourd’hui l’épidĂ©mie du Covid-19
 ArchevĂȘque chaldĂ©en de Mossoul, Mgr Najeeb Michaeel est tĂ©moin de ce mal qui dĂ©chire le Moyen-Orient. Et face au mal, ne sommes-nous pas, parfois, tentĂ©s d’accuser Dieu ? Mais il serait bizarre, ce Dieu qui nous met Ă  l’épreuve, ce n’est pas notre Dieu d’amour », invite Ă  s’interroger Mgr Najeeb Michaeel Pourtant, l’épreuve nous met Ă  genoux Et j’entends ce cri “pourquoi, Dieu, tu te tais ? ” Il est normal de crier, de pleurer, de hausser la voix contre Dieu », souligne l’archevĂȘque irakien. C’est vrai, Dieu permet l’épreuve, mais il n’est pas l’auteur du mal qui nous touche », veut rappeler le pĂšre Pierre Coulange, prĂȘtre et membre de l’institut Notre-Dame de Vie 1. Dieu n’est pas l’épreuve, il est dans notre Ă©preuve. S’il n’est pas Ă  l’origine du mal, pourquoi le permet-il ?Pourquoi l’épreuve ? L’épreuve du Covid-19 nous interroge sur sa toute-puissance », poursuit le pĂšre Coulange. Dieu ne dort pas, il est dans notre barque, souligne Mgr Michaeel. Mais comme avec Job, Dieu se retire pour montrer la force de l’ĂȘtre qui croit en Dieu. » La Bible l’affirme Dieu n’a pas fait la mort, Il ne prend pas plaisir Ă  la perte des vivants » Sg 1, 13-14. Mais alors, d’oĂč vient le mal ? Pas besoin que Dieu nous Ă©prouve, la vie s’en charge ! », s’exclame Marie Cenec, pasteure Ă  GenĂšve. Mais la question reste lĂ , insistante pourquoi l’épreuve ? Nous perdons notre Ă©nergie Ă  chercher la cause quand il faut se mobiliser pour assumer le rĂ©el et le tragique de l’existence », alors, est-ce notre inconduite, notre prĂ©tention qui peut justifier que Dieu nous inflige une Ă©preuve ? Liliane KlarĂšs, 73 ans, s’interroge sa fille aĂźnĂ©e est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  49 ans, la seconde est victime d’une maladie orpheline, alors que son mari est gravement atteint par une maladie dĂ©gĂ©nĂ©rescente. Dieu punirait-il ? J’avoue y penser, ça vient du catĂ©chisme de mon enfance. Qu’est-ce que j’ai pu faire qui aurait dĂ©plu Ă  Dieu ? Mais ce n’est pas le Dieu d’amour auquel je crois. » L’idĂ©e d’une punition voulue par Dieu me rĂ©volte, s’inquiĂšte une fidĂšle Ă  l’heure du coronavirus. Nous l’avons bien mĂ©ritĂ© avec la course Ă  la mondialisation mais, quand j’ai besoin plus que jamais d’un Dieu d’amour, comment l’imaginer nous envoyant une pĂ©nitence ? » Il n’empĂȘche, Dieu apparaĂźt souvent comme le coupable idĂ©al. Cette vision d’un Dieu qui nous punit pour nos pĂ©chĂ©s a fait beaucoup de mal au christianisme, constate Bertrand Vergely, philosophe orthodoxe. C’est une tentation dans toutes les religions, mais il ne faut pas faire de Dieu le pĂšre du mal. » Dieu ne veut pas le malDepuis NoĂ©, Dieu a renoncĂ© Ă  la violence Je ne maudirai plus jamais la terre Ă  cause de l’homme, 
 plus jamais je ne frapperai tous les vivants comme j’ai fait » Gn 8, 21. Dieu sauve d’abord Dieu ne veut ni la mort, ni la souffrance. Il ne nous lĂąche pas d’une seconde, mais c’est Ă  nous de triompher de l’épreuve », insiste Bertrand Vergely. Et vouloir faire l’économie de l’épreuve est une illusion Sur les icĂŽnes orthodoxes, on figure les saints avec les dĂ©mons Ă  leurs pieds les dĂ©mons ne sont pas supprimĂ©s mais vaincus. » Il ne veut pas le mal, ne nous chĂątie pas, mais de quel cĂŽtĂ© est-Il ? Les rĂ©cits sont nombreux dans la Bible qui interpellent sa prĂ©sence. Le Seigneur est devenu comme un ennemi ; il a englouti IsraĂ«l », annonce JĂ©rĂ©mie Lm 2, 5. Il y aura des plaintes et des gĂ©missements ; et la ville sera pour moi comme un foyer sacrificiel », dit Dieu par la bouche d’IsaĂŻe Es 29, 2. Les Ă©preuves n’ont pas manquĂ© famines, guerres, exode, exil
 En relisant son histoire, le peuple hĂ©breu relie les Ă©preuves Ă  son cheminement avec Dieu qui est lĂ , dans l’épreuve. Non pour punir, mais pour Ă©prouver. En faisant mĂ©moire des Ă©vĂ©nements, les hommes dĂ©couvrent qu’il y a un avant » et un aprĂšs », qu’ils sortent de l’épreuve transformĂ©s Tu nous as Ă©prouvĂ©s, ĂŽ Dieu, tu nous as fait passer au creuset, comme l’argent. Tu nous as conduits dans le filet, tu as mis sur nos reins un fardeau », chante le psalmiste Ps 66, 10. Et Dieu est prĂ©sent Il m’appelle, et moi, je lui rĂ©ponds ; je suis avec lui dans son Ă©preuve » Ps 90, 15. Ce n’est qu’une fois arrivĂ© “plus avant” que l’on peut reprendre souffle et comprendre le sens d’une Ă©preuve, dĂ©couvrir le trĂ©sor cachĂ© sous la boue du malheur », confie Marie Cenec. L’humanitĂ© est en Ă©tat de rupture avec son crĂ©ateur depuis les origines, explique le pĂšre Jean-Miguel Garrigues, dominicain. Mais le Christ nous ouvre un chemin pour passer de la vie mortelle Ă  la vie de Dieu. » PĂąques nous dit la mort et la rĂ©surrection, le chemin du salut qui passe par l’épreuve, par la croix. Nous avons vĂ©cu cette annĂ©e des fĂȘtes pascales particuliĂšres, souligne le pĂšre Bertrand Pinçon, vicaire Ă©piscopal du diocĂšse de Lyon. 2 Quand la mort rĂŽde, que nous apprenons le dĂ©cĂšs de proches, nous prenons davantage conscience de notre finitude. En JĂ©sus-Christ, Dieu se fait proche de l’humain dans ce qu’il a de plus souffrant, jusqu’à la mort. » Le dĂ©fi retrouver des forces intĂ©rieures Pourquoi Dieu a-t-il fait un monde oĂč advient non seulement l’imprĂ©vu, mais l’imprĂ©visible ?, interroge le pĂšre Jean-Michel MaldamĂ©, thĂ©ologien dominicain. L’imprĂ©visible est une porte ouverte sur un avenir oĂč le meilleur est possible. L’épreuve, qui peut ĂȘtre tragique, est aussi l’occasion d’un pas en avant. » Ce que le confinement a pu montrer inventivitĂ©, solidaritĂ©, ont pu se manifester depuis plusieurs semaines. Nous avons l’opportunitĂ© d’un bien plus grand qui fait avancer le royaume de Dieu », poursuit le pĂšre MaldamĂ©. Et le poĂšte Georges Haldas d’ajouter A nous de dĂ©cider, selon les effets qu’elles produisent en nous, si les dures Ă©preuves qui nous sont imposĂ©es sont oui ou non une forme de grĂące. » En toutes circonstances, donc, approfondir notre existence Comment habiter l’espace restreint de nos appartements, retrouver le temps qui s’écoule, demeurer dans ce lieu de vie et croire que Dieu en fait sa demeure, suggĂšre le pĂšre Pinçon. C’est une occasion de redĂ©couvrir notre humanitĂ©, nous souvenir de ce que nous sommes et que Dieu se souvient de nous. » C’est le dĂ©fi spirituel de l’épreuve d’aujourd’hui, et la rĂ©ponse appartient Ă  chacun La pandĂ©mie n’a pas de but. Mais le monde retourne dans sa maison intĂ©rieure, nous vivons un shabbat planĂ©taire, indique Bertrand Vergely. Si nous retrouvons nos forces intĂ©rieures alors nous sortirons plus forts de cette Ă©preuve. »-1 Quand Dieu ne rĂ©pond pas, Pierre Coulange, Cerf, 2013, 240 p., 19 €.2 Le livre de Job, Bertrand Pinçon, Cerf, 2016, 160 p., 14 €.3 Paroles nuptiales. Carnets 2005, Georges Haldas, L’Âge d’Homme, 2007, 248 p., 22 €. Vivre sa vie comme une vocation, est une maniĂšre de voir la vie comme un appel Ă  se donner aux autres, Ă  travers les dons reçus. C’est Ă  l’écoute de la Parole de Dieu et des autres que nous discernons notre des diffĂ©rents niveaux de sens que l’on donne au mot vocation », il faut reconnaĂźtre que nous ne construisons pas notre vie tout seul mais que nous la recevons d’un Autre qui nous appelle Ă  la Vie et nous la donne en premier lieu Ă  travers nos parents. Dans une vision biblique, la vie est reçue de Dieu, qui nous appelle chacun d’une maniĂšre unique et particuliĂšre, mais toujours en peuple, avec d’autres. En ce sens, toute vie est vocation, parce que nous ne sommes pas vie est vocationIl y a plusieurs maniĂšres de dĂ©finir la vocation » car cela peut faire rĂ©fĂ©rence Ă  diffĂ©rents registres. Quand quelqu’un entend ce mot, selon ce qu’il a en tĂȘte, cela peut signifier des choses assez variĂ©es. Certains pensent que la vocation n’est que pour certaines personnes. Ou alors, parfois, on parle de vocation pour certains mĂ©tiers J’ai une vocation de mĂ©decin, j’ai une vocation de prof. » Pour d’autres, cela peut faire rĂ©fĂ©rence Ă  une vocation de prĂȘtre ou de religieux/religieuse ; certains pensent qu’il n’y a que les consacrĂ©s ou ministres ordonnĂ©s qui ont une vocation. Pour d’autres, c’est un gros mot qui fait peur ou encore une tuile qui peut nous tomber dessus ». Et puis, pour les chrĂ©tiens, c’est un mot important qui traverse toute la Bible qui nous donne Ă  dĂ©couvrir que Dieu se rĂ©vĂšle aux hommes en appelant. Ainsi, une dĂ©finition de la vocation enracinĂ©e dans la Bible nous fait comprendre le sens de la racine latine vocare qui veut dire appeler ». Dieu appelle chacun ; toute vie est vocation parce que nous la recevons, nous ne la construisons pas seuls Ă  la force du poignet et nous ne la subissons premier appel vient de nos parentsLe premier mot qui va avec vocation », c’est donc le mot appel » parler de vocation, c’est comprendre que nous sommes des sujets appelĂ©s, prĂ©cĂ©dĂ©s ou encore, pour reprendre la belle expression du philosophe Paul RicƓur, des sujets convoquĂ©s ». Et la premiĂšre chose qui est basique, fondamentale, quand un petit bĂ©bĂ© naĂźt, c’est qu’il va ĂȘtre appelĂ© » par ses parents qui lui donnent un prĂ©nom. Ce n’est pas lui qui choisit son prĂ©nom. Cela nous dit que le premier appel que l’on reçoit est finalement un appel Ă  la vie on reçoit la vie de ses parents. Nous ne pouvons vivre sans les autres qui, en nous appelant, nous font grandir dans la nous crĂ©e chacun de maniĂšre unique et il appelle chacun d’une maniĂšre singuliĂšre chacun a un appel particulier qui l’insĂšre au milieu des fondamentalement, la vie est reçue de Dieu, qui nous appelle lui aussi de maniĂšre unique et particuliĂšre. Comme chrĂ©tien, on va dĂ©couvrir et nommer Dieu-TrinitĂ© comme la source de cette Vie qui nous prĂ©cĂšde et que nous recevons on n’en est pas l’auto-producteur. Plus nous prenons conscience que tout ce que nous sommes et avons est un don reçu, plus nous sommes dans la gratitude et la reconnaissance pour l’immensitĂ© de ce don gratuit, plus dĂ©couvrons que nous sommes faits pour donner ce que nous avons reçu. Fondamentalement, notre vie vient de Dieu et elle retourne Ă  Dieu. Dieu nous crĂ©e chacun de maniĂšre unique et il appelle chacun d’une maniĂšre singuliĂšre chacun a un appel particulier qui l’insĂšre au milieu des autres. C’est pourquoi notre vocation a toujours une dimension communautaire et nous pouvons dire que l’Église est mĂšre des vocations. Ainsi, discerner sa vocation, c’est dĂ©couvrir par et Ă  travers les autres cet appel singulier de Dieu Ă  soi et lui rĂ©pondre librement en se chemin de bonheurLa vocation est un chemin de bonheur qui me rend heureux en rendant les autres heureux car, fondamentalement, notre vocation est une vocation Ă  l’amour — aimer et ĂȘtre aimĂ© — qui conduit au bonheur. Pour les chrĂ©tiens, cet appel est une vocation Ă  la saintetĂ© et Ă  l’idĂ©al Ă©levĂ© d’une vie de service tournĂ©e vers les autres. Les baptisĂ©s ont vocation Ă  suivre le Christ en disciples missionnaires selon diffĂ©rents chemins et diffĂ©rents Ă©tats de aussi Vocation une priĂšre Ă  dire pour entendre et accomplir l’appel du SeigneurFinalement, notre vocation fondamentale est une vocation Ă  l’amour et au bonheur. Jean-Paul II nous a rappelĂ© que l’amour est la vocation fondamentale et profonde de chaque ĂȘtre humain. Pour qualifier la vocation, on pourrait dire que c’est une maniĂšre de voir la vie, de la recevoir, de la donner, parce que notre vie est faite pour la vie, pour l’amour, pour porter du Ă  la saintetĂ©Comme baptisĂ©s, nous sommes tous appelĂ©s Ă  la saintetĂ©, finalement Ă  vivre comme le Christ. La vocation n’est pas un concept, mais d’abord et avant tout un chemin de vie pour soi et pour les autres. Notre existence est vocation, c’est-Ă -dire que l’on est appelĂ© Ă  ĂȘtre, on est appelĂ© Ă  vivre, on est appelĂ© Ă  grandir, on est appelĂ© Ă  aimer et servir et on est appelĂ© Ă  vivre dans l’amour avec les autres. C’est notre vocation fondamentale. Ce qui est premier, c’est notre vocation Ă  la vie pour grandir en humanitĂ©. Mais, comme chrĂ©tiens, nous savons que le chemin vers la vie en plĂ©nitude Ă  la suite du Christ est un chemin d’offrande en forme de traversĂ©e pascale, de passage par la Passion pour entrer dans la lumiĂšre de la le fond d’une unique vocation du fait d’ĂȘtre baptisĂ©, il y a des chemins, des vocations diffĂ©rentes qui vont s’exprimer dans des Ă©tats de vie baptisĂ©s ont vocation Ă  suivre le Christ selon diffĂ©rents chemins et Ă©tats de vie. Par le baptĂȘme qui nous plonge dans la mort et la RĂ©surrection du Christ, nous sommes configurĂ©s au Christ, c’est-Ă -dire appelĂ©s Ă  vivre comme le Christ, Ă  le suivre de plus prĂšs. À partir de cette vocation baptismale, commune Ă  tous les chrĂ©tiens, on peut ensuite parler du registre de la vocation » comme un choix de vie, une maniĂšre de vivre dans un Ă©tat de vie. C’est lĂ  que l’on peut prĂ©senter les diffĂ©rentes voies que sont la vocation au mariage », la vocation Ă  la vie consacrĂ©e », la vocation de prĂȘtre ». Sur le fond d’une unique vocation du fait d’ĂȘtre baptisĂ©, il y a des chemins, des vocations diffĂ©rentes qui vont s’exprimer dans des Ă©tats de vie grande aventureLa vocation est assurĂ©ment une grande aventure, qui va se dĂ©ployer sur toute la durĂ©e de la vie. On peut dire beaucoup de choses sur la vocation mais, finalement, c’est quand mĂȘme un mystĂšre, qui nous fera cheminer tout au long de notre vie, en traçant notre propre route, Ă  l’écoute de Dieu et des autres. La vocation est un peu comme une Ɠuvre d’art un chemin Ă  inventer avec Dieu Ă  partir de la rĂ©alitĂ© concrĂšte de nos vies. Toute vocation est une en recevant la vie comme une vocation et en discernant sa vocation nous fait avancer toujours plus au large et plus profond, au-delĂ  de nos images premiĂšres. C’est une maniĂšre de vivre en rĂ©ponse Ă  un appel qui nous prĂ©cĂšde, que l’on reçoit de Dieu et que l’on va essayer de discerner et de traduire concrĂštement dans des choix, dans une maniĂšre de vivre concrĂšte qui est une aventure humaine et spirituelle c’est l’aventure de la vie, de la libertĂ©, de l’amour. Finalement, l’aventure de la vie plus l’ordre du mystĂšreLa vocation demeure un mystĂšre car c’est quelque chose qui nous dĂ©passe on n’a jamais fini de dĂ©couvrir vraiment quelle est sa vocation profonde, de la suivre, de la traduire en actes et de mettre des mots dessus. Notre Dieu est insaisissable. Notre vocation est ainsi de l’ordre du mystĂšre, le mystĂšre mĂȘme de aussi Pourquoi le cĂ©libat et le mariage sont les deux facettes d’une seule vocationDieu nous crĂ©e Ă  son image, avec cette vocation d’ĂȘtre crĂ©ateur Ă  son image tout au long de la vie. La vocation n’est pas quelque chose de figĂ©, que l’on aurait dĂ©couvert et fixĂ© une fois pour toutes. C’est une dynamique qui nous met toujours en mouvement, qui se dessine en marchant avec Dieu, c’est une traversĂ©e jusqu’à la vraie Vie. Il y a une chose qui est effectivement posĂ©e Ă  un moment, qui est discernĂ©e Ă  l’intĂ©rieur de cette vocation fondamentale Ă  la vie c’est de poser un choix Ă  travers un engagement durable — se marier, devenir prĂȘtre ou devenir religieux, religieuse. Parfois on se dit Ă  tort Une fois que j’ai posĂ© cet engagement-lĂ , voilĂ , le chemin est fini. » Mais non ! Parce qu’aprĂšs, comme homme ou femme mariĂ©, quelle est ma vocation propre ? Il n’y a pas deux couples identiques, il n’y a pas deux maris et deux femmes identiques. Et c’est pareil pour la vie religieuse. Il y a plein de maniĂšres d’ĂȘtre prĂȘtre ou d’ĂȘtre religieux ou religieuse. Dans l’Église, chacun reçoit un charisme particulier, un don pour le service de tous, et n’a jamais fini de le dĂ©couvrir et le une Ɠuvre d’artAinsi, c’est le Christ lui-mĂȘme qui nous montre notre vocation profonde. Lui-mĂȘme a eu une vocation de Fils qui reçoit tout de son PĂšre et qui redonne tout ce qu’il a reçu. Le premier Ă  nous montrer ce qu’est la vocation car il a parfaitement rĂ©pondu Ă  sa vocation, c’est le Christ, le Fils de Dieu. C’est dans la vocation du Christ que s’enracinent toutes les vocations. On entend parfois les jeunes qui se posent la question de leur vocation Pourquoi suis-je fait ? Quel cap pour ma vie ? » Certains me disent parfois Comment ĂȘtre sĂ»r de ma vocation ? », attendant un signe clair tombĂ© du ciel, comme si c’était quelque chose de tout fait, dĂ©jĂ  inscrit prĂ©cisĂ©ment dans le plan de Dieu et qu’il faudrait dĂ©crypter. Mais non le chemin n’est pas dĂ©jĂ  tracĂ© d’avance. Dieu nous crĂ©e crĂ©ateurs Ă  son image il n’a pas Ă©crit notre vie Ă  l’avance, ce qui ferait de nous des marionnettes. La vocation, c’est vivre sa vie avec Dieu en l’inventant avec lui. C’est bien de l’ordre d’une Ɠuvre d’art, en sachant que l’on ne part pas de rien je suis nĂ© Ă  tel endroit, je suis construit de telle maniĂšre, mais je dĂ©sire construire ma vie avec Dieu en me laissant convertir et donc poser mes choix en me laissant conduire par l’Esprit et non par mes dĂ©sirs superficiels qui Ă©touffent mon dĂ©sir profond. La vocation nous rend libres, toujours plus libres et nous mission vers les autresUn des signes que l’on est bien sur le chemin de notre vocation profonde, c’est de marcher vers une unification intĂ©rieure, une plus grande libertĂ©, un plus grand amour. La vocation nous met sur un chemin qui donne plus de vie, qui porte du fruit pour les autres. C’est pour cela que toute vocation est mission. C’est quelque chose de trĂšs important, c’est-Ă -dire que l’on ne reçoit jamais cette vocation d’abord et uniquement pour soi-mĂȘme. On reçoit une vocation pour les autres, pour le service de l’Église et du monde. Et le signe que l’on est sur le chemin de sa vocation, c’est justement qu’il y a une fĂ©conditĂ© on porte du fruit pour les autres. Ce n’est pas seulement un chemin qui va me rendre heureux, moi, mais qui va rendre les autres aussi ConfinĂ©s, ils continuent Ă  discerner leur vocationJ’aime beaucoup cette dĂ©finition du thĂ©ologien amĂ©ricain Frederick Buechner A vocation is the place God calls you where your deepest gladness meets the world’s deepest hunger — Une vocation, c’est le lieu oĂč Dieu t’appelle pour que ta plus grande joie y rejoigne la plus grande faim du monde ». La vocation est l’endroit oĂč notre joie la plus profonde rĂ©pond aux besoins les plus criants du monde. C’est la rencontre entre le cri, la souffrance du monde qui va me toucher, moi, et me faire entrer dans une joie profonde. On peut penser Ă  la vocation de MoĂŻse. Quand Dieu l’appelle, il lui dit J’ai vu, j’ai vu la misĂšre de mon peuple et j’ai entendu sa supplication. [
] Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les Fils d’IsraĂ«l » Ex 3, 1-10.Être Ă  l’écoute pour discerner sa vocationC’est pour cela que, pour dĂ©couvrir et discerner sa vocation, il est trĂšs important d’ĂȘtre Ă  l’écoute de Dieu, de sa Parole, dans la priĂšre, dans les sacrements. Cela fait penser Ă  la vocation de Samuel dans l’Ancien Testament aussi il ne reconnaĂźt pas tout de suite la voix de Dieu. Cela passe toujours par une Ă©coute, mais une Ă©coute qui n’est pas forcĂ©ment en soi, toute seule, intĂ©rieure on voit parfois cela Ă  travers la Parole de Dieu ce peut ĂȘtre aussi une Ă©coute des mouvements et des cris du monde. On peut reprendre aussi l’appel de Pierre ou l’appel des apĂŽtres Venez Ă  ma suite et je ferai de vous des pĂȘcheurs d’hommes » Mt 4, 19. Le Christ appelle les apĂŽtres pour les associer Ă  sa mission. Claire MonestĂšs, la fondatrice de ma communautĂ©, disait une phrase que j’aime beaucoup Toute vocation est une incarnation. » On le voit bien d’ailleurs dans la rĂ©ponse de Marie Ă  l’ange Ă  l’Annonciation Lc 1, 38 Marie est un modĂšle pour nous, elle est celle qui a rĂ©pondu Ă  l’appel du Christ, elle a empruntĂ© le chemin de Dieu. À l’Annonciation, Marie, façonnĂ©e par la Torah, a dit oui » Ă  l’accueil du Verbe et permet l’Incarnation. LĂ  aussi, on peut voir le signe que l’on est dans sa vocation quand on est sur un chemin d’incarnation. Cela nous ancre toujours davantage dans la rĂ©alitĂ© concrĂšte de la vie
 Si la rĂ©ponse Ă  un appel nous dĂ©connecte de la rĂ©alitĂ© et nous fait fuir le monde, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas, car notre vocation comme chrĂ©tiens est de vivre ici-bas dans la complexitĂ© du monde, mĂȘme si notre vocation ultime est au-delĂ  on vient de Dieu, de l’amour trinitaire, on est fait pour retourner Ă  Dieu
 Ce que l’Église nous dit aussi, c’est que sur cette Terre, la vie est un pĂšlerinage l’Église est en pĂšlerinage sur la pĂšlerinage sur TerreC’est toute une dynamique il faut voir cet appel comme quelque chose qui met en marche. On le voit bien d’ailleurs aprĂšs l’Annonciation qu’a fait Marie quand elle a rĂ©pondu oui ? Elle est partie tout de suite Ă  la rencontre de sa cousine Elizabeth, elle aussi enceinte Lc 1, 39. La vocation nous met en route, elle nous met toujours en mouvement vers les autres et elle fait creuser toujours plus simultanĂ©ment la relation Ă  Dieu et la relation aux autres. Le premier critĂšre de discernement vocationnel est celui d’un plus grand amour de Dieu qui conduit Ă  aimer davantage son prochain
 Aimer Dieu, c’est aimer les autres. Aimer et servir Dieu, c’est aimer et servir les autres. La vocation de disciple du Christ est fondamentalement et structurellement ecclĂ©siale et communautaire. C’est pourquoi nous avons aussi besoin de la mĂ©diation de l’Église pour discerner notre finalement que trouver sa vocation ? C’est une maniĂšre de chercher et de trouver sa place dans l’Église et dans la vivre sa vie comme une vocation, c’est une hermĂ©neutique de la vie, c’est-Ă -dire que c’est une maniĂšre de voir la vie, de se comprendre en Dieu, et d’agir en rĂ©ponse Ă  un appel dans une attitude de don suscitĂ©e par la reconnaissance et la gratitude. C’est donc aussi une maniĂšre de se comprendre comme un sujet, une personne convoquĂ©e, appelĂ©e Ă  rĂ©pondre Ă  un Autre, quelle qu’elle soit la rĂ©ponse. Qu’est-ce finalement que trouver sa vocation ? C’est une maniĂšre de chercher et de trouver sa place dans l’Église et dans la chemin reçu, dans la libertĂ©Souvent, aujourd’hui, on voit beaucoup de jeunes et de moins jeunes qui oscillent entre deux conceptions de la vie. Certains voient la vie comme quelque chose qui se construit Ă  la force du poignet de maniĂšre trĂšs volontariste — et on voit bien aujourd’hui comment certains vont jusqu’à imaginer qu’on peut tout dĂ©cider, choisir, construire, y compris presque choisir son sexe — avec parfois une conception trĂšs constructiviste » de la vie. Mais ce n’est pas vrai on ne s’auto-construit pas seul. D’autres nombreux, Ă  l’inverse, voient l’existence comme un destin que l’on subit, sans marge de manƓuvre. La conception chrĂ©tienne de la vie comme vocation est un autre chemin qui nous fait dĂ©couvrir la vie comme quelque chose qui ne part pas de rien, que l’on reçoit en grande partie, mais qui est aussi Ă  inventer dans la libertĂ© Dieu n’impose jamais son appel. Son appel attend une rĂ©ponse libre, c’est pourquoi nous pouvons jamais ĂȘtre certains Ă  100% que nos choix sont bons. Mais c’est en posant des choix rĂ©flĂ©chis, priĂ©s et discernĂ©s que l’on devient libres et crĂ©ateurs Ă  l’image de aussi Trouver sa vocation, c’est tellement simple !

nous sommes Ă  dieu et Ă  lui nous retournons